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Et aussi : Droits du handicap ; Des tailleurs pour dames ; Nouvelle boutique de caviar…
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l'Essentiel | Bordeaux


⏱️ Temps de lecture : 5 minutes soit 1 783 mots

☕️ Bonjour,

 

☀️ Météo : Temps frais et soleil dominant (Max : 13° ; Min : 4°).

 

1 - L’info du jour : Un centre de soutien scolaire s’ouvre à Bacalan 📚

l'Essentiel | Info du jour

Après les Aubiers et la Saraillère à Cenon en 2022, c’est au tour du quartier de Bacalan d’accueillir un centre Cap Lab (Photo : Cité Bleue).

L’association Cap d’Agir inaugure aujourd’hui son 3e Cap Lab à La Cité Bleue, un espace pluriel situé dans une ancienne raffinerie de sucre.


POURQUOI ? 🎓

  • Fondée en 2018 à Cenon par Dimitri Behary et Émilie Poirée, cette association promeut l'égalité des chances dans les quartiers prioritaires de Bordeaux Métropole.

  • L’objectif ? Accompagner les jeunes en difficulté scolaire en organisant des séances de soutien scolaire collectives et gratuites.

  • Où ? Au sein de collèges, des écoles primaires, des associations de quartier et des Cap Lab.

  • « Au total, 1 600 jeunes du CE1 à la terminale ont pu bénéficier de notre dispositif dont 353 élèves en 2023 », confie Émilie Poirée, cofondatrice de l’association qui compte aujourd’hui une centaine de bénévoles.

C’EST QUOI UN CAP LAB ? 👩🏻‍🏫

  • « C’est un laboratoire d'innovation pédagogique, à la fois coloré et attrayant, qui ne rappelle pas l’école. »

  • Doté d’équipements numériques, cet espace de 113 m2 permet aux jeunes de travailler dans les meilleures conditions possibles.

  • 2 fois par semaine, des tutorats d’1h30 y sont animés par des étudiants bénévoles et des volontaires en service civique formés par l’association.

  • « Nous avons un impact fort sur la reprise de confiance des jeunes qui croient de nouveau en leurs compétences et en leur capacité à réussir. »

  • D’autres Cap Lab en prévision ? « Oui, dans le quartier de l’Alouette à Pessac en janvier 2025, et par la suite au sein du complexe Brassens Camus à Lormont puis dans Mérignac », conclut notre interlocutrice.

  • Pour en savoir plus sur l’association, c’est ici.

2 - Des permanences gratuites sur les droits du handicap 👩🏻‍⚖

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Droits des mineurs, droits du travail… Chaque mois, le barreau organise 80 permanences (Photo : Adobe Stock).

Ce matin, de 9h à 12h, les avocats du barreau de Bordeaux organisent leur 1re permanence sur les droits des personnes handicapées au tribunal judiciaire.



  • Ces permanences auront lieu tous les 2e mercredis du mois, aux mêmes horaires, à Bordeaux ainsi qu'à Versailles, au sud-ouest de Paris.

  • « En discutant entre bâtonniers, nous nous sommes rendu compte que nous partagions le même projet », confie Madame le Bâtonnier, Caroline Laveissière.

  • L’ambition ? « Communiquer sur le droit des personnes handicapées et également donner envie à d’autres barreaux d’ouvrir leur permanence. »

  • Ce projet fait écho à la Journée internationale des personnes handicapées du 3 décembre prochain « ainsi qu’au programme d’accès aux droits dans lequel le barreau de Bordeaux est engagé depuis une dizaine d'années ».


  • « C’est un rendez-vous qui n’est pas simple à mettre en place car il doit être 100 % accessible, mais qui permet une plus grande égalité des droits sur le territoire. »

  • Il s’adresse aussi bien aux personnes handicapées, qu’à leur famille, leurs amis ainsi qu’aux aidants, aux associations, etc.

  • « Pour l’organiser, nous nous sommes basés sur les chiffres de la MDPH (Maison Départementale pour les Personnes Handicapées) qui recense environ 90 000 justiciables en Gironde. »

  • À peine lancé, le rendez-vous est déjà pris d'assaut à Bordeaux, car les permanences sont déjà complètes jusqu’en janvier 2025.

  • Néanmoins, il est toujours possible de prendre rendez-vous pour les mois suivants à l’adresse droithandicap@barreau-bordeaux.com.

