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2 - La MĂ©tropole veut concilier nature et logements 🏡 |
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Les citoyens doivent se prononcer sur cette double révision du PLUM (Photo : Ville de Rezé).
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Jusquâau 16 octobre, les habitants sont invitĂ©s Ă donner leur avis sur les Ă©volutions du Plan local dâurbanisme (PLUM) souhaitĂ©es par Nantes MĂ©tropole. Une permanence est organisĂ©e ce jour Ă RezĂ© pour consulter le dossier et apporter sa contribution. Â
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Ce qu'il faut savoir 📖 |
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ApprouvĂ© le 5 avril 2019 par le Conseil mĂ©tropolitain, le PLUM guide lâamĂ©nagement et l'urbanisme des 24 communes du territoire.
Il dĂ©taille les rĂšgles, comme les hauteurs des immeubles, la production immobiliĂšre et, surtout, la cartographie des secteurs constructibles ou non des zones dĂ©diĂ©es Ă lâhabitat, Ă lâactivitĂ© Ă©conomique, aux espaces naturels, aux Ă©quipements publics.
En 2023, Nantes MĂ©tropole a lancĂ© une modification de ce document cadre afin dâĂ©quilibrer le dĂ©veloppement urbain et la prĂ©servation de la biodiversitĂ©.
Une enquĂȘte publique a Ă©tĂ© initiĂ©e mi-septembre pour solliciter les habitants sur les diffĂ©rents projets de transformation.Â
Ce nouveau PLUM sera soumis au vote des élus métropolitains en février 2025.
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Les perspectives 🏢 |
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Suite au Grand DĂ©bat sur la fabrique des villes et Ă la feuille de route adoptĂ©e par les Ă©lus dĂ©but 2024, la MĂ©tropole affiche une ambition claire : lutter contre la crise immobiliĂšre pour proposer une offre accessible Ă tous et rĂ©pondre aux besoins de chaque public.Â
Dans ce cadre, elle maintient le cap de construire 6 000 logements neufs par an, dont 2 000 logements locatifs sociaux pour favoriser la mixitĂ©.Â
Elle propose Ă©galement de densifier en augmentant la hauteur des immeubles dans les zones de renouvellement urbain.
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Mais aussi 🌳 |
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Pour autant pas question de sacrifier la place de la nature. Ces amĂ©nagements ne doivent pas empiĂ©ter sur la vĂ©gĂ©talisation.Â
Afin de tendre vers lâobjectif de zĂ©ro artificialisation nette dĂšs 2030, la MĂ©tropole a pour but de rĂ©duire de 50 % par an le grignotage des espaces naturels pour l'urbanisation.
Elle propose de prĂ©server sur le pĂ©rimĂštre mĂ©tropolitain 20 ha d'espaces boisĂ©s (7 Ă Nantes), 38 ha dâespaces paysagers (coulĂ©es vertes) et 28 ha de zones humides, jusque lĂ sans protection.
Y participer : Rendez-vous salle Moyano-Delgado de 9h à 12h, mairie de Rezé.
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3 - HarcĂšlement, parlons-en 🎤
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Le harcĂšlement scolaire doit ĂȘtre montrĂ© du doigt (Photo : Adobe Stock).
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Les bénévoles du groupe parentalité du centre social la Maison des familles organisent un apéro des parents sur les violences verbales à Thouaré-sur-Loire, ce soir à 20h.
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Les donnĂ©es 🧒 |
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Le harcĂšlement scolaire peut engendrer des consĂ©quences dramatiques, se traduisant par un isolement, une mauvaise estime de soi, une perte de confiance, voire des tentatives de suicide.Â
Pour rappel, le Programme Phare vise à lutter contre ce fléau dans les écoles primaires, collÚges et lycées par le biais de référents formés, qui sensibilisent les élÚves et interviennent en cas de nécessité.
