☕️ Bonjour,

Guillaume Ploussard et Jean-Baptiste Beauval ont créé la start-up AIMED 2, qui développe l’application Betty. Ils ont levé 1,2 million d’euros cet été et lancent un partenariat avec l'association française d’urologie.

Deux chirurgiens urologues toulousains, Guillaume Ploussard et Jean-Baptiste Beauval, ont créé voici un an l’application Beety.care, qui propose gratuitement une prise en charge du patient, avec des rappels, des conseils et des informations. Ils présentent aujourd’hui au Congrès français d’urologie à Paris leur concept qui permet de suivre un malade qui s'apprête à avoir une opération.

Comment avez-vous pensé cette application ? ⚕️

• « Le but est d'améliorer le parcours de soins autour d'une opération: avant, pendant et après pour améliorer l'expérience patient et réduire les complications chirurgicales. »

• « Un patient mieux informé et mieux préparé à une opération va mieux la vivre et réduire son risque de complication. Cela tient à des conseils, une préparation physique, l'arrêt du tabac, des exercices respiratoires, des informations… C'est vraiment de l'éducation thérapeutique. »

• « L'idée, c'est de faire des choses assez simples avec un parcours automatisé, chronologiquement. Le patient s’enregistre avec France Connect. Il reçoit des notifications, des contenus, en fonction de sa maladie. Par exemple, s’il a rendez-vous avec l'anesthésiste, il recevra, deux jours avant, la liste des examens qu'il doit ramener. » 

• « L’application a deux interfaces : une pour les patients, l’autre pour leur chirurgien. Cela permet de fluidifier le parcours, de réduire l’administratif et de diminuer les risques. »

Quel est le bilan depuis un an ? 📶

• « Sur environ 400 patients et 70 chirurgiens, on constate une réduction des complications de moins de 30%. Une réduction du nombre de réhospitalisations pour des complications est du même ordre. »

• « Les patients sont plus satisfaits de leur parcours de soins. Et une étude médico-économique montre que, pour le système de soins, les coûts sont réduits de 900€ par patient parmi ceux qui avaient l'application. »

Qu'aimeriez-vous ajouter à l’application❓

• « Nous souhaitons déposer une demande de remboursement par la Sécurité sociale de ce dispositif médical, au titre de ce qu'on appelle la thérapie numérique. Car actuellement, l’application est gratuite, mais la start-up en supporte les coûts. »

Une exposition de la photographe Férial Abdallah-Khodja sera présentée à la Médiathèque de Labège et d’Escalquens. On y retrouvera des clichés sur ses expéditions autour du cercle polaire (Crédit : Férial).

Le festival Terres d’ailleurs revient pour sa 16^e édition. Il met en valeur les voyages et aventures scientifiques que soit au Botswana pour faire de l'archéologie, dans l’Arctique ou l’Antarctique avec des océanographes ou au Japon pour étudier les macaques. Des projections, des rencontres, une exposition, des ateliers de carnets de voyage sont prévus jusqu'au 24 novembre et même un prix littéraire qui distingue des récits de voyages, d’aventures ou d’explorations publiés dans l’année.

À propos 🏞️

• À partir d'aujourd'hui et jusqu'au 24 novembre, le festival Terres d’ailleurs invite des scientifiques, écrivains, artistes et documentaristes à présenter leurs regards et leurs expériences au Muséum de Toulouse.

• Cette année de nombreux rendez-vous sont organisés "hors les murs" du Museum : aux médiathèques José-Cabanis, d’Esqualquens, de Labège, de Sainte-Foy-d’Aigrefeuille, de L’Union…

• L’occasion pour le public de rencontrer des voyageurs partis à la découverte de paysages et de peuples aux cultures plurielles et ancestrales, à l'autre bout du monde parfois.

• « Nous avons voulu garder un aspect scientifique, on a essayé de faire en sorte que chaque chercheur invité représente un type de science », indique Aurélie Mischel-Barbassa, chargée de projet et de communication à l'association de médiation Délires D’encres qui œuvre pour la diffusion de la culture scientifique par le livre et l' audiovisuel.

