☕️ Bonjour,

Chant, réalité virtuelle, jeux d'arcade… Il y en a pour tous les goûts dans cette nouvelle aire d'activités (Photo : Follow Park).

Jour d’ouverture pour l'aire d’activités Follow Park en plein cœur de Lille ! Dès 16h aujourd'hui, elle dévoile aux familles, groupes d’amis et entreprises une expérience immersive dans ses 5 quartiers de jeux.

Le projet 🕹️

• Follow Park s’étend sur 4 200 m² dans la galerie des Tanneurs. Le site est découpé en 5 espaces : futuriste, Jules Vernes, Broadway, voyage intemporel et japonais. « La thématisation est poussée », explique Kevin Tripon, directeur du lieu.

• Les concepteurs du projet - dont les travaux ont commencé il y a 1 an - ont cherché à créer de « l’émerveillement » chez les visiteurs. 

• L'offre a été conçue pour convenir à tous les publics, dès 8 ans. « Vous venez à 4 ou 5 et vous arrivez à faire plaisir à tout le monde », sourit le directeur.

Qu'y faire ? 🎤

• Chaque quartier propose des activités. Vous êtes plutôt chant ? Direction Broadway. « Dans cette salle, on peut alterner entre karaoké et quiz », précise Kevin Tripon.

• Vous préférez les sensations fortes ? En route vers le quartier futuriste pour entrer dans une arène en réalité virtuelle, « en immersion totale, où l'on ressent la chaleur et le vent et où vous avez un simulateur de rallye », décrit notre interlocuteur.

• Pour les férues d’aventure, rendez-vous du côté de l’action game : 28 salles de défis à relever qui feront appel à votre déduction ou votre habileté.

• Si l’équipe de Follow Park ne veut pas catégoriser le lieu comme salle d’arcades, cette activité est également proposée.

En pratique 💳

• Les prix commencent à 90 centimes pour l’arcade, la moins chère, et s’élèvent à 15,90 € pour 1 h d’action game. Le karaoké-quiz se paye aussi à l’heure. Le reste est débité à la partie.

• Vous chargez le montant de votre choix sur une carte à passer devant le lecteur du jeu sélectionné dans n’importe quel quartier. Elle donne aussi accès à toute la partie restauration et bar.

• Follow Park ouvre tous les jours : lundi, mardi, jeudi et vendredi de 16h à 23h et dès 11h mercredi, samedi et dimanche. Rendez-vous au centre commercial les Tanneurs, 5 rue du Sec Arembault, à Lille.

Tous les secteurs sont ouverts au micro-entreprenariat (Photo : Adobe Stock). 

La Maison Réa’gir à Roubaix accueille aujourd’hui un événement dédié au statut d'auto-entrepreneur, qui séduit de plus en plus.

Ce qui se passe 🚩

• L’atelier est consacré au micro-entreprenariat, entreprise portée par une seule personne. Ce statut juridique est de plus en plus populaire. Si vous vous interrogez sur la pertinence dans votre projet, c’est l'occasion de clarifier vos doutes.

• Vous apprendrez comment déterminer si votre chiffre d’affaires potentiel correspond aux plafonds autorisés. Et, vous découvrirez comment la TVA est gérée dans ce régime.

• Y aller : 194/196 rue des Arts, à Roubaix. De 14h à 16h. Gratuit sur inscription.

Le contexte 📈

• « Chaque année, 60 % des sociétés créées sont portées par le régime de la micro-entreprise”, indique Jean-Philippe Belland, directeur de l'Adie Hauts-de-France (association d’accompagnement et de financement).

• Sur le territoire de la MEL, le micro-entreprenariat touche davantage les secteurs de prestation de services, des commerces ambulants, des transports, de l’artisanat et de l’hôtellerie-restauration.

• Il séduit majoritairement les moins de 30 ans, qui représentent 38 % des micro-entrepreneurs, et les femmes qui sont 34 %.

Entre les lignes 🧑‍💼

• L’Adie fêtait ce mois-ci les 15 ans de la mise en place du statut du micro-entreprenariat dans la région.

• « Il permet de lever les freins économiques et la complexité administrative. Mais aussi de tester une idée sans prendre trop de risque, avec la possibilité de s’agrandir par la suite », précise Jean-Philippe Belland. 

• Être auto-entrepreneur s'ouvre ainsi aux personnes issus de quartiers prioritaires ou à celles non diplômées. « Il faut donc continuer à démocratiser ce statut », conclut-il.

Le Musée des écoles de Lille se situe au 2 rue Frédéric Mottez (Photo : Musée des écoles). 