En 2022, d'aprĂšs les chiffres du baromĂštre de l'Ă©ducation avec Opinionway, 68 % des Ă©lĂšves interrogĂ©s dans les Pays de la Loire disent avoir subi des violences au cours de leur parcours scolaire.Â
Celles-ci peuvent prendre diffĂ©rentes formes : verbales pour 43 %, psychologiques pour 30 %, physiques pour 16 %.Â
Les moqueries arrivent en tĂȘte, suivies des insultes et des discriminations liĂ©es au physique. Â
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Ce qui est proposĂ© 🛑 |
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Les raisons qui poussent Ă agresser sont multiples : lâeffet de groupe, les mauvaises frĂ©quentations, un contexte familial compliquĂ©.
Ăvoquer les moyens pour dĂ©samorcer ce harcĂšlement, c'est l'objet de ce temps d'information et d'Ă©change ce soir, animĂ© par CĂ©cile Rabouam, psychologue et formatrice.Â
Cette derniÚre propose d'expérimenter le jeu de l'idiot, une méthode ludique et pédagogique imaginée par le Dr Phillippe Aïm, destinée à lutter contre les violences
verbales.Â
Ce jeu de rĂŽle vise Ă rĂ©duire l'agressivitĂ©, en dĂ©stabilisant le harceleur par des rĂ©ponses bienveillantes auxquelles il ne s'attend pas.Â
Y assister : Espace la MorvandiÚre. Entrée libre et gratuite.
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4 - Les espaces collaboratifs rĂ©inventent le travail 🖥ïž |
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La cité des Ducs possÚde des environnements de travail diversifiés (Photo : Adobe Stock).
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Ă partir d'aujourd'hui et jusqu'au 18 octobre, il est possible de dĂ©couvrir et de tester diffĂ©rents espaces de travail partagĂ©s Ă Nantes. Le point avec SĂ©golĂšne Mounier, responsable de la CordĂ©e et membre du collectif du Coworking, qui organise cet Ă©vĂ©nement.Â
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Le concept 🏢 |
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« Le collectif existe depuis 2020, il a Ă©tĂ© crĂ©Ă© pour fĂ©dĂ©rer et regrouper des lieux indĂ©pendants, Ă taille humaine, qui partagent les mĂȘmes valeurs de coopĂ©ration, dâentraide, de collaboration et de bienveillance. »Â
Cette initiative fait aussi suite Ă la crise sanitaire, pendant laquelle tous ces endroits ont Ă©tĂ© dĂ©sertĂ©s : « LâidĂ©e Ă©tait de se serrer les coudes pour remonter la pente ».
Lâassociation regroupe 11 espaces, qui offrent de vĂ©ritables alternatives aux bureaux traditionnels, chacun dotĂ© de sa propre identitĂ© pour rĂ©pondre Ă toutes les attentes : piĂšces intimistes ou au contraire ouvertes, recoins, canapĂ©s.Â
« La typologie du public qui fréquente ces endroits est variée : salariés en télétravail, indépendants, entreprises qui ne disposent pas de locaux, voyageurs. »
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ConcrĂštement 🔍 |
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« Ces journĂ©es de dĂ©couverte ont pour objectifs de montrer cette diversitĂ©, de tester pour sĂ©lectionner le lieu qui convient le mieux Ă chacun, le tout Ă un prix trĂšs abordable de 5 âŹ. L'argent rĂ©coltĂ© va au profit de l'association. » RĂ©servation ici.Â
« Cela permet aussi dâenrichir son Ă©cosystĂšme personnel et professionnel, Ă travers des ateliers thĂ©matiques que nous organisons Ă La CordĂ©e : convaincre, dĂ©couvrir ses valeurs, par exemple. »
Certains espaces proposent également des visites. C'est le cas de La Cantine Numérique, 1er lieu de coworking ouvert à Nantes en 2011, et de Vacouva.
La semaine se termine dans un bar des Olivettes, le Coup du Lapin autour d'un apĂ©ritif convivial le jeudi 17 octobre Ă 18h30 : « L'objectif est de faire se rencontrer les diffĂ©rentes personnes qui occupent ces lieux ». Pour s'inscrire, c'est ici.Â
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5 - Le portrait : Natalia Drouart, des start-up Ă l'agriculture 👩â🌾 |
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Natalia s'épanouit dans son nouveau métier de maraßchÚre (Photo: Natalia Drouart).
