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2 - Des traversĂ©es piĂ©tonnes sĂ©curisĂ©es dans le centre-ville 🚸 |
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Les feux tricolores vont disparaĂźtre de ce carrefour (Photo : Capture Ă©cran Google Maps).
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AprĂšs une phase dâexpĂ©rimentation, Rennes MĂ©tropole a dĂ©cidĂ© de pĂ©renniser la suppression des feux tricolores au niveau du carrefour des rues dâIsly, de lâAlma et du cours des AlliĂ©s. Un chantier sâouvre ce lundi jusquâau 25 octobre.
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La toile de fond 🚶 |
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Ce carrefour est lâun des plus frĂ©quentĂ©s du centre-ville de Rennes avec environ 14 000 piĂ©tons par jour.Â
LâexpĂ©rimentation, menĂ©e depuis aoĂ»t 2023 et matĂ©rialisĂ©e par le masquage des feux tricolores, visait Ă renforcer la prioritĂ© des piĂ©tons et fluidifier leurs cheminements.
âLâexpĂ©rimentation montre quâune majoritĂ© de piĂ©tons se sent davantage en sĂ©curitĂ© et que les conditions de circulation pour les vĂ©hicules, les bus et les cycles ne sont pas impactĂ©esâ, indique Rennes MĂ©tropole.
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Pour bien comprendre 🚦 |
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Le carrefour va changer dâaspect. Le mobilier va ĂȘtre dĂ©posĂ© et les feux tricolores retirĂ©s afin âde fluidifier le trafic piĂ©ton importantâ, prĂ©cise la collectivitĂ©.
Un plateau surĂ©levĂ© va ĂȘtre rĂ©alisĂ© afin âdâapaiser les vitesses des vĂ©hiculesâ. Cela va se traduire aussi par une rĂ©duction des largeurs de voies de circulation automobile pour âfaciliter la traversĂ©e des piĂ©tonsâ.Â
Une zone de rencontre va ĂȘtre installĂ©e au niveau du carrefour avec pour objectif de âfaciliter la cohabitation des diffĂ©rents modes de dĂ©placementâ. Elle va se matĂ©rialiser par une limitation de la vitesse Ă 20 km/h, la prioritĂ© des piĂ©tons sur les vĂ©los et la prioritĂ© des vĂ©los sur les vĂ©hicules motorisĂ©s.
Enfin, les terre-pleins centraux vont ĂȘtre Ă©largis et vĂ©gĂ©talisĂ©s.Â
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Voici comment 🚧 |
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Les travaux dâamĂ©nagement du carrefour dĂ©butent aujourd'hui. Ils vont se poursuivre en deux phases jusquâau 25 octobre prochain.
La premiĂšre sâouvre ce lundi et perdurera jusquâau 17 octobre. Elle va concerner la partie ouest du carrefour. La seconde phase aura lieu du 18 au 25 octobre dans la partie est.
âEn consĂ©quence, sur toute la pĂ©riode des travaux, la circulation sera interdite Ă lâintersection de la rue de lâAlma et dâIsly dans le sens sud-nord entre la rue du Capitaine Maignan et le boulevard de la LibertĂ©â, prĂ©vient la collectivitĂ©.
Une déviation sera mise en place par le boulevard de Beaumont et le boulevard Magenta (voir le plan détaillé).
En revanche, les cheminements piĂ©tons seront maintenus tout comme lâarrĂȘt de bus Charles de Gaulle dont le fonctionnement sera perturbĂ© âponctuellementâ.
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3 - Construisez votre avenir dans le bĂątiment 🧱 |
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Le secteur représente 84 500 salariés en Bretagne (Photo : Pixabay).
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Dans le cadre de la Semaine des mĂ©tiers du bĂątiment et des travaux publics, un job dating est organisĂ© cet aprĂšs-midi Ă Rennes. Il rĂ©unit une trentaine dâentreprises.
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Le contexte 👷 |
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Pour la 4e annĂ©e de suite, France Travail sâassocie aux acteurs du bĂątiment et des travaux publics pour organiser un Ă©vĂ©nement dĂ©diĂ© Ă valoriser la filiĂšre, faire connaĂźtre ses mĂ©tiers et favoriser les recrutements.
âLe but est de mettre un coup de projecteur sur ce secteur en manque de personnels. Pour cela, les entreprises ouvrent leurs portes, organisent des visites de chantiers, prĂ©sentent les opportunitĂ©s offertesâ, dĂ©taille Ă lâEssentiel Rennes, Cyrielle Robert, attachĂ©e de presse Ă la direction rĂ©gionale de France Travail en Bretagne.
