☕️ Bonjour,

La création de Villeneuve-d'Ascq est le résultat de la construction du campus universitaire de la Cité scientifique (Photo : Université de Lille). 

L'Université du temps libre accueille une conférence organisée par Jean-Michel Stievenard. Cet ancien étudiant et enseignant devenu élu revient sur la genèse des campus universitaires à l'est de Lille et sur la naissance de la commune qui en découla.

L’info en bref 🗣️

• La conférence “La naissance du campus”, d'une durée de 1h30, explore les contraintes et les hasards qui mènent à la délocalisation des universités hors des murs de Lille.

• Pour ce faire, Jean-Michel Stievenard utilise des archives personnelles du recteur Guy Debeyre. Il partage aussi des anecdotes sur des personnages clés tels que l'agriculteur Henri Parsy et le député Léon Delbecque.

• Y assister : Université du Temps libre, 27 rue Jean-Bart, Lille. 7 € pour les non adhérents. Inscription ici.

On rembobine 🏫

• La création des campus universitaires dans l'est de Lille est nécessaire en raison de la croissance du nombre d'étudiants dans les années 1950 et 1960. En 1959, le recteur Guy Debeyre décide de la construction de nouveaux locaux.

• “Cette décision s'inscrivait dans un mouvement intellectuel qui promouvait les campus à l'américaine, avec des espaces vastes et modernes”, précise Jean-Michel Stievenard. 

• Les 1^ers étudiants de la faculté des sciences sont accueillis en novembre 1964. À partir de 1974, la Cité scientifique accueille les facultés de droit et de lettres.

Pour aller plus loin 👀

• L'implantation du campus scientifique est le catalyseur de la naissance de Villeneuve-d'Ascq. “C’est l’une des 9 villes nouvelles de France”, indique le spécialiste.

• Le ministre de l'Équipement Edgar Pisani joue un rôle majeur dans ce projet, qui visait à accueillir les nouveaux travailleurs du tertiaire et à offrir un environnement urbain aux universités.

• Le 25 février 1970, la commune de Villeneuve-d'Ascq est officiellement créée par la fusion de 10 communes, dont Annappes, Ascq et Flers.

Les 2 meilleurs amis veulent faire du Bouillant un bistrot de quartier convivial (Photo : Le Bouillant).

Déjà ouvert aux clients pour boire un verre depuis une quinzaine de jours, le nouvel établissement de Wazemmes inaugure sa partie restaurant. Vous pouvez venir y manger dès aujourd’hui.

Le lieu 🧑🏼‍🍳

• Anatole Thomas et Paul Denis ont racheté, en avril dernier, le bar de la Paix à côté des Halles de Wazemmes. 

• Un “emplacement magnifique” pour installer Bouillant, se réjouit Anatole Thomas, chef de 29 ans qui gérera la partie cuisine tandis que son ami d'enfance sera au bar. 2 autres personnes complètent l’équipe.

• Lillois d’origine, le responsable des fourneaux vit à Wazemmes depuis 3 ans et il en est sûr, “c’est un quartier du futur”. Cet été, les nouveaux propriétaires ont fait les travaux pour transformer l’ancien bar et le doter d'une salle de restaurant.

• “Nous avons voulu garder l’esprit bistrot un peu vintage avec du bois, des couleurs beige, jaune, rouge, bordeaux. Nous voulions une ambiance chaleureuse, avec une lumière tamisée orange, du mobilier de 2^de main”, précise notre interlocuteur.

Dans l'assiette 🍽️

• “Nous axons notre cuisine sur des produits locaux et de saison au maximum, même si nous ne nous priverons pas de citron ou de chocolat”, indique Anatole Thomas.
  

• La carte composée de classiques de bistrot remis au goût du jour, changera toutes les 2 ou 3 semaines.

• Le midi, il est possible de prendre, entre autres, un menu entrée-plat-dessert entre 25 et 30 €. Le soir, les propriétaires misent sur des “plats faciles à partager” dans une atmosphère bon enfant rythmée par de la musique.

Y aller 📍

• L’établissement est ouvert du mardi au dimanche, dès 9h les jours de marché (mardi, jeudi et dimanche) et à partir de 11h les autres jours. Fermeture à 2h du matin du jeudi au samedi pour ceux qui veulent faire la fête.

• Le restaurant sert midi et soir du mardi au samedi. Le dimanche, la cuisine est ouverte uniquement pour le déjeuner.

• Envie de tester ? Rendez-vous au 358 rue Gambetta. Infos et réservation au 03 20 86 75 32 ou sur zenchef.com.

