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2 - Guignol retrouve sa maison 🎭 |
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Le trublion lyonnais peut de nouveau côtoyer les 260 marionnettes historiques de la ville de Lyon (Photo : compagnie M.A).
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Le Palais de Bondy (Lyon 5ᵉ), fermé pendant plus d’un an et demi pour travaux, rouvre aujourd'hui.
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Un peu d’histoire 🕰️ |
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Guignol est créé au début du XIXᵉ siècle par Laurent Mourguet, un canut qui ne savait ni lire ni écrire. Comme l’industrie du textile ne lui permettait plus de subvenir à ses besoins, il devient arracheur de dents.
Afin de détourner l'attention ses clients de la douleur, il utilise avant l'intervention des marionnettes issues de la commedia dell’arte, telles qu’Arlequin et Polichinelle.
En s’inspirant de son physique, de celui de ses proches et de son passé ouvrier, Laurent Mourguet donne naissance à Gnafron, puis à Guignol.
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Le symbole 🗣️ |
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Petit à petit, l'homme se concentre sur ses spectacles de marionnettes. « Il s’inspirait de l’actualité du jour pour raconter des histoires et s’élever contre les injustices subies par les petites gens », rappelle Estelle Blanquier, médiatrice du Théâtre le Guignol.
La recette fonctionne et s’exporte dans d’autres grandes villes. Au fil des années et des choix faits par Laurent Mourguet et ses héritiers, le spectacle s’adresse de plus en plus aux enfants.
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De nos jours 👇 |
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Depuis 1966, le trublion lyonnais occupe le Palais de Bondy et côtoie les 260 marionnettes historiques possédées par la Ville.
Fermé en février 2023 pour des travaux de remise aux normes, le Théâtre le Guignol rouvre ses portes. « On en a profité pour rénover la salle et repenser l’offre », souligne notre interlocutrice.
Puisque Guignol représente « un patrimoine traditionnel qui évolue », la compagnie M.A, qui anime le site, a réactualisé les thèmes abordés.
« On parle de sujets actuels, comme l’écologie. Ainsi, on revient au cœur de ce qu’est le Guignol historique : une satire politique et sociale », conclut Estelle Blanquier.
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3 - Déconstruire les clichés historiques 🔎 |
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Aux manettes de la chaine YouTube Passé Sauvage, le couple transmet également sa passion à l'écrit (Photo : Clément Duquesne).
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Lucas Pacotte et Clothilde Chamussy, archéologues, vulgarisateurs et auteurs lyonnais, dévoilent ce mercredi leur ouvrage 49 petites histoires de la Préhistoire (éditions DBS).
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La genèse 📖 |
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Formés à Lyon 2, Lucas Pacotte et Clothilde Chamussy ont découvert leur passion pour la vulgarisation scientifique durant leurs études.
Diplômée d’un master en archéologie sous-marine, Clothilde Chamussy nous explique : « Je voulais utiliser ces connaissances accumulées pour partager l’histoire autrement ».
En 2016, elle lance la chaîne YouTube Passé Sauvage (160 000 abonnés), comblant un manque sur la plateforme, avec l’appui de son compagnon.
L’esprit ludique et créatif qui caractérise leurs vidéos se reflète dans leurs ouvrages. « Nous avons voulu écrire les livres que nous aurions aimé avoir en tant qu’étudiants », ajoute ce dernier.
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L'objectif 🎯 |
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Après un 1ᵉʳ ouvrage sur l’Antiquité, les 2 archéologues lyonnais s’attaquent aux mythes et idées reçues de la Préhistoire.
« C’est une période est entourée de nombreux fantasmes », souligne Clothilde. Leur livre aborde 49 thèmes, de la maîtrise du feu aux premières sépultures, toujours dans une démarche de déconstruction des clichés populaires.
Pour Lucas, ces récits ouvrent une perspective nouvelle, loin des stéréotypes comme celui de l’« homme des cavernes ».
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L’inspiration 🦁 |
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Installés à la Croix-Rousse, où ils produisent leurs vidéos et écrivent leurs livres, Lucas Pacotte et Clothilde Chamussy reconnaissent l’influence de la ville sur leur travail.
« Lyon est une source d’inspiration au quotidien, entre le Gros Caillou, les vestiges romains et les quartiers historiques, c’est un grand terrain de jeu ! », confie Lucas.
