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2 - Ça se Goupille pas mal du tout !🛠️ |
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De mercredi à dimanche, la Goupille organise son premier festival à Toulouse. Qui ne devrait pas être le dernier! L’idée est de déconstruire la répartition genrée des savoir-faire techniques (Crédit : La Goupille).
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Aujourd’hui s’ouvre le tout premier festival toulousain féministe des savoirs faire techniques en divers lieux de la ville. Son nom : la Goupille. Ses ateliers ont été pris d’assaut !
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Ce qu’il faut savoir 📐 |
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Ateliers de mécanique vélo et voiture, menuiserie et charpente, soudure, électricité et plomberie, ou encore informatique et technique son et même tronçonneuse, le festival féministe des savoir-faire techniques porte bien son nom.
Et le besoin semblait prégnant : “Les ateliers sont complets pendant 3 jours, soit 114 places ! Il y a des listes d’attente”, explique Lisa Calvo Castano, l’une des organisatrices du festival.
Mais il est possible d'assister à des courts métrages vendredi au Local Piquemil, 6 rue Piquemil et de profiter de la journée festive samedi de 14h30 à 22h au Motor, au 44 rue Michel Ange.
Des mini ateliers bricole y seront reconduits : manipulation d’outils, conseils pratiques, permanence vélo, initiation charpente… Ainsi que des conférences, des écoutes de podcasts et des concerts.
Une Toulousaine y présentera son mémoire sur l’autonomisation des femmes et des minorités de genre à partir des savoir-faire techniques. Le cœur du sujet.
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Décryptage 🙋🏽♀️ |
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Les ateliers sont en mixité choisie, c’est-à-dire réservés aux femmes et aux minorités de genre. “L'idée n’est pas de dire que l’on va tout faire sans les mecs. Le but est d’avoir une société égalitaire, assure Lisa Calvo Castano. Mais pour l’instant on a besoin de ça, d’être dans un format sans pression, un moment privilégié entre nous”.
“ Dans les endroits d’apprentissage de savoir-faire, l’exclusion des femmes est concrète et sournoise. On ne se sent pas à notre place et en grande partie pas en sécurité, poursuit la jeune femme, qui a une formation en mécanique vélo. La société nous dit de ne pas prendre en main ces outils sales, qui font du bruit et sont dangereux”.
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La genèse 🌐 |
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Lauréate du comité Initi'active Jeunesses cette année, Lisa Calvo Castano avait déjà participé au festival La Tenaille à Montpellier en 2022. “J’ai déménagé à Toulouse, on a créé l’association La Goupille. Je rêve d’en faire dans toutes les grandes villes de France !”, dit-elle.
Chaque atelier est à prix libre, et ce, grâce à une subvention du Conseil départemental.
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3 - Un Balmanais en finale du Championnat du chou farci 👏 |
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Gabriel Montazeau est aujourd'hui en finale ! Il est le seul représentant du sud de la France (Crédit : Jean-Bosco Ginesty).
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Il s’appelle Gabriel Montazeau et travaille chez Bàm, la Boucherie à Manger à Balma. Il s’apprête aujourd’hui à disputer la finale du championnat de France du Chou Farci. Rencontre.
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Les bases🏆 |
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« Le Championnat de France du Chou Farci est né de l’initiative du Groupement Les Artcutiers pour valoriser les traditions culinaires françaises et redonner toute sa noblesse à une recette emblématique de notre terroir. Organiser cet événement au CEPROC, berceau de nombreux Meilleurs Ouvriers de France, en fait une aventure exceptionnelle. » explique Nicolas Cambray, dirigeant d’Eurocharcuterie et organisateur de la finale régionale à Toulouse.
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Comment ça marche 🥣 |
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C’est donc à Paris qu’a rendez-vous aujourd’hui Gabriel Montazeau, seul représentant du sud de la France, dans cette compétition. Il aura 3h30 pour préparer son plat avant la dégustation par un grand jury.
Sa recette ? « Je me suis inspiré de ce que l’on trouve dans notre région bénie », explique-t-il avant de détailler son chou farci : un insert de foie gras et deux farces. L’une est à base de joue de porc, groin, langue, pieds et embeurrée de chou, l’autre avec de la chair à saucisse de porc noir et une duxelles d’échalotes, carotte, ail, déglacée à l’Armagnac. Un voyage en Gascogne, entre les Pyrénées et le Gers.
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Et la suite ? 🍖 |
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Quel que soit le dénouement de cette finale, on retrouvera le chou farci finaliste chez Bàm (14 Av. Antoine Parmentier, 31130 Balma) pour les vacances de la Toussaint. En attendant, d’autres recettes sont déjà en portion individuelle.
Quant à Gabriel, passé par de belles maisons comme Au pied de cochon, chez Yohan Lastre, au château Montus, chez Eric Abadie ou Michel Guérard, il se préparera à nouveau challenge : le lièvre à la royale !
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4 - L’Api'Week bourdonne à tout va 🐝 |
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L’opération Api’Week permet de sensibiliser sur la biodiversité et au rôle essentiel des abeilles (Crédit : Adobe Stock).