Aujourd'hui, le Musée des écoles vous invite à une visite intergénérationnelle sur ses bancs pour un retour dans l’enseignement des années 1930.

Le concept ✒️

• Grands-parents (ou parents) et petits enfants participent à une visite guidée et animée par un maître d’autrefois, pour (re)découvrir l’école du début du XX^e siècle.

• Après une présentation du lieu et des explications sur sa construction ainsi que sur les conditions de vie d’antan, les "élèves" entrent dans la 1^re salle d’exposition. Cantine et armoire à curiosité sont à découvrir.

•  Le saviez-vous ? « Les élèves buvaient de la bière à la cantine jusqu’en 1956 », indique Michel Bodin, responsable du musée.

• Puis, les visiteurs s’installent dans une salle de classe. Au programme : mobilier d'époque et exercice d'orthographe où « ils doivent retrouver 35 fautes dans un texte », explique-t-il.  

• Après la correction, place à un goûter avec quatre-quarts, sirop d’orgeat ou encore carambar.

Zoom sur 🧑‍🏫

• L'association Le Denier des écoles laïques, fondée en 1979, vise à équiper les écoles en livres, organiser des voyages pour les enfants et préparer l’opinion publique aux lois Jules Ferry.

• En 1989, elle lance le "Civic-Tour" pour améliorer les connaissances civiques des élèves. En 1995, Jacques Naveaux, un enseignant, crée le musée au 4 rue Frédéric Mottez pour sauvegarder les matériaux scolaires voués à être jetés avec l'apparition des commissions de sécurité.

• À la fin du confinement, l'écomusée déménage dans les locaux de l'ancienne école Ruault de la fin du XIX^e siècle. Il dispose de plus de 5 000 livres et manuels scolaires.

En supplément 📔

• Le site accueille aussi l’exposition permanente Lire autrefois, composée de cahiers d’écriture illustrés. 

• 2 expositions temporaires sont aussi programmées : Les 40 ans de la libération de Lille et Les 170 ans de Narcisse, le P’tit Quinquin.

Y aller : 14h à 16h15 au 2 rue Frédéric Mottez, à Lille. Tarifs : 5 € par adulte et 2 € par enfant de 6 à 11 ans (pas de lecteur de carte bleue). Réservation au 07 66 90 03 29.

À Wasquehal, une douzaine de personnes vit dans des habitats partagés créés par R’éveil (Photo : R'éveil).

L’association R’éveil propose soutien, écoute et activités aux personnes qui ont subi des traumatismes cérébraux ainsi qu'à leurs proches. 

La genèse 🐣

• Myriam Cattoire a fondé cette association en 1995 pour accompagner les personnes victimes de traumatismes crâniens ou de lésions cérébrales.

• Elle a décidé d’agir suite au traumatisme crânien subi par son mari après un accident de la route, quelques mois après leur mariage. « On m’avait alors expliqué qu’il n’y avait rien après le coma », explique-t-elle. 

• La structure est donc là pour « changer l’image du coma et des cérébro-lésés auprès du public et des administrations ». 

• Notre région est particulièrement concernée, 1 000 personnes cérébro-lésées et traumatisées crâniennes sont accueillies chaque année au centre hospitalier de Lille.

Ce qui compte 👂

• L’association R’éveil propose écoute et entraide au sein de 3 espaces, les GEM (Groupement d’Entraide Mutuelle) à Wasquehal, Valenciennes et Liévin, où les personnes et leurs aidants peuvent se retrouver dans un cadre bienveillant.  

• « On propose des jeux de société, des cours de cuisine, de peinture. En ce moment, on monte même une exposition. Il y a une vraie vie sur site », indique Laurie Leuliette, responsable du GEM de Wasquehal et fils de la présidente. Les espaces organisent également des sorties (concerts, cinéma, bowling…) et même parfois des vacances.

  
  

Des lieux de vie 🏡

• En 2015, l’association a décidé d’étendre ses activités en proposant 2 lieux d’habitat partagé à Wasquehal. « Pour l’un d'entre eux, nous avons racheté l’ancienne ferme Jovenaux », souligne Laurie Leuliette qui dirige l’habitat partagé depuis 8 ans. 

• À l’époque, il n’y avait rien, l’association a dû tout reconstruire. Le nouvel endroit se compose de 2 studios et d’un logement collectif pour 4 personnes qui s’articulent autour d’une cour.  

• « C’est une colocation mais au lieu d’être pour des étudiants, elle est pour des personnes cérébro-lésées qui peuvent se faire épauler par des auxiliaires de vie », commente notre interlocuteur.