☕️ Bonjour,

Christian Astolfi a déjà publié plusieurs romans, notamment chez Flammarion, avant de rejoindre la maison d'édition Le Bruit du monde (Photo : Le Bruit du monde). 

Rendez-vous aujourd’hui, à 18h30, à la librairie Charlemagne de Toulon pour une rencontre avec Christian Astolfi, un écrivain au parcours atypique, originaire du Var. Son dernier ouvrage, L’œil de la perdrix, publié au Bruit du monde, a pour décor le Toulon de la fin des années 50. 

Entre les lignes 📒

• Christian Astolfi participe aujourd’hui à 18h30 à une rencontre littéraire organisée par la librairie Charlemagne, à Toulon. Il y présente son dernier roman intitulé L’œil de la perdrix, publié au Bruit du monde. 

• « C’est l’histoire d’une rencontre entre deux femmes immigrées dans le quartier de la Rode, à Toulon, raconte l'auteur. « Rose, la narratrice, est Corse. Farida, elle, est une Française musulmane d’Algérie, qui vit dans le bidonville de ce quartier. Les deux femmes vont se lier d’amitié. » 

• Pour ce roman, Christian Astolfi a puisé dans ses souvenirs d’enfance. « Je me souviens qu’on me disait de ne surtout pas aller dans ce bidonville qui a réellement existé », précise-t-il. Quant au personnage de Rose, il est inspiré de sa grand-mère toulonnaise. 

Bio express ⚓

• Né à Toulon en 1958, Christian Astolfi quitte l’école à 16 ans. Il travaille quelque temps à l’arsenal avant de reprendre des études. Après une expérience dans le domaine de l'ergonomie, il devient conseiller principal d’éducation, d’abord à Marseille puis au lycée Bonaparte à Toulon. Il vit désormais à Marseille. 

• Son premier roman, Les tambours de pierre, est publié en 2007. 

• En 2022, sort De notre monde emporté, qui traite de la désindustrialisation des années 80 avec pour personnages principaux les ouvriers des chantiers navals de La Seyne-sur-Mer. Un succès puisqu'il a obtenu, entre autres, le prix France Bleu - Page des libraires 2022. 

Il a dit 🚨

• « C’est en visitant une exposition de photographies sur les bidonvilles du monde aux Rencontres d’Arles que le souvenir de celui de Toulon m’est revenu. J’ai eu envie d’écrire à partir de là. » 

• « Se mettre dans la peau d’une femme pour écrire peut-être dangereux. J’ai fait attention à ne pas faire d’impairs. » 

• « Le livre est en sélection pour le prix Gisèle Halimi. J’en suis très honoré par rapport à ce que représente Gisèle Halimi dans l’histoire des droits des femmes. » 

• « C’est fondamental de rencontrer les lecteurs. Une fois le livre sorti, il leur appartient et j’aime échanger avec eux sur l’histoire, le style… Remettre en question l’écriture… Ces moments me permettent de mieux connaître ce que j’écris. » 

Un outil d'intelligence artificielle, pour aider ceux qui n'osent pas parler directement à leur médecin, a été mis au point par la Communauté professionnelle territoriale de santé (Photo : Adobe Stock). 

Les membres de la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) Toulon littoral se rassemblent pour une soirée formation dédiée à la vaccination. Si cette soirée est privée, leurs missions, elles, doivent être connues de tous. Et leur dernière innovation aussi. Il s’agît d’un robot doté d’intelligence artificielle qui vient en aide aux patients. 

De quoi parle-t-on ?💡

• La Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) Toulon littoral est une association qui réunit les professionnels de santé.

• Parmi ses missions, il y a l’amélioration de l’accès aux soins de la population via différents moyens. L’innovation en fait partie puisque le CPTS a mis au point un outil d’aide aux personnes ressentant des problèmes de santé mentale ou d'addiction.

• Il s’agit d’un robot automatisé fonctionnant grâce à l’intelligence artificielle qui se révèle être doté d’empathie et d’un grand sens de l’écoute. Il conseille et oriente les personnes qui le sollicitent vers une prise en charge efficace. 

• Les personnes qui ont du mal à exprimer leurs problèmes auprès de leurs proches ou de leur médecin peuvent s'en saisir. « Grâce à l’intelligence artificielle, les réponses sont formulées au cas par cas », précise Julien Autheman, président de l'association.

