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2 - Les enfants prennent le pouvoir 🏛️ |
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Avec une quinzaine d'élus, le Conseil des enfants donne une nouvelle vision de la ville (Photo : Marie du 3e).
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En écho aux 35 ans de la Convention Internationale des Droits de l’enfant, la mairie du 3ᵉ arrondissement propose un jeu de piste pour explorer la ville. Il est imaginé et réalisé par le Conseil des enfants du quartier, dont l’investiture est prévue ce jour.
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Le concept 🇫🇷 |
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Le Conseil des enfants est une instance de représentation qui permet aux jeunes de l’arrondissement de développer des projets dans le cadre des compétences de la mairie locale.
Composé d'une quinzaine d’élèves de CM1 provenant des écoles du 3ᵉ, l’initiative encourage les gones à s'impliquer dans la vie de quartier. Par exemple, l'année dernière, ils ont organisé un tournoi sportif intergénérationnel.
« Ça permet de repenser la place de l’enfant dans la ville et de faire de la ville un endroit pour eux », résume pour l’Essentiel Lyon Laura Salque, chargée de mission à la mairie du 3ᵉ arrondissement.
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En pratique 🕵️♂️ |
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Pour marquer l’anniversaire de la Convention UNICEF, le Conseil propose un jeu de piste interactif et ludique, conçu pour toute la famille. Ce parcours invite petits et grands à découvrir 4 itinéraires insolites dans le 3ᵉ arrondissement, guidés par la mascotte Gryff.
« Le 3ᵉ, ce n'est peut-être pas comme la Croix-Rousse ou le Vieux-Lyon, mais il regorge de lieux secrets. Nous avons créé des parcours pour que chacun puisse redécouvrir ces endroits cachés », ajoute Laura Salque.
Les participants peuvent explorer des sites emblématiques comme la place Bahadourian, la tour Incity, la place Saint-Anne ou encore le parc Sisley.
Y participer : le parcours ludique est gratuit et accessible en ligne et en mairie. Il est possible d’assister à l’investiture à 14h dans la salle du Conseil du 3ᵉ.
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3 - 70 ans d’initiatives jeunes et citoyennes 🏆 |
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Organisés en groupes de réflexion, les bénévoles de la JCE imaginent le monde de demain (Photo : Adobe Stock).
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Pour son anniversaire, la Jeune Chambre Économique de Lyon Métropole souhaite accueillir de nouveaux membres et dynamiser ses actions.
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Pourquoi en parle-t-on ? 💡 |
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Surnommée « l'incubateur de leaders citoyens », la JCE de Lyon célèbre ses 70 ans. Fondée en 1954 par Jean Perrachon, cette association fait partie d'un réseau international de jeunes citoyens engagés.
Pour lancer la fête, une table ronde sur le thème « L'engagement rend heureux » est organisée ce soir. Roxane Mône, directrice de la commission en charge de l'anniversaire, indique à l’Essentiel Lyon que « ces moments de célébration ne sont pas seulement destinés aux membres ».
En effet, la JCE « souhaite s’adresser à tous les citoyens curieux et investis dans un projet de société basé sur la solidarité, l'humanité et le progrès », poursuit-elle. Le rendez-vous est fixé à 19h. Inscription gratuite ici.
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Ce qu’il faut savoir ⚙️ |
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La Jeune Chambre Économique regroupe des bénévoles âgés de 18 à 40 ans « venant de tous les milieux ». Parmi ses anciens membres, on retrouve Jacques Chirac, Michel-Edouard Leclerc ou encore Bill Gates et bon nombre de présidents américains.
Organisés en groupes de réflexion, ses membres penchent sur des projets aux enjeux locaux comme le développement du territoire, l'insertion sociale, l'égalité des chances ou la protection de l'environnement.
Une fois débattus et définis, ces dossiers sont ensuite transmis à des structures décisionnaires, comme les collectivités ou des entreprises, afin « d’assurer leur mise en œuvre et leur pérennité », poursuit Roxane Mône.
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Ce qui compte 🎯 |
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L'association souhaite encourager les jeunes à « prendre des responsabilités », explique notre interlocutrice, dont le vœu est de mettre en évidence l’impact de la Jeune Chambre.
Elle a en effet mené de nombreux combats. C’est en partie à elle qu’on doit la préservation du Vieux-Lyon, alors menacé de destruction, dans les années 1960.
La JCE a même contribué à l’impulsion du projet de métro dans les années 1970. Elle travaille actuellement à la transformation de l’économie territoriale en partenariat avec la Métropole.
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4 - C'était un 13 novembre : Fourvière s'effondrait ⛰️ |
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En quelques secondes, 25 000 m³ de gravats ont dévalé la pente du 5ᵉ arrondissement (Photo : Archives municipales).
