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2 - La philosophie de l’injustice 🤔 |
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L’artiste peintre Jean-Luc Bonduau a signé l’affiche de l’événement (Photo : Jean-Luc Bonduau).
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Pendant 2 jours, les Champs Libres et l’Université de Rennes organisent Les Rencontres Paul Ricoeur. Une dizaine de rendez-vous gratuits sont proposés autour de cette thématique qui sera abordée par des philosophes, historiens, économistes, artistes…
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De quoi parle-t-on ? 💡 |
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Les Rencontres Paul Ricoeur mettent la philosophie au cœur de la cité.
Cet événement, organisé tous les 2 ans, se veut un temps de réflexion pluridisciplinaire autour d’un thème inspiré par l'œuvre du penseur, qui a fait une partie de ses études au lycée Zola de Rennes, ville dans laquelle il a vécu plusieurs années.
En 2024, le thème retenu est celui de l’expérience de l’injustice. Il va être mis en regard avec les enjeux du monde contemporain.
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Pour bien comprendre 💶 |
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Ce jeudi, les interventions vont se concentrer sur les sujets d'injustices économiques, sociales, écologiques ou l’expérience de l’humiliation.
Les conférenciers vont aborder “le cœur sombre de nos sociétés” comme l’indiquent les organisateurs. Ils vont évoquer “les racines de ces injustices et leurs conséquences pour celles et ceux qui les subissent.”
La journée de vendredi servira à interroger le combat contre l’injustice et le concept d’indignation, “un point important de la pensée de Paul Ricoeur”.
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A propos 🗓️ |
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Les conférences ont lieu dans l’auditorium des Champs Libres.
L’entrée est libre et gratuite dans la limite des places disponibles.
Voici un accès à la programmation complète.
Ces rencontres vont se conclure par une ouverture artistique autour de la question “l’art peut-il, doit-il réparer ?” (15h30) et une création théâtrale intitulée Le Pas d’Isis mise en scène par Massimo Dean et interprétée par la troupe du Poulpe (17h30).
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3 - Un temple du prêt-à-porter version rock'n'roll 🤘 |
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Un espace est aussi dédié aux livres sur l'histoire du rock (Photo : L’Arène Rock).
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L’Arène Rock vient d’ouvrir ses portes au 15 rue d’Antrain. Cette boutique est le paradis des amateurs de mode alternative. Elle est spécialisée dans la vente de vêtements, bijoux, chaussures et accessoires rock, punk, gothic et métal.
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La genèse 🧑🎤 |
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L’Arène Rock, c’est le projet de Joëlle Le Dû, une fervente passionnée de musique rock depuis son adolescence et une musicienne à ses heures perdues.
Il y a un an, elle a décidé de prendre un virage professionnel à 180 degrés.
“Je voulais redevenir indépendante. Ce projet est vite apparu en me rendant compte qu’il n’y avait plus de boutiques de ce genre à Rennes depuis une dizaine d'années”, retrace-t-elle auprès de l’Essentiel Rennes.
Après avoir découvert une enseigne parisienne du même style, elle décide de se lancer dans le centre-ville rennais. Sa boutique est ouverte depuis quelques jours.
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Une offre variée 👕 |
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Dans cet espace de 43 m2, elle vend des T-shirt à l’effigie de groupes emblématiques comme les Sex Pistols et les Gun N’Roses. Des vestes, blousons en cuir, pantalons, jupes, robes, chaussures, bijoux sont aussi à dégoter.
Côté tarif, il faut débourser environ 15 € pour un t-shirt ou quarantaine d’euros pour un sweatshirt.
La gérante propose également un coin dédié aux livres sur l'histoire du rock et sa philosophie.
C’est aussi un concept store où elle vend des CD de groupes locaux et où les passionnés peuvent se retrouver pour discuter.
Sa clientèle ? “Des fans invétérés, mais aussi des jeunes qui viennent souvent avec leurs parents nostalgiques”, raconte Joëlle Le Dû.
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Une communauté active 🎤 |
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Rennes est une terre de rock avec notamment l’évènement des Trans Musicales, lancé il y a 45 ans, et dont la prochaine édition débute le 4 décembre.
Des lieux emblématiques sont toujours ouverts et certains plus récents, traduisent un regain d’intérêt, conclut-t-elle.
Le magasin est ouvert du mardi au vendredi, de 13h à 19h, et le samedi de 11h à 19h.
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4 - Dernier tour de chant pour Michel Polnareff 🎶 |
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Le titre de la tournée fait référence à une célèbre photo du chanteur (Photo : Décibels Prod).
