☕️ Bonjour,

"Les compétences essentielles qu’un enfant acquiert nécessite l’interaction avec les parents" (Photo : Adobe Stock). 

Ce jeudi 14 novembre, à 18h30, Sabine Duflo, psychologue et autrice du livre Il ne décroche pas des écrans, animera une conférence à Villeneuve-d’Ascq, autour de la surexposition des enfants et ados aux écrans en tous genres. 

Depuis quand travaillez-vous sur les dangers des écrans pour les enfants ? 💻

• "J’ai commencé à donner des conférences en 2014. Je travaille dans la fonction hospitalière publique. J’ai été formée à la thérapie familiale systémique, j’ai toujours été attentive aux interactions entre l’enfant et son environnement."

• "Travaillant dans le 93, qui est un département très multiculturel, je pensais que j’aurais des enfants avec des façons d’être différents et, finalement, pas du tout, qu’ils soient Tamouls, Gabonais,… ils étaient tous éduqués de la même façon, c’est à dire principalement par les écrans." 

• "Or, les compétences essentielles qu’un enfant acquiert nécessite l’interaction avec les parents." 

  
  

Combien d’heures peuvent-ils passer sur les écrans ? ⏱️

• "Chez les ados, le temps d’exposition moyen est de 6/7 h. Chez ceux qui ont des fragilités, des difficultés à aller vers les autres, un cercle vicieux se met en place, car plus ils y passent de temps, plus ils vont avoir des difficultés à se socialiser, à réguler leurs émotions, etc."
  

Quel impact a la surexposition sur leur santé ? 🧑‍⚕️

• "Je vois une augmentation des troubles de l’attention, du comportement, des atteintes du langage et de la sphère cognitive en général. J’ai des ados qui arrivent le matin, en consultation à 9h, et qui ont déjà passé 5 ou 6 heures devant un écran."

• "Cela signifie qu’ils ont passé une partie de leur nuit avec leur portable. Or, le sommeil, comme l’alimentation est un besoin vital. Si on ne dort pas, on a des difficultés à se concentrer, à mémoriser, cela impacte les résultats scolaires."

• "On se sent plus anxieux et cela peut s’accompagner d’idées noires. Mais des solutions existent, je les teste tous les jours avec mes patients dans les thérapies, et c’est de cela dont je veux parler lors de la conférence."

• Y aller : La conférence qui aura lieu, aujourd'hui, à l’Espace Concorde au 51 chemin des crieurs 59650 Villeneuve d'Ascq, sur inscription. Un cocktail dinatoire sera offert à la fin.

Le guide recense des parcours pour les amateurs de bière (Photo : DR). 

Damien Courcoux, habitant de Tourcoing, a écrit un guide de « randos bière » à faire dans la région des Hauts-de-France. Sur les 40 itinéraires, trois se trouvent dans la métropole lilloise.

De quoi parle-t-on ? 🔎

• « Randos bière » est une série de guides qui proposent des itinéraires pour les amateurs de marche et de bière. C’est Damien Courcoux qui a été chargé d’écrire celui sur les Hauts-de-France, sorti en avril 2023 (éditions Helvetiq, 22 euros). 

• L’idée : proposer aux gens de découvrir des brasseries locales, d’échanger avec les professionnels et de déguster des bières, mais aussi de découvrir les cinq départements.

• « Dès que c’est possible, je fais passer devant un musée ou un château par exemple, pour que les gens découvrent le patrimoine, l’histoire locale », explique Damien Courcoux, amateur de course à pied.

Des parcours variés 🗺️

• Il a confectionné 40 itinéraires dans des environnements urbains, de campagne ou en bord de mer, d’une dizaine de kilomètres afin que ce soit accessible aux familles. Comptez entre 2h et 4h d’activité selon votre rythme, conseille l’auteur de 50 ans.

• Il a veillé à ce que la majorité - 30 sur 40 - soit accessible en TER. « C’est aussi pensé pour Lille qui est une ville étudiante » où la population n’a pas forcément de voiture.

Directement à Lille 📍

• Trois itinéraires se font dans la métropole lilloise. Le premier est à Lille et propose un tour des brasseries ou des bars qui proposent des bières locales.

