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Et aussi : Au coeur de la musique celtique ; Chauffage durable ; Les Rigolettes nantaises…
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l'Essentiel | Nantes


⏱️ Temps de lecture : 5 minutes soit 1 730 mots

☕️ Bonjour,

 

🌦️ Météo : Temps nuageux et doux avec des risques d'averses ( Max : 20° . Min : 15°).


🚗 Trafic : Dans le cadre du rééquilibrage du lit de la Loire, circulation alternée pour les voitures le long de la promenade de Bellevue à Sainte-Luce-sur-Loire jusqu'au 7 décembre. Aménagement d’un cheminement piéton.

 

1 - L'info du jour : Nantes Métropole s'engage en faveur du chauffage durable 🔥

l'Essentiel | Info du jour

Le bois issu de ressources locales va servir à alimenter la chaufferie (Photo : Adobe Stock).

Dans le cadre de l'aménagement d'un nouveau réseau de chaleur sur le site de Mazaire à la Chapelle-sur-Erdre, une réunion publique d'information est organisée ce soir. 


LE CONTEXTE

  • Face aux enjeux de réchauffement climatique et de transition énergétique, la Métropole développe une politique volontariste en matière d'infrastructures de chaleur renouvelable, véritable levier d’action de son Plan Climat Territorial. 

  • Elle souhaite réduire de 50 % les émissions de CO2 par habitant d’ici 2030 et atteindre 100 % d’énergies renouvelables et récupérables d’ici 2050.

  • Aujourd’hui sur le territoire métropolitain, 7 réseaux de chaleur parcourent 150 km de souterrains. 

  • Ils chauffent environ 41 000 logements dont 25 000 sociaux sur les 320 000 habitations de la métropole ainsi que de nombreux équipements publics (sport, éducation, santé, tertiaire...). 

  • La ville qui se veut exemplaire en la matière a déjà investi 115 M€ entre 2005 et 2019.

  • 5 nouveaux réseaux doivent voir le jour : Thouaré-sur-Loire et La Chapelle-sur-Erdre fin 2026, Saint-Herblain Centre Bourg et Indre, prévus pour fin 2027 et La Beaujoire, Route de Paris mis en service d’ici fin 2030.

DANS LES FAITS 🪵

  • À La Chapelle-sur-Erdre, le nouvel équipement a pour objet d’alimenter à 80 %, par le biais d'une chaufferie biomasse collective, 6 bâtiments.

  • Il s'agit du groupe scolaire et halle de sports de Mazaire, du complexe sportif Canzillon, du JAM, du Point-Info-Jeunesse, du Village solidaire, ainsi que du collège le Grand-Beauregard.

  • La chaufferie bois, alimentée par des ressources locales, sera implantée dans un local à construire d’environ 115 m2 au centre du site de Mazaire. Les travaux doivent débuter à l'automne 2025.

  • L'objectif est d'économiser 170 tonnes de CO2 par an.

MAIS AUSSI 💡

  • D'autres sujets pourront être abordés ce soir, comme « le contrôle de la qualité de l’air, l’approvisionnement en bois, l’insertion urbaine et paysagère de la chaufferie », précise la municipalité. 

  • À la suite de cette réunion publique, 2 ateliers vont se dérouler les samedis 16 et 30 novembre, de 9h à 16h30. 

Rendez-vous à 19h, à la salle du réfectoire de l’école élémentaire La Lande de Mazaire au 2, rue de la Hautière.

2 - Le CHU recrute 📣

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L'hôpital a besoin de personnel pour assurer son bon fonctionnement (Photo : Adobe Stock).

Un job dating a lieu aujourd’hui de 9h à 17h au centre hospitalier. L’occasion pour les candidats de découvrir la diversité des métiers qui y sont exercés.



  • Au cœur de la métropole nantaise, le CHU de Nantes se positionne, avec près de 13 000 collaborateurs et 1 000 recrutements par an, comme le 1er employeur de la région. 

  • Ce sont 160 métiers qui se trouvent représentés au sein de cette infrastructure.

  • Cette dernière n’échappe pas aux difficultés d'embauche notamment du côté des aides-soignants et infirmières mais pas uniquement.

  • « Il n’y a pas que dans le secteur du soin où nous avons des besoins permanents. Nous recherchons aussi des professionnels de la restauration, des plombiers, des agents administratifs, de maintenance, de blanchisserie…  », souligne Luc Olivier Machon, directeur des ressources humaines au CHU. 

  • Ces métiers tertiaires et techniques contribuent eux-aussi au bon fonctionnement de l’hôpital, en favorisant une meilleure prise en charge des patients. Ce job dating permet de leur donner de la visibilité



  • Le CHU de Nantes cherche donc à attirer des personnes de tout profil.