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L’artiste, qui vient de dévoiler une nouvelle chanson inédite, va sillonner la France pour un ultime rendez-vous avec le public. Il fera étape à Rennes le 20 juin 2025. La billetterie pour assister au concert ouvre aujourd’hui.
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De quoi s’agit-il ? 🎹 |
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Michel Polnareff a sorti, en début de semaine, un nouveau titre intitulé Sexcetera, dans laquelle il évoque la sexualité, un thème que l’artiste a déjà évoqué par le passé notamment avec la chanson L’amour avec toi qui a déchaîné la presse dans les années 1960.
Il s’agit d’un morceau qui va faire partie d’un nouvel album, qui doit sortir le 28 février, plus de 7 ans après son dernier opus.
Pour le promouvoir et retrouver le public, celui qu’on surnomme l’Amiral, va reprendre la route pour une série de 25 dates.
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Dans les coulisses 🎼 |
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Intitulé Ma dernière tournée, cet événement est une référence culottée à un épisode polémique de sa carrière.
En 1972, il s'était affiché, les “fesses à l’air”, pour faire la promotion de son spectacle à l’Olympia. Une provocation qui lui a valu un procès et une lourde amende pour attentat à la pudeur.
Cette fois, l’affiche qui accompagne l’événement est bien plus sobre (photo ci-dessus). La tournée doit débuter le 3 avril 2025 à l’Apollo Theatre de Londres.
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Comment ça marche ? 🖱️ |
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L’auteur des tubes Goodbye Marylou, La Poupée qui fait non ou Lettre à France, va se produire sur la scène du Liberté à Rennes le 20 juin 2025.
Les places pour assister au spectacle sont mises en vente à compter de ce matin 10h.
Il est possible de les acheter en ligne sur diverses plateformes comme (la Fnac, Ticketmaster, Diogene production) ou dans les points de vente autorisés.
Les prix des billets vont de 50 € à 120 €.
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5 - L’entretien : Sylvain Delfau, président du SNRL 📻 |
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“Les radios associatives proposent un journalisme de solution” (Photo : Radio Laser).
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Le créateur de Radio Laser, radio locale basée à Guichen, émettant à Rennes sur le 95.9FM, et de l’organisme de formation La Skol,
vient d’être élu président du Syndicat national des radios libres (SNRL). Il explique à l’Essentiel Rennes son nouveau rôle.
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C’est quoi le SNRL ? 🤷 |
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“C’est une organisation patronale des radios associatives. Le SNRL est le premier syndicat des radios privées en nombre d’entreprises et de salariés. Sur les 750 radios associatives françaises, environ 300 y sont adhérentes. Le rôle du SNRL est notamment de négocier avec les syndicats de salariés les rémunérations. Nous siégeons aussi au sein du Fonds de soutien à l’expression radiophonique (FSER) qui délivre les financements publics. Nous avons également un rôle de médiation auprès de l’Arcom quand certaines radios connaissent des difficultés.”
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Les radios sont-elles aussi libres qu’avant ? 🎙️ |
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“Ce qui existait dans les années 1980 ne se fait plus. Malgré tout, les radios associatives restent libres dans leur ton, leurs choix éditoriaux. Elles jouent un rôle prépondérant pour le pluralisme médiatique en se distinguant des radios appartenant à des grands groupes ou celles du service public. Les radios associatives traitent de l’info locale, proposent un journalisme de solution en se faisant les porte-paroles des territoires où elles sont situées. Elles ne se contentent pas de parler de politique ou de faits divers. On dit souvent que c’est la radio du dernier kilomètre. Moi je dis que c’est plutôt celle du premier kilomètre autour de chez
soi. C’est le circuit-court de l’information et un outil qui met en valeur les initiatives des habitants. C’est de la radio citoyenne.”
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Quelles sont vos priorités ? 🏫 |
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“Le FSER a été ciblé dans le cadre des mesures d’économie budgétaires de l’État. Même si la situation est rentrée dans l’ordre, cette source de financement est attaquée. Il va falloir rappeler notre rôle aux parlementaires et dire que nous faisons de la cohésion sociale. Un objectif va aussi être de peser contre les plateformes de streaming ou de podcast qui sont complètement dérégulées et donnent accès à des contenus où ils se racontent n’importe quoi et font de la distorsion d’information. Enfin, nous allons continuer à faire de l’éducation aux médias auprès des jeunes. C’est presque devenu un enjeu de santé. Avec les smartphones,
ils ont un outil puissant entre les mains. Il faut leur expliquer comment s’en servir, un peu comme avec une voiture.”
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