Elle l’a dit 🗣️

• « L'objectif est de rendre la culture accessible avec un événement pour tous les publics puisque nous nous adressons autant aux scolaires, de la maternelle au lycée, qu’aux plus grands, avec des conférences en médiathèque », développe celle qui s'occupe de l'organisation et la gestion de l'événement.

• « Les différentes expéditions présentées ont pour volonté de s'interroger sur notre place sur terre avec le dérèglement climatique. Une manière d'éveiller les consciences en montrant pourquoi la recherche est importante ».

• « D’ailleurs, contrairement aux autres années, nous avons fait le choix de ne plus avoir de thématique. Ça nous permet de ne pas se fermer et de rendre le festival plus riche ».

Le programme 📋

• Le programme de ce festival se veut varié avec des projections-rencontres, conférences, tables rondes, ateliers, etc. La plupart des événements sont accessibles librement, d'autres nécessitent des réservations comme les ateliers (20 €).

• Jusqu'au 20 décembre a lieu une exposition de la photographe Férial Abdallah-Khodja, spécialiste des expéditions autour du cercle polaire qui présente 24 photos sur la faune et de la flore dans ces latitudes extrêmes.

• Ce soir, à 20h30, la projection du documentaire Une Année Féroïenne permettra de découvrir la vie des habitants des Îles Féroé suivie d’une rencontre avec son réalisateur Lucas Frayssinet.

La statue de Jean Jaurès est sur la place Charles-de-Gaulle, derrière le Capitole. D’autres effigies sont à proximité : une représentation dans une peinture de la salle des Illustres, sous la galerie de la place du Capitole ou encore un buste dans le bureau du maire (Crédit : Ch. Poullain).

Pour se souvenir des endroits de Toulouse qui ont marqué la vie de Jean Jaurès, l’association des Amis de Jean Jaurès a imaginé un parcours dans la ville. Une jolie façon de marquer le 100^e anniversaire de sa panthéonisation. Petite revue des lieux où est passé ou travaillé l'ancien député.

Pour bien comprendre 👇

• « C’est un travail entamé sur plusieurs mois avec la municipalité et la métropole, explique Rémy Pech, président de l’association Les Amis de Jean Jaurès. Il s’agissait de marquer la présence de Jaurès dans cette ville. »

• Bien sûr, il y a la station Jaurès, les allées éponymes et l’université, mais savez-vous où il vécut et travailla ? L’association le sait et partage ses connaissances sur un dépliant indiquant un parcours dans la ville rose.

• Tout commence par l’ex-façade de l’appartement de la famille Jaurès, au 20 place Roger Salengro. « Il y vivait avec sa femme Louise et sa fille Madeleine », renseigne Rémy Pech.

Ce qu’il faut savoir 🔴

• Le président ajoute : « Il a travaillé comme professeur de philosophie à la fac des lettres. Mais lorsqu’elle était rue Rémuzat ».

• Il y a aussi la Bourse du travail inaugurée par Jaurès en 1892. Ou encore le réfectoire des Jacobins qui accueillit le congrès du parti socialiste en 1908.

• « Jaurès est toujours resté lié à Toulouse avec collaboration hebdomadaire à la Dépêche. » D’où un arrêt à l’ancien siège entre les rues Alsace Lorraine et Rivals.

En supplément ➕

• 2024 marque aussi les 110 ans de sa mort, car Jean Jaurès fut assassiné le 31 juillet 1914 à Paris, par un étudiant nationaliste. Ses idées perdurent, aussi la soirée hommage prévue vendredi (18h) à l’Hôtel de Région s'intitule Jaurès est vivant !

•  Le lendemain, samedi, une fresque de l’artiste Rémy Tournier sera inaugurée à 14h, au 38 rue Roquelaine, à l'ancien siège du journal Le Midi socialiste.

• « Et nous irons poser une petite plaque sur l’ancien bureau de Jaurès au Capitole ! ». C’est important aux yeux de Rémy Pech : « C’est le seul moment où Jaurès a exercé un rôle exécutif ». Il fut élu conseiller municipal de Toulouse en 1890 et adjoint au maire chargé de l'instruction publique jusqu'en 1893.

• Puis le 28 novembre, le Conseil départemental organisera une conférence ciné-débat à 19h au pavillon République, Jaurès avec nous pour changer le monde.