• Pour y accéder, il suffit de cliquer sur ce lien.

À propos 🪡

• Environ 300 adhérents forment la Communauté professionnelle territoriale de santé. Ils sont issus de toutes les professions médicales. 

• Ils répondent à des missions de service public : améliorer l’accès aux soins, mettre en place des dispositifs pour la continuité des soins en cas de crise sanitaire, mener des actions de prévention, etc.

• Ils se réunissent régulièrement autour de thématiques particulières, pour s’informer et se former, comme c’est le cas ce soir sur le sujet de la vaccination. 

Jean-Pierre Blanc a fondé en 1986 le Festival international de mode, de photographie et d’accessoires, à Hyères-les-Palmiers (Photo : Luc Bertrand). 

La 39° édition du Festival international de mode, de photographie et d’accessoires, à Hyères-les-Palmiers, débute aujourd'hui et dure jusqu'à dimanche. Depuis 1986, cet événement consacré à la création ne cesse de prendre de l’ampleur. Son fondateur, le Hyérois Jean-Pierre Blanc, directeur de la Villa Noailles, ressent toujours autant de stress mais aussi beaucoup d’enthousiasme et d’impatience à l’heure des derniers préparatifs et du lancement. Il revient sur les débuts du festival et présente les temps forts de cette édition 2024, gratuite et ouverte à tous. 

Le festival a presque 40 ans. Quel regard portez-vous sur ces années ? 🔍

« Cela fait presque 40 ans que le Festival de mode, de photographie et d’accessoires existe, mais il est chaque année différent. C’est un festival particulier. Les gens, que ce soit le public, les professionnels, les créateurs en attendent à tout point de vue, beaucoup. Et c’est un festival qui a pris énormément d’ampleur, localement nationalement et internationalement. C’est dû au travail, mais aussi à la chance, aux rencontres, à la concordance des choses qui font que ça existe et que ça marche. Ce que je trouve dingue, encore aujourd’hui, ce sont les dix premières années avec le défilé de John Galliano seulement 4 ans après la création du festival, Viktor & Rolf qui gagnent le grand prix en 1993, Karl Lagerfeld qui vient à Hyères en 1995 pour photographier la Villa Noailles… Tout s’est fait au feeling, avec les tripes et le cœur. S’il le fallait, je referai à peu près tout pareil. »

Que devons-nous attendre de cette édition ? 📰

« Les 3 sélections, mode, photographie et accessoires sont très bonnes. C’est très émouvant de voir ces jeunes créateurs et de se dire que certains traversent le monde pour participer au Festival. Ils ont des prix à leur disposition qui sont incroyables et ont déjà tout gagné en venant ici. J’aime beaucoup le fait d’avoir 3 jeunes présidents de jury cette année, Nicolas Di Felice, président du jury mode, Coco Capitán pour la photographie et Achilles Ion Gabriel pour les accessoires. Ils offrent une énergie qui représente ce qu'est la création contemporaine d’aujourd’hui. Ce sont des gens engagés et le festival l’est aussi. La culture, c’est la liberté, et c’est important pour nous de rappeler ce message. Le festival est ouvert à tous et gratuit. Alors oui, il y a énormément de monde attendu. De nombreuses surprises aussi avec des concerts, des dédicaces, des performances. Dans festival, il y a fête. C’est une fête de la mode. »

Quelle place est faite aux talents locaux ? 💍

« Un festival important comme le nôtre se doit de soutenir les gens de talent qui travaillent localement et encore plus particulièrement cette année car nous travaillons avec la Ville de Hyères et la Métropole Toulon Provence Méditerranée à la création d’un Centre national de la mode à Hyères-les-Palmiers. C’est donc notre mission de rassembler les bonnes énergies et de les présenter. On a donc proposé que les marques créatives et commerciales implantées dans et autour de la métropole, comme American vintage, Molly bracken, Natif ou encore des créateurs installés sur le parcours des arts à Hyères soient présentes dans un showroom qui se déroulera à la Villa romaine, vendredi et samedi. C’est la première fois que nous le faisons. Nous sommes très heureux de proposer à ces marques de participer à ce festival, de rencontrer des gens et d’y puiser des énergies. »