  • « Notre but est d’augmenter la fréquence des permanences en formant des avocats volontaires et ainsi envisager des rendez-vous en dehors de Bordeaux prochainement. »

3 - La littérature du monde s’invite à Bordeaux 📚

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Des auteurs français et étrangers participent à ce festival (Photo : Bibliothèques de Bordeaux).

Le festival Lettres du monde revient dès aujourd’hui et jusqu’au 26 novembre pour sa 21e édition dans les bibliothèques de la région bordelaise.



  • Ce rendez-vous est organisé par l’association éponyme, qui promeut la diffusion de la littérature et de la culture étrangère aux 4 coins de la Nouvelle-Aquitaine.

  • Le thème de cette année est « De beaux lendemains ? », une invitation à s’interroger sur notre présent afin de mieux percevoir notre futur.

  • 70 rendez-vous littéraires sont organisés dans 39 villes.

  • Fiction, polar, BD… Une vingtaine d’auteurs, traducteurs ou encore éditeurs sont invités à cette occasion.

  • Quant au programme, il se répartit sur plusieurs lieux comme des médiathèques, librairies, lycées et universités.


  • Les bibliothèques bordelaises accueillent 5 écrivains. Pour le lancement du festival, celle de Mériadeck recevra ce soir à 18h le romancier Victor del Árbol, qui présentera son dernier ouvrage, Le Fils du père.

  • Auteur incontournable en Espagne, ce dernier nous raconte une histoire familiale, celle d’hommes maudits traversant les guerres du XXe siècle.

  • Si vous préférez la littérature italienne, elle sera représentée le 20 novembre avec Valério Varesi et son roman noir La Stratégie du lézard à la Bibliothèque Capucins/Saint-Michel.

  • Des lectures musicales et des projections cinématographiques sont également prévues, comme ce jeudi à 18h à la Bibliothèque du Grand Parc. Consultez tout le programme.

4 - Un tailleur bordelais lance sa collection femme 🧵

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L’hôtel Burdigala a été le théâtre du shooting de ce nouveau costume féminin (Photo : Jean-Philippe Rabier).

Installé au 8 rue Jean Burguet depuis le 5 décembre 2022, le tailleur Sartore Tailoring dévoile aujourd’hui et pour la 1re fois, une ligne pour les dames.



  • La marque fondée par Nidal Ezzerar est spécialisée en confection de costumes et avait notamment proposé l’année dernière un jean sur mesure pour les messieurs.

  • « L’idée de concevoir un tailleur féminin m’est venue suite à plusieurs rendez-vous clients où les compagnes me demandaient si j'habillais les femmes », indique le fondateur strasbourgeois qui est bordelais d’adoption.

  • « Au bout de la 50e demande, j'ai compris qu’il fallait se lancer car les femmes sont de plus en plus nombreuses à faire carrière et ont également besoin d’une tenue de travail. »


  • Pour cette gamme féminine, le tissu est italien et provient de la maison Carnet, appartenant au groupe textile Ratti qui collabore avec de grandes maisons de luxe

  • Quant à la confection, cela se passe chez Davion au Portugal, à 2h de Porto, et pour les dernières retouches, elles se font dans un atelier à Bordeaux.

  • Le shooting a d’ailleurs été réalisé avec des partenaires locaux, notamment les chaussures et sacs de chez Parenthèse ou encore les bijoux de chez Josef Gabrielle, « un nouvel arrivant sur la place de Bordeaux ».

  • Sans oublier, l'éclairage du styliste Adrien Deschampd et la touche coiffure de la bordelaise Élodie Dussaillant

  • « Sur les photos du shooting, nous retrouvons un tailleur rouge framboise, un vert sauge, un jaune moutarde, un noir smoking mais environ 80 coloris sont disponibles. »

  • « En fonction de la demande de la cliente, nous ajustons notre création pour proposer un tailleur complet, avec ou sans gilet, ainsi qu'une veste ou un pantalon seuls. Tous les détails sont sélectionnés ensemble. »

  • Pour confectionner un tailleur, les clientes sont invitées à prendre rendez-vous en ligne sur ce site internet. La boutique est ouverte du mardi au samedi (10h-19h) et le lundi (14h-19h).

5 - L’entretien : « La boutique Sturia a déménagé sur le cours Mably » 📍

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La superficie de la nouvelle boutique s’étend sur environ 40 m2 (Photo : Sturia / Anne-Claire Héraud).

Depuis hier et jusqu’à aujourd’hui, la marque de caviar français inaugure son nouvel écrin. Le directeur commercial et marketing, Guy de Saint-Laurent, a répondu aux questions de l’Essentiel Bordeaux.