• Pour « avoir l’impression d’être à la campagne », direction Tourcoing pour une randonnée qui longe le canal de la Deûle et permet d’arriver jusque Croix.

• Enfin, Damien Courcoux a pensé une boucle qui part et arrive à la brasserie Aux enfants terribles et qui permet de marcher jusqu’à la distillerie de Wambrechies, en passant par le château implanté dans la commune. 

Illustration de João Gonzalez, pour Ice Merchants (2022).

Pour sa vingt-deuxième édition, Ciné Soupe prend ses quartiers dans une cinquantaine de villes des Hauts-de-France. Ce soir, il fait une halte à la salle des fêtes de Wambrechies. 

On rembobine ⏪

• En partenariat avec Les Rencontres Audiovisuelles, Ciné Soupe est un programme itinérant de courts métrages qui sillonne la région Hauts-de-France depuis 22 ans.

• Chaque année, le festival s’invite dans de nombreuses villes et villages pour projeter des films, et chaque séance, se termine par un traditionnel bol de soupe de légumes.

• Le public découvre une sélection de films courts (fictions, animations, documentaires, vidéoclips, etc.) accompagnés d’une médiation, pour partager ses impressions à l’issue de la projection.

• Un programme scolaire décliné en 5 niveaux (de la maternelle au lycée) est proposé en journée, avec intervention et dossier pédagogique, pour apprendre aux plus jeunes à lire une image.

• Depuis 2010, Ciné Soupe se développe aussi en Belgique. 

  
  

Nos films préférés 🎞️

• Ce soir à Wambrechies, 11 films courts sont projetés durant 1h30. Ils touchent à des thématiques comme l’amour, la complicité, la famille, l’amitié, la vieillesse ou l’absurde.

• Parmi eux, le film d’animation d’Anne-Sophie Gousset et Clément Céard intitulé Entre deux sœurs a été primé au festival d’animation d’Annecy.

• The Ballad (La balade) est un court métrage de Christofer Nilsson réalisé en Suède, qui décrit un livreur à vélo, au bord de la crise de nerfs, qui se lance dans un acte de rébellion spontané et irréfléchi, s’enfermant dans la maison des clients qu’il venait livrer.

• Ice Merchants (Marchands de glace, drame poétique, 2022) de João Gonzalez est un film d'animation portugais, prix du jury du meilleur court métrage de la Semaine de la critique, au Festival de Cannes.

La Halle aux sucres de Lille reste l’un des derniers vestiges d’architecture entrepris sous la Monarchie de Juillet (Photo : Lille d’Antan). 

Lors d’une promenade, un dimanche après-midi, ou alors en y passant en voiture, vous avez sûrement déjà vu ce vieux bâtiment. Mais connaissez-vous l’histoire de la Halle aux Sucres et ses différentes vies.

Un peu d'histoire 🕰️

• Construite entre 1838 et 1847, la Halle aux sucres est commandée par la ville de Lille à la demande des Lillois, qui souhaitent délocaliser le marché aux grains, qui se tenait sur la Grand’Place.

• L'architecte n’est autre que le Lillois Charles Benvignat, dont on retient également la colonne de la Déesse, construite en 1845, sur la Grand’Place.

• Comme son nom le sous-entend, il s’agissait, en premier lieu, d’un entrepôt de marchandises (sucres, blés…), placé stratégiquement, face au quai du canal de la Basse Deûle, qui entrait au cœur de la ville.

Une nouvelle ère 💡

• Très rapidement insuffisant pour les activités marchandes de la ville, les halles et les entrepôts du bâtiment cessent les différents marchés à la fin du XX^e siècle.

• La ville prend vite possession des espaces, en créant des salles de réunions publiques, et des lieux de cérémonie. Un laboratoire de botanique, des musées, une cantine ou encore une salle de sport se succèdent dans les locaux, au fur et à mesure des années, rendant l’espace très attractif pour les Lillois.

• Aujourd’hui, un bureau de poste, un bureau de police ainsi que la Mairie de Quartier y sont implantés.

• L’espace libre restant ? Il a été réaménagé selon les principes du développement durable et mis à disposition des associations et partenaires qui mènent des actions en lien avec la ville durable et l’éducation populaire.