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Jusqu'au 13 octobre, la 4e édition d'Api'Week, semaine des métiers et produits de la ruche, propose une plongée dans l’univers des abeilles. Et une sensibilisation à leur survie.
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Le concept 🍯 |
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Initié en 2021 par InterApi, l’Interprofession des produits de la ruche, cet événement présente de multiples facettes ludiques,
gourmandes et pédagogiques avec des visites de d’exploitations, des expositions, des ateliers autour des abeilles, des jeux…
À travers ces animations, producteurs, conditionneurs et distributeurs partagent avec le public leurs connaissances et leur passion du monde apicole.
Ils proposent aussi de déguster différents types de miels, de la gelée royale et de la propolis ! “Ce sont des actifs essentiels!”, assure la responsable de la boutique Famille Mary à Toulouse, qui a aussi des ruches en Anjou.
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En toile de fond 🚨 |
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Api'Week permet aussi (et surtout) de sensibiliser aux enjeux du secteur, comme la pollution, aux pesticides et insecticides qui font des ravages dans les ruches.
Mais aussi les maladies, le frelon asiatique et le réchauffement climatique. “C’est très complexe pour les abeilles de trouver de l'alimentation, elles peuvent aussi être assoiffées, détaille l’apicultrice. On constate une diminution de la production de miel, mais c’est différent selon les régions. Par exemple, cette année, la récolte de miel de bruyère est bonne dans le sud-ouest, alors qu’elle n’est pas fructueuse en Anjou”.
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À Toulouse 🌺 |
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La chaîne de boutiques Famille Mary participe à l'opération en proposant des tests à l’aveugle. “Nous sélectionnons des apiculteurs, dont on vend le miel. Certains sont en cuve et se vendent à la pesée, les clients peuvent amener leur pot. Actuellement nous avons un miel de montagne du Lot et un miellat du Périgord.”
Le magasin du 37 rue Lafayette à Toulouse distribue dès aujourd'hui à ses clients des cartes ensemencées avec des plantes mellifères : elles seront à planter au printemps pour contribuer à préserver la biodiversité.
Et demain, un apiculteur pyrénéen sera dans le magasin de 15h à 18h pour une démonstration.
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5 - La question : Y avait-il ou non
un pont à la Daurade ? 🌉 |
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La pile restante fut dégagée en 1734 de sa tour fortifiée (Crédit : Charline Poullain).
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Quel est ce trognon de pont accroché à l’Hôtel Dieu ? C’est le seul vestige qui reste de l’ancien pont couvert de la Daurade, qui a été délaissé pour le Pont Neuf.
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De quoi parle-t-on ? 💁♀️ |
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Depuis le bas de la façade de l'Hôtel-Dieu donnant sur la Garonne, un curieux petit bout de pont s’élance et s’arrête quelques mètres plus loin sur une première et unique pile.
“C'est le seul vestige qu'on ait de ce vieux pont médiéval en pierre et en brique”, explique Delphine Lacaze, conservatrice régionale à la Direction régionale des affaires culturelles.
Une pile intermédiaire, elle, a subsisté au milieu de la Garonne jusqu’en 1949, date à laquelle elle fut détruite.
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On rembobine 🎞️ |
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Ouvert à la circulation en 1180, ce pont reliait l'hôpital Sainte-Marie (qui deviendra l'hôtel Dieu Saint-Jacques) au monastère de la Rive Droite. Pendant cinq siècles, l’ouvrage permit de franchir la Garonne pour passer du faubourg de San Subra (le quartier Saint-Cyprien) à Toulouse intra-muros, après vérification à l’Hôpital Saint-Jacques qu’ils n’étaient pas porteurs de maladies !
Sur le ”pont Couvert de la Daurade”, se trouvaient des échoppes couvertes construites au XVe siècle.
A plusieurs reprises, l’ouvrage fut emporté par des crues de la Garonne, notamment en 1258, 1282 et 1413. L’ouverture du Pont Neuf en 1632 signe l’abandon de celui qui était devenu “le pont vieux”.
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Et maintenant 🧽 |
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L’heure est à la réhabilitation de la façade de l’hôtel Dieu, siège administratif du CHU de Toulouse, qui donne sur le fleuve. La partie refaite est désormais bien visible.
La grande verrière, qui domine la pile du pont, a été rénovée à l’identique, incluant le balcon, le garde-corps et les portes donnant à la pile. Cette dernière, ainsi que la coursive et la petite placette ont droit à un coup de neuf très étudié.
Le directeur général du CHU, Jean-François Lefebvre, détaille : "La pile du pont était très dégradée, à la fois dans ses protections autour sur le sol qui a totalement été refait et dans son soubassement sous-marin.”
Le pont de la Daurade n’a peut-être pas livré tous ses secrets… En 2023, lors d’une étude de bâti, les ouvriers y ont découvert une statue de Saint-Jacques datant du XVIe, grande de 80 cm. Comme un témoignage de l’histoire jacquaire du lieu.
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