  • Toute la journée à l'hôpital Saint-Jacques dans le bâtiment Providence, les candidats peuvent échanger avec les recruteurs sur leurs aspirations, les offres à pourvoir et les conditions de travail afin de se projeter plus facilement. Les postes proposés sont ouverts aux personnes en situation de handicap.

  • « Nous souhaitons simplifier au maximum nos processus de recrutement. Si des candidats munis d’un CV ont un profil convaincant, les chargés de recrutement présents peuvent leur proposer une promesse d’embauche immédiate. »



  • Composé de 9 sites, le CHU de Nantes constitue un pôle d’excellence de référence au niveau régional. Il délivre des soins courants et de proximité aux 800 000 habitants de la métropole Nantes-Saint-Nazaire.

  • Situé sur la rive sud de la Loire, un nouvel hôpital doit être livré en 2027, pilier du futur quartier de la santé, un projet de dimension européenne qui va accueillir universitaires, chercheurs et start-up

  • Avec 1 743 lits, le nouveau centre hospitalier va proposer 64 % de séjours en ambulatoire dans un environnement plus moderne, connecté, écologique et confortable, tant pour les patients que les professionnels.

3 - Une herboristerie paysanne s'installe à Nantes 🌱

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Le couple propose ses récoltes de plantes séchées au comptoir (Photo : Adobe Stock).

Virginie et Xavier viennent d’ouvrir leur boutique, rue du Maréchal Joffre à Nantes. Cela fait 12 ans que ces 2 producteurs de plantes vendent sur le marché de la Petite Hollande.



  • Redonner une nouvelle santé à leur clientèle, trouver la racine de leur problème, donner des conseils personnalisés, c’est ce qui passionne le couple.  

  • En 2011, Virginie, ancienne salariée dans le conseil en énergie renouvelable, se reconvertit dans la production de plantes

  • Elle et son compagnon montent leur exploitation à Notre-Dame des Landes, afin de vendre sur les marchés.



  • Les boutiques d’herboristerie connaissant de plus en plus d’engouement à Nantes, Virginie et Xavier décident eux aussi de tenter l’aventure.

  • Ils viennent de trouver leur local dans Saint-Donatien, quartier très animé de la ville. « C’est un peu celui de ma jeunesse », confie Virginie. 

  • Locataires de l’association Le Lieu Naturo, ils partagent la boutique avec un cabinet de consultation en naturopathie

  • En plus de ses plantes, le couple travaille en direct avec des producteurs bio et locaux, « alors que beaucoup d’herboristeries commandent à des grossistes », souligne Virginie. 



  • La plupart de leurs clients viennent pour des problèmes de sommeil ou de digestion . « On répond à des soucis de fonctionnement pour lesquels on ne trouve pas de cause. On va les aider au niveau de leur symptôme, à modifier leur hygiène de vie, comme l’addiction au sucre, le stress », détaille l’herboriste.

  •  La boutique propose donc des tisanes en infusion, des extraits de plantes et de bourgeons, des huiles essentielles

  • Elle dispose également d’une gamme de cosmétiques, de CBD, d’algues, de miels et propolis

  • Virginie compte diversifier son offre et proposer des épices issues du commerce équitable ainsi que des des compléments alimentaires.

Découvrir : 84 rue Maréchal Joffre, du mardi au samedi de 11h à 14h et de 15h à 19h. Sur le marché de la Petite hollande le samedi matin.

4 - Une pincée de Celte et un souffle d'Eire 🎻

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Les danseuses de Nantes Irish Dance font partie du spectacle Automne Celtique (Photo : Nantes Irish Dance).

L'espace culturel Capellia vous invite à vivre ce soir à 20h30 un Automne Celtique flamboyant. 35 artistes vous plongent dans les rythmes entraînants des danses et musiques traditionnelles des pays celtes. 



  • La Chapelle-sur-Erdre prend des airs d'Irlande et va voir la vie en vert

  • Durant 2 h, ce spectacle orchestré par le Gaelic Club, qui regroupe depuis 2018 des associations passionnées par l'univers celtique, vous fait voyager au pays des leprechauns. 

  • Il alterne danses, musiques typiques chantées dans les pubs et instruments traditionnels.

  • « C'est la 2e fois que nous nous produisons en formation complète, compte tenu de l'engouement du public. D'autres prestations sont prévues l'année prochaine également », souligne Patrick Pilard, membre du Gaelic Club.

  • Ce ballet celtique d'envergure « nécessite une logistique conséquente, tant sur l'organisation des répétitions pour coordonner tout le monde que sur l'orchestration du son et des lumières par des techniciens professionnels ».