« Nous étions installés rue Martignac et nous avons pris la décision de déménager suite à un problème de plafond qui s’écroulait. Face à l’incertitude des travaux, nous avons décidé de s'installer à 200 m et d’ouvrir ainsi un tout nouvel écrin. La fermeture a eu lieu en juillet et la réouverture s’est tenue il y a quelques semaines après 3 semaines de travaux sous la houlette de l’architecte Ludovic Ruchaud. »



« Sur place, nos clients peuvent découvrir l’univers de Sturia, le 1er producteur français de caviar qui élève notamment 3 espèces d'esturgeons en Aquitaine pour une gamme de 12 caviars. La grande nouveauté ? Nous proposons 3 ateliers découverte au sein même de la boutique sur les espèces, les affinages et la fermeté. Ils se font sur inscription (de 30 à 90 €) et sont animés en français et en anglais. La chance d’être installé à Bordeaux est que nous collaborons avec de nombreuses propriétés viticoles pour ces ateliers et notamment du champagne ou des spiritueux. »



« L’histoire du caviar d’Aquitaine remonte au XIXe siècle quand une espèce était pêchée en Gironde mais uniquement pour sa chair. Ainsi, lorsque les pêcheurs trouvaient une femelle, ils jetaient les œufs. Quand les Russes ont fui la révolution bolchévique en 1917 et qu’ils sont arrivés sur l’estuaire, la Princesse Romanoff aurait alors dit aux pêcheurs qu’ils jetaient de l’or. » 

« C’est ainsi que dès 1920, les Russes nous ont appris à faire du caviar avec le Sturio, esturgeon sauvage de la Gironde, jusqu’aux années 1980 et l’interdiction de sa pêche pour favoriser l’élevage. La marque Sturia est arrivée dans les années 1990, quant au caviar d’Aquitaine, il sera labellisé IGP en début d’année 2025 après déjà 100 ans d’histoire. »


Y aller : 26 cours Mably. La boutique est ouverte du mardi au samedi. Plus d’infos sur ce lien.

Revue de presse 🗞️


Depuis samedi dernier, une dizaine de volontaires vous attendent tous les soirs, au 120 rue Dubourdieu, pour une grande collecte de dons à Nansouty. Savons, vêtements, chaussures, couches, conserves… Le local est ouvert de 18h à 20h, et le samedi de 14h à 16h30, précise Sud Ouest.



Depuis janvier 2023, l'éclairage public est éteint la nuit à Bordeaux. Une mesure qui permet à la ville d'économiser près de 800 000 €/an. Cependant, face à l’insécurité grandissante, la question de rallumer les 20 000 lampadaires se pose. Une pétition a été lancée fin octobre, c’est à lire sur Actu.fr.

Où se régaler ce soir ? 🛵

Des huîtres à petit prix 🦪

Chaque mercredi soir et samedi midi, la cave et bar à vins ComplanTerra propose une offre à 1 € l’huître. Le coquillage est cultivé sur le bassin d’Arcachon par l’ostréiculteur Loïc Bonnieu, à Gujan-Mestras. De quoi s’essayer à un accord avec un vin blanc proposé par la maison.


🕒 15h-23h30 (mar-ven) et 12h-23h30 (sam).

📍 42, rue Sainte Colombe.

💶 Dès 1 €.

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Dîner à la bougie 🕯️

Proche de l’église Saint-Pierre, le restaurant Chai n°8 lance ce soir un nouveau concept : les dîners à la chandelle. Au programme ? Du jazz, des bougies, des pétales de roses pour accompagner un menu à 25 € avec cocktail offert. À essayer ce mercredi ou un autre à venir…


🕗 19h15 pour le 1er service.

📍 8, rue du Chai des Farines.

💶 Menu 25 €. Réservations ici.

Direction de la rédaction : Jean-Marc Paillous avec Emmanuelle Magne, Dany Laforge.
Rédactions en chef : Perrine Honoré à Bordeaux ; Lucile Gélébart à Paris ; Julien Chaillou à Rennes ; Frédéric Dubessy à Marseille ; Chloé Chamouton à Nantes ; Charline Poullain à Toulouse ; David Pagès à Montpellier ; Léo Mourgeon à Lyon ; Sailesh Gya à Strasbourg ; Fabien Pigalle à Nice ; Jessica Chaine à Toulon ; Marc-Alexis Roquejoffre à Clermont-Ferrand.

      Ont collaboré à cette édition : Manon Garrigues et Clémentine Duverly.

👋

À demain !

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