☕️ Bonjour,

L'objectif de cette opération est d' “accompagner les propriétaires dans l’ensemble de leurs démarche” (Crédit : Adobe Stock).

Vous aimeriez sauter le pas : ouvrir une chambre d’hôtes ou même un gîte ? Gîtes de France reconduit son opération nationale “Porteur de projet” pour répondre aux nombreuses interrogations de ces derniers.

Ce qu'il faut savoir 🚩

• Jusqu’au 12 octobre, le réseau organise un événement national appelé Porteurs de projets. Il s’agit de rencontrer tous ceux qui aimeraient ouvrir un gîte ou une chambre d’hôtes, et de répondre à leurs nombreuses interrogations.

• “Ils veulent vérifier que leur projet correspond bien à la demande de la clientèle (situation géographique, capacité d’accueil, qualité des aménagements…) et souhaitent qu’on les aide à estimer leurs futurs revenus. Certains sont en recherche de financements”, explique Sylvie Lacave, responsable production pour les Gîtes de France Haute-Garonne.

Voici comment 👇

• Dans un premier temps, un webinaire gratuit “pour assurer ses premiers pas” est organisé gratuitement aujourd’hui  à 12h15 (inscription ici). Y seront évoquées “les étapes clés pour ouvrir son hébergement et tout ce qu’il ne faut pas oublier : business plan, conseils juridiques, astuces…”

• Puis une journée d'accueil et d'accompagnement individuel se tiendra samedi à l’agence départementale de la Haute-Garonne, 14 rue de Bayard à Toulouse de 10h à 16h.

• Les personnes inscrites auront une heure d’entretien personnalisé pour présenter leur projet, et bénéficier de renseignements sur “les aménagements à réaliser, mais aussi de conseils réglementaires, fiscaux, tarifaires”.

• Et ce n’est pas tout : “Nous leur expliquerons comment se déroule une visite d’agrément, et comment nous suivons la qualité de nos hébergements dans le temps”, ajoute Sylvie Lacave.

• Le fonctionnement de l’association, son service de réservation, ses outils seront évoqués, de même que les enjeux dans l’air du temps, comme la démarche éco-responsable de proximité.

Zoom sur 🎯

• La Haute-Garonne compte plus de 480 gîtes et chambres d'hôtes, que la marque contrôle.

• On trouve aussi bien des hébergements traditionnels que d'autres plus insolites (sur une péniche, dans une cabane, un moulin...).
  

• Il y en a pour tous les goûts : maisons en brique, en bois, avec piscine ou spa, villa aux abords de la ville ou encore un loft dans le superbe hôtel particulier de Marjevol ou bien un cocon dans une tour de capitouls superbement refaite.

L’an dernier, Thomas Berthuel-Bonnes avait déjà vendu une œuvre au profit de la replantation des arbres du canal du Midi (Crédit : VNF).

Dimanche, la Fête du canal propose bon nombre d’animations et de sorties. Ceux qui iront ce soir au vernissage de l’exposition !Midi! aux cales de Radoub en auront un avant-goût.

Que se passe-t-il ❓

• Ce soir, aux cales de Radoub (au 65 allées des Demoiselles à Toulouse), a lieu le vernissage de l’exposition !MiDi! de Thomas Berthuel-Bonnes.

• L’artiste toulousain, qui vit à Bayonne, a créé douze œuvres, qui seront montrées à nouveau dimanche lors des portes ouvertes des cales dimanche pour la fête du Canal.

• Chaque tableau sera mis en vente et 40% du prix d’achat seront reversés au programme de replantation du canal du Midi.

Programme 💦

• Le programme dominical est bien fourni, au port Saint-Sauveur, au pont des Demoiselles et aux cales de Radoub.

• Il y aura des visites commentées, des rencontres avec des mariniers, des spectacles, des randos, des périples à vélo, de l'escalade… Mais aussi de l’aquarelle, des ateliers photos, de la danse et même des balades en calèche le long du canal !