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Il y a 94 ans, le destin des habitants de la colline basculait, au sens propre comme au figuré.
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Ce qui s'est passé 🕰️ |
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Le 13 novembre 1930, à 1h du matin, toute la ville est réveillée par un bruit sourd et terrifiant. Une partie de la colline de Fourvière venait de s’effondrer entre la montée du Chemin-Neuf et la rue Tramassac.
Ce glissement de terrain, provoqué par des semaines de pluie et l’engorgement des sols, a dévalé la pente en quelques secondes. Plusieurs bâtiments ont été détruits, notamment l’hôtel du Petit Versailles.
Les secours sont rapidement intervenus, mais, 1 h après, un 2d éboulement a enseveli les pompiers déjà sur place. On estime à 25 000 m³ le volume total de l’arrachement (400 m de long, 200 m de large).
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Et ensuite ? 👨🚒 |
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Le bilan de la catastrophe est lourd : 40 personnes ont perdu la vie, dont 19 sapeurs-pompiers et 4 gardiens de la paix.
Les efforts de sauvetage ont duré plusieurs jours, mobilisant soldats, policiers et civils. En tout, 801 habitants ont été évacués.
Face à l’émotion de la population, un comité de soutien s’est mis en place pour aider les survivants et les familles des victimes. La cagnotte populaire atteint 1,6 MF, soit 1,1 M€ actuels.
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De nos jours 📆 |
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Pour éviter qu'un tel drame ne se reproduise, la colline a été renforcée avec du béton armé. Des systèmes de drainage des eaux sont désormais en place et entretenus régulièrement. Une commission surveille le terrain pour détecter tout risque d’éboulement.
Le souvenir du sacrifice des pompiers vit aujourd’hui dans le nom de la caserne du 7ᵉ arrondissement, baptisée « Caserne Rochat » en hommage au capitaine Michel Rochat.
Comme chaque année, un moment de recueillement sera observé à 11h rue Tramassac, au niveau de la plaque commémorative. C’est également ici que se trouve une fontaine-cascade, alimentée par les eaux drainées de la colline.
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5 - L’entretien : « Avec ID d’ART, on donne le coup d'envoi de la saison de Noël » 🛍️ |
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Géraldine Dobez dévoile les contours de l'incontournable salon qui débute samedi (Photo : Fournie à l'Essentiel par Ivanhoé).
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Ce week-end, le plus grand marché d’artisans et créateurs de Lyon fait son retour à la Sucrière. Géraldine Dobez de l’agence Ivanhoé (également en charge du Marché de la Mode Vintage et du Printemps des Docks), partage les ambitions de la 22ᵉ édition d’ID d’ART. Partenaire du salon, l’Essentiel Lyon vous offre des places (plus d’informations en début de lettre).
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À quoi peuvent s’attendre les visiteurs ? 🔎 |
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« Nous mettons l'accent sur la diversité des créateurs et des artisans, avec environ 200 exposants venant de la région et de toute la France. »
« En plus de 20 ans, le salon a évolué pour devenir une référence en matière de création artisanale, tout en restant accessible et centré sur le circuit court. La Ville nous fait d’ailleurs confiance pour valoriser les produits labellisés “Fabriqué à Lyon”. »
« On y trouve des souffleurs de verre, des brodeurs, des ébénistes, des bijoutiers, des vignerons, etc. Tous allient savoir-faire et responsabilité écologique, ce qui est de plus en plus recherché par les visiteurs. »
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Comment expliquez-vous ce succès ? 🏺 |
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« Cette année encore, on attend plus de 8 000 personnes. On aime bien se dire qu’avec ID d’ART, on donne le coup d’envoi lyonnais de la saison de Noël. »
« Les visiteurs viennent avant tout pour profiter d’une grande variété de créations originales. C’est idéal pour trouver des cadeaux avant les fêtes. »
« Ils peuvent aussi rencontrer les artisans, échanger directement avec eux, participer à des ateliers et s’arrêter déguster de bonnes choses. Plus qu’un marché de Noël, c’est un lieu de découverte et d’échange autour de l'artisanat. »
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ID d’ART est le phare de votre offre de salons ? 🚀 |
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« Il lance un cycle de rendez-vous créatifs qui ancre notre présence tout au long de l’année. Après ID d’ART, les Lyonnais retrouveront le Marché de la Mode Vintage en mars, puis le Printemps des Docks dans un tout nouveau lieu. »
« Le Printemps est plus axé sur la décoration, la maison et l’art de vivre. Le Marché, c’est encore une autre proposition. Ces événements, chacun avec leur identité propre, forment une sorte de calendrier. »
« Cette activité lyonnaise nous permet de nous développer ailleurs en France. Il y a un ID d’ART à La Roche-sur-Foron (74) en décembre et une 1ʳᵉ édition à Mulhouse (68) en janvier/février. »
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