☕️ Bonjour,

Avec cette démarche participative, le centre social et culturel Nelson Mandela associe la population à sa programmation (Photo : Adobe Stock). 

Le centre social et culturel Mandela à La Seyne-sur-Mer organise ce soir « Culture et vous ! », un rendez-vous afin de co-construire l’agenda culturel du trimestre à venir. Une démarche participative ouverte à tous.

Pourquoi c’est important 🗣️

• Avec « Culture et vous », de 16h à 20h, les membres du centre social et culturel Mandela souhaitent associer un maximum de personnes à leur commission culturelle, « afin que le public soit aussi le créateur de la programmation du centre et de l'agenda des sorties », indique Baptiste Da Silva, médiateur culturel au centre.

• « Nous sommes en plein cœur du quartier Berthe à La Seyne-sur-Mer et notre démarche, ici, est d’avoir un vrai lieu culturel avec du théâtre, du cinéma, des activités manuelles, etc. », précise-t-il.

• Concrètement, les personnes présentes échangent sur la base d’une carte des lieux culturels de la région et de leur programmation. Chacun peut exprimer ses envies, ses idées et proposer des solutions pour financer les sorties identifiées.

• C’est une démarche participative qui donne de la valeur à la voix de chacun. 

Mais aussi 🎬

• Cette soirée débutera autour de la thématique « L’art au féminin en Iran ». 

• Pour cela, le médiateur culturel a préparé une sélection de romans, bandes dessinées, films et documentaires permettant l’exploration de ce sujet. 

• « C’est un moment convivial », ajoute Baptiste Da Silva. « Pour l’instant, la commission culturelle est principalement composée de femmes mais elle est ouverte à tous. » 

• Si vous souhaitez y participer, allez-y, vous serez les bienvenus.

Les enfants seynois lors d'une remise de diplômes « Coup de pouce » (Photo : Ville de La Seyne-sur-Mer).

C’est aujourd’hui qu’est signé le contrat de ville 2024-2030 de La Seyne-sur-Mer. L’occasion de mettre en avant les actions portées par l'État, la municipalité et leurs partenaires en faveur de l'éducation et de l’emploi dans les 2 quartiers prioritaires de la ville. 

Pourquoi c’est important ✍🏼

• Ce lundi après-midi, le préfet du Var, la maire de La Seyne-sur-Mer, le président de la Métropole Toulon Provence Méditerranée et le président du Conseil départemental du Var signent le contrat de ville 2024-2030 de La Seyne-sur-Mer.

• Il concerne les 2 quartiers prioritaires de la politique de la ville : Berthe et le centre ancien. Il doit permettre d’assurer la tranquillité et la sécurité publiques, d’améliorer le cadre de vie, de favoriser des actions en faveur de l’enfance et la jeunesse et d’accompagner vers l’emploi les habitants des quartiers.

• En parallèle, sont portés 2 autres dispositifs financés par l'État, plus spécifiques : la « cité éducative » dont la convention sera renouvelée ce lundi également, et la « cité de l’emploi », pour laquelle sera dressé un bilan. 

Pour mieux comprendre 🎒

• La cité éducative a pour objectif de mobiliser des acteurs pour améliorer les conditions d’éducation dans les quartiers prioritaires. Elle doit favoriser la réussite et élargir le champ des possibles.

• À La Seyne-sur-Mer, de nombreuses actions ont été menées dans ce cadre-là comme les clubs « Coup de pouce » implantés dans les écoles, et qui proposent des séances d’apprentissage aux élèves repérés comme « petit parleur » ou « petit lecteur ».

• Mais aussi « Le Seynorum », un forum des métiers en direction des élèves de 4^e et de 3^e pour les aider dans leur choix d’orientation ou encore « La pépinière éducative », une plateforme éducative et partagée qui permet d’aborder des sujets variés. 

Ce qui fonctionne 👍🏼

• La Seyne-sur-Mer est la seule commune du Var à être labellisée « cité de l’emploi » par l’État. 

• Dans ce cadre-là, 105 habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville ont, durant 10 mois, de septembre 2023 à juin 2024, bénéficié d’un accompagnement spécifique. Le but : trouver les solutions les plus adaptées afin de lever les freins empêchant ou gênant l’insertion professionnelle.

• Plus de 40 jeunes ont reçu un accompagnement renforcé dans l’obtention du code de la route.

L'auteur franco-vénézuelien Miguel Bonnefoy vit dans le quartier du Mourillon à Toulon (Photo : Aurélie Lamachère - Leextra - Maison Deyrolle - éditions Rivages).

Quel automne pour l'écrivain Miguel Bonnefoy ! Il a été récompensé deux fois ces dernières semaines en obtenant coup sur coup le Grand prix de l’Académie française, le  24 octobre, et le Prix Fémina, le 5 novembre, pour son dernier ouvrage Le rêve du Jaguar. L’auteur franco-vénézuélien, a posé ses valises, dans le quartier du Mourillon, à Toulon. 

Son ouvrage 📙

Dans son dernier ouvrage, Miguel Bonnefoy raconte l'histoire de sa famille : « C'était essentiel pour moi d’en parler. J’ai grandi avec ce mythe de mes grands-parents, partis de rien, devenus des figures médicales et politiques respectées. » Un destin hors du commun qu’il a voulu rendre plus universel. « Je voulais qu’un lecteur de Johannesburg ou de Tokyo puisse s’y reconnaître aussi. » Il y décrit aussi l’évolution du Vénézuela et de la ville de Maracaibo, « pleine de récits et de mille fables, dont le développement a été insolite au XX^e siècle. » Son livre va être traduit en 14 langues, dont l’espagnol. 

Sa vie dans le Var  🌊

Miguel Bonnefoy s’est installé à Toulon, avec sa famille, pour plusieurs raisons dont la proximité avec la mer. Il lui arrive fréquemment d’être apostrophé dans la rue. « Au Mourillon, tout le monde se connaît, c’est un village. C’est comme une grande famille. Les gens me demandent des autographes. Ça me plaît énormément. » 

L'influence de ses racines ✈️

Son écriture foisonnante transporte le lecteur à ses côtés, au cœur du Vénézuela. « C’est là bas que je puise mes inspirations, là bas que sont les racines de mon imaginaire, où j'ai grandi, jusqu'à presque 14 ans. » Une partie de sa famille y vit toujours. « Les paysages que j’aime, les souvenirs que je conserve dans mon cœur et les livres que je lis, sont souvent baroques, charnus, avec une forme de flamboyance. J’aime l’idée de la démesure dans un récit. » Il prévoit de retourner en Amérique du Sud dès l’an prochain.