âDans ce secteur, les choses ont Ă©voluĂ© sur le port de charges, la pĂ©nibilitĂ© du travail. Ce nâest plus ce que câĂ©tait. Il y a aussi les bureaux dâĂ©tude qui recrutentâ, ajoute-t-elle.Â
Plus de 70 Ă©vĂ©nements sont prĂ©vus durant cette semaine sur lâensemble de la Bretagne.
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Comment ça marche ? 🏗ïž |
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Aujourd'hui, un job dating a lieu au siĂšge de la FĂ©dĂ©ration Française du BĂątiment (FFB) Ă Rennes (3 allĂ©e du bĂątiment). Il se dĂ©roule de 14h Ă 17h (sur inscription).Â
Tous les mĂ©tiers sont concernĂ©s (gros oeuvre, second oeuvre, bureau dâĂ©tude). Une trentaine dâentreprises âen situation de recrutementâ sont annoncĂ©es.
En complĂ©ment, une visite de chantier du centre dâentraĂźnement du Stade Rennais - La PiverdiĂšre - est organisĂ©e jeudi de 10h Ă 11h30 (sur inscription).Â
âCâest lâoccasion de voir les diffĂ©rents corps de mĂ©tier en action dans un lieu qui peut susciter de lâintĂ©rĂȘtâ, souligne Cyrielle Robert.
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Les chiffres clĂ©s 🔢 |
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La Bretagne est la rĂ©gion ayant le deuxiĂšme plus faible taux de chĂŽmage en France. Au 2e trimestre 2024, il sâĂ©tablissait Ă 5,9 % de la population active.
âCette dynamique favorable augmente les tensions de recrutement dans certains secteurs comme celui de la construction. Il nâest pas simple pour les entreprises de trouver de la main-d'Ćuvre qualifiĂ©eâ, indique-t-elle.
Le secteur de la construction représente 84 500 salariés en Bretagne et regroupe 11 360 établissements.
Dans la région, la construction de logements neufs est en fort recul depuis 2 ans (environ -25 %) alors que les chantiers de rénovation augmentent (+4,5 % sur un an).
Dans la mĂ©tropole rennaise, prĂšs de 28 000 logements sont considĂ©rĂ©s comme des âpassoires Ă©nergĂ©tiquesâ.
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4 - Le 7 octobre 1945, un avion s'Ă©crase prĂšs de Rennes 🛩ïž |
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Les dĂ©bris de lâavion qui a pris feu aprĂšs lâimpact au sol (Photo : Wiki Rennes MĂ©tropole/Absa 39-45).
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Lâappareil, un quadrimoteur militaire Stirling de la Royal Air Force (RAF) britannique, avait survolĂ© la ville de Rennes Ă trĂšs basse altitude avant de percuter le sol prĂšs de la voie ferrĂ©e entre Saint-Jacques-de-la-Lande et Bruz. Il nây eut aucun survivant. Le bilan fĂ»t terrible : 26 morts.
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On rembobine 🧑ââïž |
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Vers 2h30 du matin, dans la nuit du 6 au 7 octobre 1945, soit peu de temps aprĂšs la fin de la Seconde Guerre mondiale, le vacarme des moteurs dâun avion volant Ă trĂšs basse altitude avait surpris les habitants de Rennes. Le son avait ensuite disparu soudainement.Â
Pour cause : lâappareil sâĂ©tait Ă©crasĂ© non loin de la ville. Il sâagissait dâun vol spĂ©cial affrĂ©tĂ© par la RAF en provenance du Caire (Egypte), ayant pour destination lâAngleterre.Â
En raison dâun manque de carburant, lâavion avait Ă©tĂ© dĂ©tournĂ© de son plan de vol initial vers un camp dâaviation anglais prĂšs de Rennes. Sauf quâune couche nuageuse basse, des problĂšmes de communication avec le sol et un Ă©clairage insuffisant du terrain d'atterrissage ont compliquĂ© la tĂąche du pilote.
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Ce quâil faut savoir 🔥 |
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Les dĂ©bris de lâavion nâont Ă©tĂ© retrouvĂ©s que le 7 octobre au matin. En dehors de la queue quasiment intacte, le reste de lâappareil avait fondu sous la puissance des flammes comme le rapporte le journal Ouest-France Ă lâĂ©poque.Â
Le bilan humain est terrible : les 5 membres de lâĂ©quipage et les 21 passagers sont dĂ©cĂ©dĂ©s. Parmi les victimes, plusieurs femmes soldats de lâarmĂ©e britannique dont 3 nĂ©o-zĂ©landaises.