Aller plus loin ⏩

• C'est aussi l’occasion de découvrir ou de mieux comprendre le projet nommé Grand Parc Canal, qui vise la mise en valeur des trois canaux qui traversent la métropole toulousaine : le Canal du Midi, ceux de Brienne et de Garonne.

• La première étape concerne le parvis Brienne et l'écluse Saint‐Pierre, avec la création d’un espace piéton entre l’école d’économie TSE et l'église Saint‐Pierre des Cuisines, le long du canal de Brienne. Les travaux ont démarré en septembre 2024 et doivent durer plus d’un an.

L’exposition Ouvrir les yeux durera jusqu’au 18 mai aux Abattoirs. Le vernissage est ouvert à tous ce soir à 18h (Crédit : Gosette Lubondo, Imaginary Trip I, #5, 2016, Impression numérique sur papier baryté, 54 x 80 cm, collection Galerie Le Château d'Eau, Courtesy de l’artiste et de la Galerie Angalia, Paris).

Une exposition rare s’ouvre au musée des Abattoirs puisqu’elle réunit les collections photographiques du musée d’art contemporain et de la galerie Le Château d’Eau. Lauriane Gricourt, directrice des Abattoirs et co-commissaire de l’exposition, explique comment 250 œuvres ont été sélectionnées.

Comment avez-vous bâti cette exposition ? 📸

« Ce qui était assez étonnant dans la genèse du projet, c'était de se dire que nous sommes deux institutions, voisines mais très différentes. Créé en 1974, le Château d'Eau est dédié à la photographie historique. Et Les Abattoirs sont un musée et un fonds régional d'art contemporain, qui possèdent dans leur collection des photographies. 

Donc c'est une rencontre entre une collection plutôt historique, avec des grands noms comme Doisneau, Klein, Mapplethorp, Varda… Et de notre côté il y a Brassaï par exemple, et même des clichés de Dieuzaide qu'ils n'ont pas, ce qui est étonnant puisque c’est lui qui est à l’origine du Château d’Eau ! »

Comment faites-vous dialoguer les deux collections ? 🗣️

« Nous avons tout mis sur la table pour chercher des fils conducteurs, quels pouvaient être les échos, les résonances qu'on allait pouvoir imaginer. Nous avons thématisé le parcours dans l'idée de montrer toute la richesse de la photographie, toute la variété de cette pratique, dans toutes ses dimensions. L'espace des Abattoirs nous permet d'avoir un tel parcours. 

L’idée était aussi de voir comment les artistes manipulent cette réalité à travers la photo, la transforment, quel est le pouvoir du photographe. Nous avons une parité assez impressionnante, il y a à peu près le même nombre d’œuvres de chaque collection ! »

Quelles thématiques va-t-on trouver ? 💁

« Il y a sept thématiques qui font ressortir les grandes spécificités de nos collections. Et au sein d'une même thématique, il y a plusieurs manières de l'approcher. Par exemple, la thématique Sur le vif montre la manière dont les photographes se sont emparés de cette question de l'instant, de la fugacité.

 Nous avons imaginé deux salles en écho, comme une circulation sur la question du portrait et de l'autoportrait, du rapport à l'image de soi. La manière dont le photographe va imposer sa vision du modèle ou comment le modèle se met lui-même en scène. »

Êtes-vous tombés sur des pépites en regardant les deux collections ? 💎

• « On a redécouvert des images iconiques, des installations assez fortes. Comme Ouka Leele, une artiste espagnole de l'époque de la Movida à Madrid qui justement a réinterprété ce genre du portrait en se mettant en scène. Elle prend un tirage et ensuite le colorise. C'est très vif, étonnant, très pop. »

• « Dans la collection du Château d'Eau, ça a été assez incroyable de découvrir les œuvres d’artistes historiques comme Doisneau ou William Klein, que l’on est ravi de pouvoir montrer, de mettre en écho avec des artistes très contemporains. »