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2 - Cybersécurité : des solutions locales existent 🚨 |
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La base : ne jamais cliquer sur un lien reçu par mail ou SMS en cas de doute sur l’expéditeur et utiliser des mots de passe différents pour chaque compte, à changer régulièrement (Crédit : Adobe Stock).
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Le Cyber Tour est aujourd'hui à Toulouse. Cette opération vise à sensibiliser à l'importance de la cybersécurité. Marc Sztulmann, conseiller régional au numérique et président de Cyber’Occ, donne quelques précieux conseils.
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Le contexte 🌏 |
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En Europe, le mois d’octobre est consacré à la sensibilisation à la cybersécurité que ce soit pour les entreprises, les collectivités, les particuliers ou les associations.
Nommée Cybermois, l’opération se décline à travers de nombreux rendez-vous ouverts au public pour diffuser les bonnes pratiques en termes de sécurité numérique. Car en France, en 2023, 53% des entreprises ont subi une attaque.
Le CyberTour Toulouse se déroule aujourd’hui au Théâtre de la Cité, 1 rue Pierre Baudis (sur inscription) : experts, dirigeants d'entreprises et scientifiques seront présents pour exposer, entre autres, comment relever les grands défis, qu’il s’agisse de sécurité industrielle, des attaques contre les collectivités ou des métiers de demain en lien avec la cyber sécurité.
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Des solutions 👮 |
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Il est possible d’adhérer à Cyber’Occ, le portail de la cybersécurité en Occitanie. « C'est un lieu unique, un point d’accès public et gratuit de la Région, qui accompagne tout un chacun
victime de cyberattaque », explique Marc Sztulmann, conseiller régional au numérique et président de Cyber’Occ, qui sera présent aujourd’hui au CyberTour de Toulouse.
« Nous proposons une offre de services autour de plusieurs thèmes, dont la sécurisation des systèmes d’information et la réponse à incident, poursuit Marc Sztulmann. Nous n'intervenons que pour la filière cybersécurité en Occitanie car nous avons ici des sociétés qui font de très belles choses en matière de cybersécurité. »
Il existe également un outil en ligne sur cybermalveillance.gouv. Si vous êtes victime d’une attaque, il ne faut pas hésiter à porter plainte.
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Les bons réflexes 📲 |
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« Il faut être parano lorsque l’on reçoit des pubs qui annoncent des remises incroyables, assure Marc Sztulmann. N’hésitez pas à aller faire des recherches par ailleurs pour en savoir plus. ». Parmi les classiques du genre : les SMS “Maman, j’ai perdu mon téléphone, rappelle moi à ce numéro” et “Veuillez régler votre amende sur ce lien”.
« N’utilisez pas systématiquement le même mot de passe. En cas de faillite, une entreprise peut être rachetée avec ses fichiers clients par quelqu’un de malintentionné (...) Il faut ensuite activer sur tous ses comptes la double authentification et bien sûr ne jamais donner de coordonnées bancaires sur des sites que l’on ne connaît pas. On peut avoir recours à des cartes bancaires jetables, de plus en plus de banques le font. »
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3 - Ma thèse en 180 secondes : c’est reparti ! 👩🏻🎓 |
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Les lauréats et lauréates 2024 : la finaliste toulousaine est au milieu ! (Crédit : MT180).
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Qui veut défendre les couleurs toulousaines pour le concours annuel Ma thèse en 180 secondes ? Les inscriptions sont ouvertes. La dernière fois, Toulouse s’était très bien classée puisque Wendy Le Mouëllic est en finale internationale !
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Le concept 🔬 |
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Ma thèse en 180 secondes est un véritable défi : savoir résumer et vulgariser ses travaux de thèse en 3 minutes!
Car il s’agit de s’adresser à un auditoire profane, de lui faire comprendre son sujet de recherche mais aussi susciter sa curiosité.
“C'est une véritable occasion de perfectionner ses compétences en communication, d'affiner sa capacité de synthèse et de vulgarisation. De prendre conscience de l’importance de la communication non-verbale, qui passe par la posture, les gestes, les déplacements", estime le département recherche doctorat et valorisation de l'université de Toulouse.
Les inscriptions sont ouvertes. Tout doctorant de Toulouse peut s’inscrire, les seuls prérequis sont une maîtrise obligatoire du français et un état d’avancement suffisant du projet de recherche doctoral.
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Comment ça marche ? 🎭 |
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Les candidats monteront sur la scène du théâtre Jules-Julien à Toulouse lundi 03 mars 2025 pour la pré-sélection régionale, puis sur celle du Sorano pour la finale régionale le 24 mars.
Le rendez-vous pour les départager au niveau national est fixé au 17 juin à Paris, avant la grande finale internationale à l’automne 2025.
"La préparation au concours MT180S s'organise à Toulouse sur une période de trois mois environ (novembre à janvier) les formateurs préparent les doctorants autant sur l'aspect contenu, le texte que sur la prestation orale", ajoute le département recherche doctorat et valorisation.
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Sur le podium 🏆
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En juin dernier, Wendy Le Mouëllic, doctorante toulousaine de l'Institut de pharmacologie et de biologie structurale, remportait le concours national. Elle avait réussi à captiver son auditoire à la biosynthèse de cystéine et à la redondance fonctionnelle.
Comment ? En se transformant en une “diététicienne pour bactéries“ qui prive sa patiente de sa tarte aux fraises préférée. En trouvant des images capables de rendre compréhensibles et drôles ses longues recherches.