Une tragĂ©die qui marqua les Rennais. Une foule dâhabitants a participĂ© aux obsĂšques pour saluer la mĂ©moire de ces militaires.Â
Lors de la cĂ©rĂ©monie, des quadrimoteurs ont survolĂ© le cimetiĂšre de lâEst, oĂč ont Ă©tĂ© inhumĂ©s les corps des victimes.
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5 - Le portrait : Sabrina LemarĂ©chal, fondatrice de la marque Demisel 🧑 |
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La société vend entre 1 000 à 1 500 bijoux par mois (Photo : Demisel).
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Dentiste de formation, créative par vocation, la Rennaise a rangé au placard ses bistouris pour se consacrer à la bijouterie. Elle prend désormais soin des oreilles de ses clientes en les magnifiant avec des créations originales et colorées conçues à partir de cuir upcyclé. Un concept qui cartonne.
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La gĂ©nĂšse 🦷 |
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Avant de se consacrer Ă lâapparence extĂ©rieure des gens, Sabrina LemarĂ©chal sâest dâabord penchĂ©e sur lâintĂ©rieur des bouches de ses patients.Â
âJâai passĂ© le concours de mĂ©decine puis optĂ© pour lâoption dentaire. Jâai adorĂ© mes Ă©tudes et cette professionâ, retrace la jeune femme.
En parallĂšle de cette activitĂ©, elle assouvit sa part crĂ©ative en rĂ©alisant des bijoux en tissus chinĂ©s : âJe les vendais Ă des copines sans penser Ă en faire mon mĂ©tier un jour.â
Sauf que celui-ci a fini par arriver. Son talent a dâabord Ă©tĂ© dĂ©couvert par la repĂšre de crĂ©ateurs Tipi basĂ©e Ă Rennes. Ă partir de 2015, ses bijoux y sont vendus : âĂ ce moment-lĂ , je passais encore deux jours par semaine dans mon cabinet dentaire. Cette boutique mâa permis dâavoir une vraie clientĂšle, de pouvoir tenter des choses.â
Son travail plaĂźt Ă tel point quâelle reçoit des propositions de bijoutiers pour revendre son travail. âĂ lâĂ©poque, je nâavais rien. Pas de catalogue, pas de site, pas de rĂ©seaux sociauxâ, se souvient-elle.Â
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Et aprĂšs 🪡 |
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Pour mettre fin Ă sa vie de âschizophrĂšneâ partagĂ©e entre les bistouris et la bijouterie, elle dĂ©cide en septembre 2016 de consacrer six mois Ă sa passion : âSauf que je ne suis jamais retournĂ©e au cabinet. Cela a pris trĂšs vite.â
Lâascension est telle que la crĂ©atrice recrute deux personnes pour lâĂ©pauler. Puis, le Covid est venue gripper cette mĂ©canique. âJe me suis retrouvĂ©e seule. Les boutiques de mes revendeurs Ă©taient fermĂ©esâ, souligne Sabrina.
Son salut vient du web : âJâavais un coup dâavance. Mon site internet Ă©tait prĂȘt et la gestion des livraisons opĂ©rationnelle. En parallĂšle, jâai dĂ©veloppĂ© un compte Instagram. Je me suis mis Ă faire des vidĂ©os, organiser des concours, faire des promotions.â
Sa marque Demisel explose : âEn un mois et demi, je suis passĂ© de 1 000 Ă 6 000 abonnĂ©s sur mon compte.â Celui-ci affiche dĂ©sormais prĂšs de⊠38 000 abonnĂ©s. âLes gens ont pris l'habitude dâacheter en ligne. Cela a Ă©tĂ© un gros tournantâ, analyse Sabrina.
En 2021, elle dĂ©cide de quitter son statut dâauto-entrepreneur et fonde une sociĂ©tĂ© : âDepuis, câest un rouleau compresseur. Câest de la folie. Jâai dĂ©sormais 12 personnes qui travaillent avec moi.â Elle vend environ 1 000 Ă 1 500 bijoux par mois.
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Ă propos 🧈 |
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Le nom de sa marque, Demisel, est une rĂ©fĂ©rence Ă ses origines bretonnes.Â
Toutes les crĂ©ations sont uniques : âLa fabrication est faite Ă la main Ă partir de cuir rĂ©cupĂ©rĂ© auprĂšs de maisons de luxe ou de maroquiniers. Chaque collection est donc en quantitĂ© limitĂ©e. Il y en a deux par an.â
Au-delĂ de la vente en ligne, la marque est prĂ©sente dans quatre boutiques Ă Rennes et environ 250 en France : âIl y a aussi quelques revendeurs en Espagne et en Belgique.â
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