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Depuis 3 ans, cette Nantaise dâadoption a posĂ© son sac Ă Vigneux-de-Bretagne pour devenir maraĂźchĂšre. Un changement de vie radical quâelle raconte dans la bande dessinĂ©e, Une reconversion verte.Â
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Une trentenaire en quĂȘte de sens 💡 |
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Quitter le monde du numĂ©rique pour mettre les mains dans la terre, câest le grand saut dans lâinconnu quâa rĂ©alisĂ© Natalia, aprĂšs bien des tentatives professionnelles, oĂč « elle ne se sentait jamais Ă sa place ».
AprĂšs un bac dans l'industrie agroalimentaire Ă Saint-Brieuc, cette bretonne cumule diverses expĂ©riences qui se soldent par des dĂ©ceptions. AprĂšs avoir travaillĂ© 2 ans Ă Marseille dans les processus de transformation des aliments (raisin, lait, fromage), elle sâoriente alors vers les biotechnologies vĂ©gĂ©tales Ă Nancy et part en Asie pour Ă©tudier dans un laboratoire les plantes traditionnelles mĂ©dicinales : « La graine de lâĂ©cologie a commencĂ© Ă germer ».Â
De retour en France, par crainte du chÎmage, elle accepte un poste de chef de projet dans une start-up strasbourgeoise spécialisée dans les logiciels. Mais trÚs rapidement, sa personnalité et ses convictions profondes dénotent avec celles de ses collÚgues, « trop hors-sol » et passionnés de nouvelles technologies.
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Reconversion rĂ©ussie 🍀 |
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Cette prise de conscience la fait rĂ©flĂ©chir : « J'ai commencĂ© Ă m'intĂ©resser Ă lâalimentation bio, Ă lâagriculture, j'ai mĂȘme expĂ©rimentĂ© le woofing au sein dâune ferme ».
L'envie de retourner dans l'Ouest, de renouer avec ses racines et de changer de mode de vie devient de plus en plus forte : « Jâai embarquĂ© mon conjoint dans cette aventure, il a acceptĂ© de me suivre dans mon projet et il m'a toujours soutenue ».
Le couple recommence alors tout de zĂ©ro en s'installant en Loire-Atlantique. « Je ne connaissais rien au monde agricole, il a fallu tout apprendre, y compris lâaspect entrepreneurial, la stratĂ©gie commerciale. »
Depuis 3 ans, Natalia loue une parcelle de 6000 m2 aux Jardins de lâHermine dans le cadre verdoyant de Land Rohan. Elle en cultive la moitiĂ© et vend des lĂ©gumes bio Ă lâannĂ©e, des herbes aromatiques et des plants en dĂ©but de saison sur diffĂ©rents marchĂ©s : Nantes le mardi rue Emille Masson, La Joue le vendredi Ă Vigneux de Bretagne. « MĂȘme si câest un mĂ©tier physique, je ne regrette rien, je voulais ĂȘtre dans l'action et surtout je m'organise comme je l'entends. »Â
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La plume pour tĂ©moigner âïž |
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Elle ajoute une autre corde Ă son arc : celle d'auteure, en racontant ce parcours initiatique dans une bande dessinĂ©e mise en scĂšne par Sapho Urban : « Ăcrire, câĂ©tait un rĂȘve de gamine ».
Elle y retrace son cheminement intĂ©rieur. « Je voulais montrer quâune reconversion ne se fait pas sur un coup de tĂȘte, que ça demande de la rĂ©flexion. Ce nâest pas quitter son boulot qui est le plus dur, mais la suite. »
Un 1er tome qui appelle un autre, cette fois pour y livrer son quotidien dans son nouveau mĂ©tier et parler dâune autre transformation, celle de son compagnon converti Ă l'Ă©cologie et au dĂ©veloppement durable. « Je crois que je l'ai inspirĂ©, il se forme dĂ©sormais Ă lâĂ©coconstruction. »
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