Elle représentera la France en novembre. Et, dans la foulée, soutiendra en décembre sa thèse sur la "caractérisation des voies d’acquisition du soufre et de la biosynthèse de cystéine de Mycobacterium tuberculosis pendant l’infection".
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4 - L’expo Géants du Muséum décryptée pour les petits 🔎 |
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Francis Duranthon, paléontologue, conservateur et directeur du muséum de Toulouse, répondra aujourd'hui aux questions du public sur l'exposition Géants (Crédit : Jean-Jacques Ader).
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Ce sont les vacances, les structures culturelles se mettent au diapason. Ainsi, le muséum de Toulouse propose des versions adaptées de son exposition Géants. Le meilleur : quand les paléontologues eux-mêmes prennent la parole.
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Pour bien comprendre 👇 |
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“L’exposition Géants plonge des milliers d’années en arrière en nous présentant des évocations d’animaux gigantesques disparus”, rappelle le muséum de Toulouse.
Mais comment les imaginer, évaluer leur taille, reconstituer leurs milieux de vie ? Aujourd’hui, à 15h et 16h, Francis Duranthon, paléontologue, conservateur et directeur du Muséum de Toulouse, répondra aux questions du public et évoquera ce fascinant métier, “depuis les fouilles jusqu’au partage des connaissances scientifiques”.
Cet atelier est accessible à partir de 6 ans et en traduction langue des signes françaises (tarif : inclus dans le billet d'entrée de l'exposition permanente).
Une autre rencontre avec une paléontologue est prévue jeudi : Manon Hulot, chercheuse post-doctorante en paléobiologie au muséum d'histoire naturelle de Paris et titulaire d'un doctorat de l'université de Montpellier, propose aux enfants à partir de 6 ans un léger bond en arrière de 12 000 ans, à la rencontre des grands herbivores qui peuplaient la planète.
Il y aura deux séances de 45 minutes, à 15h et 16h.
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En supplément 🎨 |
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Autre proposition pour les 7 - 12 ans: le chantier "Mosasaure". Il s’agit de la reconstitution d'un reptile marin géant ayant régné sur les océans au Crétacé, il y a environ 70 millions d’années.
L'atelier coopératif devrait permettre de venir à bout de ce squelette long de près de 8 mètres (et d’approcher les techniques des paléontologues).
L’atelier d’aujourd’hui affiche complet mais pas ceux de mercredi, jeudi, ni vendredi (à 10h15)
Demain, de14h30 à 16h, les 10-99 ans pourront s’essayer aux dessins de fossiles au labo du muséum. “Avec une empreinte, un pochoir, des sanguines et votre imaginaire, venez inventer vos ammonites, vos trilobites, votre ichtyosaure.” Des médiateurs plasticiens du muséum sortiront même des fossiles des réserves pour les artistes.
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5 - La bonne idée : programme Osez oser pour les créatrices d’entreprise🙋🏽♀️ |
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Le réseau entreprendre (Crédit : Pascaline Hofmann Photographe).
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Le réseau Entreprendre Occitanie Garonne a lancé le programme d’accompagnement Osez oser à destination des créatrices d’entreprises. Il est possible de postuler jusqu’au 9 novembre.
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Le réseau Entreprendre Occitanie-Garonne 💁🏻♀️ |
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Pour Cécile Thomas, la directrice du réseau qui compte plus de 200 dirigeants de PME, il s'agit d'un partage de compétences.« C'est une association d'intérêt général composée de chefs d'entreprise expérimentés, qui ont eux-mêmes créé, repris ou développé une société et qui se portent bénévoles pour accompagner de nouveaux chefs d'entreprise. »
« En parallèle, nous faisons aussi de l'accompagnement financier, nous octroyons des prêts d'honneur, ce qui permet un effet levier notamment auprès des autres financeurs. »
Le suivi est personnalisé. « Notre accompagnement dure deux ans, à raison de deux rendez-vous par mois, l’un collectif, l’autre individuel avec ce chef d'entreprise bénévole. »
« Et le taux de pérennité des entreprises est bien supérieur à la moyenne : 93 % à 3 ans. »
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Les entreprises accompagnées❓ |
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La sélection des projets est stricte. « Nous avons une cible bien précise : les créateurs, repreneurs ou développeurs d'entreprise, à potentiel de développement, qui vont maintenir ou créer de l’emploi. »
« Cette année, nous en aurons 36, contre 28 l’an dernier, de tous secteurs d'activités. Et une tendance se dessine : on a de plus en plus de reprises d'entreprises. »
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Un accompagnement spécifique pour les femmes ♀️ |
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Un des crédos du groupe est d'inspirer et pousser celles qui ont des projets.
« Nous sommes partis du constat, que les femmes entrepreneures n'osaient pas afficher d’ambitions fortes. Parmi nos critères de sélection, il y a la création de cinq emplois minimum à trois ans, or beaucoup de femmes préfèrent être prudentes et ne pas s’avancer… D’autres refusent de prendre un prêt d’honneur. Donc elles ne passent pas la barrière de la candidature. Ce qui ne veut pas du tout dire qu'elles n'en sont pas capables ! »
« Le programme Osez oser est là vraiment pour essayer de les booster sur trois mois. C’est assez intensif : chacune va avoir une marraine qui l'accompagnera, des ateliers collectifs, des petits déjeuners de travail, ainsi que deux “vis ma vie”, chez une cheffe d'entreprise femme et un homme. »
« Et le 13 février, ce sera le "boost day" avec des ateliers sur plusieurs thématiques : la stratégie, la vision d'entreprise, la posture managériale, la stratégie financière et la stratégie commerciale. Puis, elles "pitcheront" devant un parterre de 50 chefs d'entreprise. »
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