  • « La force de cette création réside dans sa variété, le spectateur assiste à de nombreux tableaux », insiste notre interlocuteur. Plusieurs groupes se produisent sur scène.

  • Les Caledonians se font les ambassadeurs des mélodies folk aux sons du violon et de la harpe, sur lesquels viennent s'insérer les chorégraphies des danseuses de la troupe de Nantes Irish Dance

  • « Nous proposons également des orchestrations originales qui mélangent guitaristes, synthétiseurs et sonneurs sur des airs plus modernes, auxquels se rajoutent les cornemuses et caisses claires de pipes bands. » 

Y aller : 9 chemin de Roche Blanche. 12 € adulte et 7 € enfant. Réservations ici.

5 - La question : D’où viennent les Rigolettes nantaises ? 🍬

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Ces bonbons célèbrent l'art de vivre à la Nantaise (Photo : Rigolettes nantaises).

Dans la rue principale pavée de la cité des Ducs, au 26 rue de la Marne, une façade ne passe pas inaperçue : celle de la confiserie Charles Bohu, une institution vieille de 120 ans



  • Cet écrin abrite un trésor du patrimoine gastronomique de la ville. Il suffit de pousser la porte pour pénétrer dans une caverne d’Ali baba pleine de bonbons.

  • Mais pas n’importe lesquels : il s'agit des Rigolettes confectionnées suivant une tradition originelle.

  • Rectangulaires, bombées, colorées et sucrées, ces délices régalent les papilles des petits comme des grands depuis un siècle

  • C’est en 1902 que le confiseur nantais Charles Bohu imagine une recette encore plus tendre et savoureuse que le berlingot : une gourmandise dotée d’une fine coque de sucre cuite à la vapeur et fourrée d’une pulpe de fruits (ananas, cassis, citron, framboise, mandarine). 

  • Il en dépose la marque en 1908. Les fruits étant des produits précieux à l’époque, la Rigolette se trouvait alors réservée à la bourgeoisie nantaise.



  • Il fallait bien donner un nom à cette nouvelle friandise onctueuse et croquante à la fois.

  • Lettré et amoureux de l’opéra, Charles Bohu décide alors de baptiser son invention du nom de sa chatte Rigolette, directement inspiré de Rigoletto, l’opéra de Verdi.

  • Depuis, certaines rumeurs racontent qu’à la nuit tombée, parfois, des chats se transforment en bonbons



  • Si la vitrine met en avant de délicieuses confiseries, l'œil se trouve également attiré par les somptueuses mosaïques bleues et jaunes qui ornent le magasin.

  • Cette magnifique création est attribuée à l’artiste Isidore Odorico (1893-1945), un Italien qui vivait à Rennes et possédait une succursale à Nantes. Elle fait partie des joyaux du patrimoine nantais.

Revue de presse 🗞


Alors que le muséum d’histoire naturelle doit faire l’objet d'une réhabilitation, le vivarium lui va fermer définitivement au 6 janvier 2025, annonce Presse Océan. Le manque de personnel qualifié, l’évolution des mentalités et les normes en sont les principales causes.



Après le pont Anne-de-Bretagne, c’est celui Aristide-Briand qui va faire l’objet de travaux de rénovation (anti-corrosion) courant de l’année 2025, rapporte Actu Nantes. Des fermetures ponctuelles sont envisagées.

Les idées sorties de l'Essentiel 💡

Retour aux sources 🎭

C’est le titre du nouveau spectacle de Maxime Gasteuil, qui renoue avec ses origines bordelaises. Il évoque sans détour le cap de la trentaine, les relations avec la famille et ses parents, toujours avec beaucoup d'humour


🕒 20h.

📪 Zénith de Nantes Métropole, Saint-Herblain.

💶 25 à 49 €. Réservations ici.

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Face à la mort 🪦

Cette exposition place la Faucheuse sous le prisme de la science à travers l’approche pluridisciplinaire des biologistes, des physiciens, des neurologues, des ingénieurs ou des archéologues. Ces derniers s’emparent de ce phénomène, et vous invitent à regarder la mort en face


🕒 13h30 à 18h.

📪 Espace Cosmopolis, 18 rue Scribe.

💶 Gratuit.

Direction de la rédaction :Jean-Marc Paillous avec Emmanuelle Magne, Dany Laforge.
Rédactions en chef : Chloé Chamouton à Nantes ; Lucile Gélébart à Paris ; Julien Chaillou à Rennes ; Perrine Honoré à Bordeaux ; Charline Poullain à Toulouse ; Frédéric Dubessy à Marseille ; Sailesh Gya à Strasbourg ; David Pagès à Montpellier ; Léo Mourgeon à Lyon ; Fabien Pigalle à Nice; Jessica Chaine à Toulon.


👋

À demain !

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