Le rugby comme vecteur de valeurs républicaines, c'est l'un des objectifs du Tournoi National des Quartiers et Campagnes (Photo : Adobe Stock). 

Aujourd'hui a lieu la présentation des 6 jeunes qui représenteront Wattignies, sous l'étendard de l’équipe du Lille Rugby Club-Iris 1924, lors de la finale nationale du Tournoi National des Quartiers et Campagnes (TNQC).

Ce qui se passe 🏟️

• Le Lille Rugby Club-Iris 1924, représenté par des joueurs de Wattignies, participe pour la 1^re fois à la finale du TNQC, qui tiendra à Marcoussis (91) les 24 et 25 octobre au Centre National du Rugby.

• Âgés de 8 à 11 ans, les 6 filles et garçons de l’équipe sont à l'honneur aujourd’hui au Centre social Les Tilleuls (Wattignies). Avec Armentières et Maubeuge, le club lillois fait partie des 3 clubs de la région qualifiés lors de la finale régionale à Roubaix, le 25 septembre dernier.

• “L’événement vise à faire découvrir le rugby et ses valeurs citoyennes à des jeunes des quartiers prioritaires et zones rurales,” indique Xavier Bourat, directeur régional de TotalEnergies Hauts-de-France, partenaire de l’opération.

• Dans la région, l’association Impact Oval participe au dispositif. Créée en septembre 2021, elle répond à une situation préoccupante dans les Hauts-de-France : 11,2 % de la population vit dans des quartiers prioritaires (contre 7,5% au niveau national).

Comment ça marche 🏆

• Les équipes s’affrontent lors de matchs de poules puis disputent des rencontres à élimination directe de 5 min.

• En dehors du terrain, les jeunes participent à des ateliers animés par des associations sur des thématiques comme la lutte contre les discriminations, l’égalité femme-homme ou encore l’écoresponsabilité. 

• Le club d’Armentières conservera-t-il son titre de champion ? Réponse le 25 octobre.

Zoom sur 🔎

• Les 6 enfants de Wattignies partiront à Marcoussis sous la bannière du Lille Rugby Club-Iris 1924, le 24 octobre. "Ce projet nous conforte dans notre volonté d'avoir un impact positif sur notre environnement et nous investir au-delà de l'aspect compétitif", souligne Franck de Saintignon, président du club. 

• Fondé en 1924, le club est le plus ancien de la région et compte plus de 500 adhérents. En 1962, il a créé la 1^re école de rugby du Nord, marquant une longue tradition de promotion de ce sport.

Le monument le plus récent, construit à proximité de la Citadelle, a été inauguré en 1933 (Photo : Olivier Goetz-Credits Commons).

La capitale des Flandres a édifié à 2 reprises un monument en hommage au médecin et homme politique, grande figure lilloise du XIX^e siècle. Explications.

Un peu d'histoire 🕰️

• Vous vous êtes peut-être déjà attardé devant l'ouvrage qui salue la mémoire d'Achille Testelin dans le square du Ramponeau. Un autre monument avait néanmoins été construit en souvenir de la guerre franco-prussienne de 1870, dont il fut un héros.

• Place de Strasbourg, à quelques pas des Beaux-Arts, trône à partir de 1894 une statue en pierre représentant cette figure lilloise, entourée de soldats français en bronze.

• Ce “Monument de la défense nationale” est en partie détruit et vandalisé par les Allemands lors de la Première Guerre mondiale. 

• Seul le buste d’Achille Testelin reste en haut de sa colonne pendant plusieurs années. La décision est alors prise de construire un nouveau monument. Il est érigé en 1933 square du Ramponeau, au bord du canal de l’Esplanade.

• Ce dernier représente en son centre le profil de l'homme politique et médecin, encadré par 2 femmes symbolisant la liberté et les vertus civiques.

De qui parle-t-on ? 👨‍⚕️

• Né en 1814 à Lille, Achille Testelin fait ses études de médecine à Paris, avant de revenir s’installer comme ophtalmologiste dans sa ville natale. Il s’engage rapidement en politique, en parallèle de son activité médicale.

• Il va passer sa vie à défendre des idéaux républicains. Exilé à Bruxelles pour s’être dressé contre le coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte en 1851, il revient dans la capitale des Flandres en 1859. En 1867, il est conseiller général du Nord.

• En 1870, au moment de la guerre franco-prussienne, il est commissaire de la Défense nationale. Son travail aux côtés du général Faidherbe lors du conflit est salué par ses pairs. Il devient sénateur en 1875 et occupe ce poste jusqu’à son décès en 1891.