Le couple, bien ancré sur sa colline, s’est également essayé à la littérature jeunesse, publiant Des animaux plein la tête (éditions Actes Sud) avec l’illustrateur des Pentes Éric Feres.
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4 - Les seniors disposent de leur propre « maison de jeunesse » 🏠 |
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Les activités proposées visent à lutter contre l'isolement social et à favoriser l'échange intergénérationnel (Photo : Adobe Stock).
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Le Spot Seniors du 5ᵉ arrondissement ouvre ses portes à la MJC Ménival, un espace spécialement conçu pour les personnes âgées du quartier.
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Le concept 💡 |
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Un an après le lancement de ce dispositif, 7 arrondissements lyonnais sont désormais équipés de Spots Seniors.
Destinés aux retraités souhaitant rester actifs dans leur quartier, ces espaces sont animés par des associations locales comme la MJC Ménival dans le 5ᵉ et le Centre Social Pernon à la Croix-Rousse.
Ouverts quelques demi-journées par semaine, ces lieux offrent des ateliers, rencontres, conseils pratiques et activités culturelles.
On y trouve un programme varié : discussions, cours de cuisine, sorties organisées, toutes adaptées aux envies des participants.
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Les enjeux 🤝 |
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Avec près de 80 000 habitants de plus de 65 ans (15 % de la population) et un vieillissement démographique en cours, la Ville, en partenariat avec le CCAS et des acteurs de proximité, a fait des Spots Seniors une priorité.
Ces lieux conviviaux de proximité visent à lutter contre l’isolement des aînés. Implantés au cœur de maisons de quartier dynamiques, ils encouragent également l’engagement associatif, les échanges intergénérationnels et l’accès à des informations utiles pour bien vieillir à Lyon.
La liste des 7 Spots Seniors est disponible en cliquant ici. Celui du 1ᵉʳ arrondissement, qui accueillera aussi les habitants du 2ᵉ, devrait ouvrir au début de l’année prochaine, apprend-on de la mairie.
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5 - La bonne idée : Des vêtements à louer pour un style durable 👗 |
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Un concept original se cache au 5 rue Saint-Polycarpe (Photo : Les débraillé.e.s).
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Dans le bas des Pentes, la boutique Les Débraillé.e.s propose une alternative à la mode classique en permettant de louer des vêtements tendance tout en respectant la planète.
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Les grandes lignes 👀 |
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« Liberté, Égalité, Débraillé.e.s ! » : c’est l’esprit qui règne dans l’enseigne du 5 rue Saint-Polycarpe. L’idée est d’offrir aux Lyonnaises un dressing responsable et accessible.
Avec des pièces « tendances et stylées » soigneusement sélectionnées parmi des marques locales et européennes, Les Débraillé.e.s réconcilie mode et engagement écologique.
La conviction des fondatrices ? « Chaque femme doit se sentir libre d’oser et d’adopter tous les styles qui résonnent avec sa personnalité, sans culpabiliser ».
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Comment ça marche 🛍️ |
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En souscrivant un abonnement, les clientes peuvent louer jusqu’à 3 vêtements ou accessoires par mois et les échanger autant qu’elles le souhaitent, que ce soit en ligne ou en magasin.
Plusieurs formules s’adaptent aux besoins de chacune, avec ou sans engagement, de 39,99 €/mois à 49,99 €/mois.
Les vêtements peuvent être récupérés directement en boutique ou livrés en point relais dans la région lyonnaise. Point bonus : les abonnées ont la possibilité d’acheter les articles qu’elles désirent conserver, à prix préférentiel.
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Ce qui compte 🌍 |
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Au cœur du concept, les fondatrices défendent des valeurs fortes. « Adieu la fast fashion et les diktats de la mode » : chez Les Débraillé.e.s, c’est la qualité et l’environnement qui priment.
« Upcyclés, bio ou fabrication plus locale, on privilégie les vêtements durables », soulignent-elles, assurant que chaque pièce est pensée pour durer.
Pour favoriser le zéro déchet et rassurer les plus maladroites, il est possible de souscrire une assurance : « Un bouton qui tombe, un petit accroc… On répare et on raccommode à fond ». Les pièces du moment sont disponibles ici.
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