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2 - Ăvitons le gaspillage alimentaire 🚯 |
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Renouez avec les pratiques vertueuses de consommation (Photo : Adobe Stock).
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Nantes Métropole se mobilise pour la 12e édition de la semaine européenne de réduction des déchets, qui a pour thÚme cette année « Manger mieux, gaspiller moins ». Pour son 1er rendez-vous, le village anti-gaspi pose ses valises ce jour de 10h à 19h au sein de la galerie du centre commercial Beaulieu.
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La toile de fond 🌏 |
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Nantes MĂ©tropole sâest fixĂ©e comme objectif de rĂ©duire de 20 % les dĂ©chets mĂ©nagers par habitant dâici 2030 (par rapport Ă 2010) et dâaugmenter le tri afin que 65 % des dĂ©tritus ne pouvant ĂȘtre Ă©vitĂ©s puissent ĂȘtre valorisĂ©s.Â
Les dĂ©chets alimentaires reprĂ©sentent un tiers des poubelles. Ils peuvent ĂȘtre transformĂ©s en compost (terreau naturel) ou en mĂ©thane (biogaz) plutĂŽt que dâĂȘtre incinĂ©rĂ©s. 38 000 tonnes le sont encore tous les ans.
Entre 2010 et 2023, le volume produit par mĂ©nage sur les 24 communes a diminuĂ© de 14,7 %.Â
100 ⏠par an et par personne, câest le coĂ»t du gaspillage alimentaire en France. LâĂ©quivalent dâun repas gĂąchĂ© par semaine.
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Dans les faits â»ïž |
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Face Ă l'urgence Ă©cologique, la mĂ©tropole a mis en place des solutions de tri Ă la source des dĂ©chets alimentaires par le biais de l'installation de 2400 bornes de collecte dans les quartiers.Â
Elle propose Ă©galement des aides financiĂšres Ă hauteur de 30 ou 40 ⏠pour s'Ă©quiper d'un composteur ou lombricomposteur.Â
En parallĂšle, la collectivitĂ© lutte contre le gaspillage alimentaire avec l'aide de diverses structures recensĂ©es dans un annuaire ici.Â
Collecte des invendus sur les marchĂ©s et au sein des restaurants scolaires, redistribution par les associations du don alimentaire, Ă©piceries solidaires, « gourmet bags » dans les restaurants font partie des multiples initiatives.Â
L'objectif est double : rĂ©duire ce gaspillage mais Ă©galement apporter une alimentation de qualitĂ© aux personnes les plus prĂ©caires.Â
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Les temps forts 📣 |
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Jusqu'au 27 novembre, le village anti-gaspi, portĂ© par Trait d'Union et le rĂ©seau EcopĂŽle, sillonne le territoire mĂ©tropolitain en  5 Ă©tapes : 2 escales nantaises, Saint-Herblain, Bouaye et Saint-Aignan de Grandlieu. Â
Durant 13 jours, ces communes vibrent au rythme d'animations ludiques et conviviales pour toute la famille.Â
Lors de chaque rendez-vous, 6 activités, alternant quiz, ateliers pratiques, astuces et conseils, sont proposées.
Au programme figurent la dĂ©couverte de  l'Appartement tĂ©moin du ZĂ©ro dĂ©chet , les principes du tri, la prĂ©sentation d' alternatives aux emballages plastiques, des recettes de cuisine anti-gaspi, la conservation des aliments et le compostage-broyage des dĂ©chets verts. Â
« Ce temps fort met en lumiÚre les nombreuses initiatives de proximité qui existent sur le territoire », rappelle Mahel Coppey, vice-présidente de Nantes Métropole en charge de l'économie circulaire.
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3 - Et si la nature avait des droits⊠🌊 |
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La Loire subit les conséquences de l'activité humaine au fil de son lit (Photo : Adobe Stock).
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LâĂ©crivain nantais Camille de Toledo et lâingĂ©nieure hydrologue CharlĂšne Descollonges animent ce jour une table ronde sur les Dessous de la Loire. Ils abordent la question de la personnalitĂ© juridique des Ă©cosystĂšmes naturels.
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Pour bien comprendre 👨ââïž |
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LâInstitut dâĂ©tudes avancĂ©es de Nantes, en partenariat avec le Lieu Unique et Notre affaire Ă tous, a initiĂ© en 2023 pour une durĂ©e de 3 ans le projet Vers une internationale des riviĂšres et autres Ă©lĂ©ments de la nature, Ă savoir les lacs, les forĂȘts, les vallĂ©es, les mers.
Il s'inscrit dans le cadre de l'émergence du "parlement de Loire", lancé en 2019 par le PÎle Arts & urbanisme (POLAU) et orchestré par Camille de Toledo.
Ă partir du droit, des arts, de lâĂ©cologie, de lâanthropologie et dâenquĂȘtes de terrain, cette dĂ©marche transdisciplinaire dĂ©ploie des fictions narratives dans le but de reconnaĂźtre et dĂ©fendre les droits et les voix du fleuve. En 2021, elle a donnĂ© lieu Ă l'ouvrage Le fleuve qui voulait Ă©crire.
Le Parlement de la Loire fait Ă©cho Ă d'autres processus citoyens en France qui visent Ă donner puissance dâagir et autonomie aux entitĂ©s de la nature.Â
Parmi eux, l'Assemblée populaire du RhÎne, SOS Durance vivante, ou la Déclaration des droits de la
TĂȘt dans les PyrĂ©nĂ©es orientales.Â
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Pourquoi c'est important 💧 |
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Les cours dâeau sont un Ă©crin de biodiversitĂ© mais aussi une ressource indispensable Ă lâhomme. Qui en prend soin ? Et sâils pouvaient se dĂ©fendre eux-mĂȘmes ?Â
Câest le sujet de la table ronde du jour qui aborde la protection des fleuves et des riviĂšres.Â
La Loire fait partie des paysages d'alerte. Les crues et les sĂ©cheresses, la diminution du nombre dâespĂšces qui remontent le fleuve, la dĂ©tĂ©rioration de ses milieux, lâaltĂ©ration de la qualitĂ© de son eau, sont autant de signes des bouleversements Ă©cologiques en cours.
« Face Ă ces urgences environnementales, il s'agit de repenser la façon dont on habite le monde et d'imaginer une autre vision de la nature en tant que sujet », explique Camille de Toledo. Â
Y aller : 18h à la médiathÚque Jacques-Demy, quai de la Fosse. Entrée libre et gratuite.
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Mais aussi 📽ïž |
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Une programmation culturelle s'articule autour de ce sujet environnemental, avec samedi 30 novembre, la projection du film de Dominique Marchais La RiviĂšre Ă 17h30. Ce documentaire aborde l'impact de l'activitĂ© humaine sur la biodiversitĂ©.Â
Le 3 dĂ©cembre Ă 18h30, le scĂ©nariste nantais Benjamin Flao invite Ă la dĂ©couverte de son ouvrage l'Ăge d'eau, un rĂ©cit d'anticipation sur une montĂ©e des eaux sans dĂ©crue.
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4 - Mieux connaĂźtre le cholestĂ©rol 💉 |
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Il est important de réaliser un bilan sanguin pour surveiller son taux (Photo : Adobe Stock).
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Dans le cadre de ses 20 ans, lâinstitut du thorax organise ce jour une confĂ©rence grand public sur les maladies cardiovasculaires. Le point avec le Docteur endocrinologue Sarra Smati-Grangeon, qui anime ce rendez-vous avec le chercheur en gĂ©nĂ©tique Antoine Rimbert.
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Qu'est-ce que c'est ? 💡 |
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« L'objectif de la confĂ©rence c'est de redĂ©finir ce qu'on entend par ce terme et faire comprendre que ce n'est pas un gros mot ! Au contraire, il s'agit d'une molĂ©cule essentielle Ă notre organisme, qui joue un rĂŽle crucial dans la synthĂšse hormonale et la structure des cellules. »Â
« La maladie provient d'un excÚs de cholestérol, particuliÚrement sous sa forme LDL, communément appelé mauvais cholestérol. »
« Elle peut avoir des consĂ©quences graves sur la santĂ© cardiovasculaire. En effet, lâaccumulation de ce LDL dans les parois artĂ©rielles conduit Ă la formation de plaques dâathĂ©rosclĂ©rose. »
« Ce processus est amplifiĂ© par des facteurs de risque tels que le tabagisme, lâobĂ©sitĂ© ou le diabĂšte. Il provoque des troubles sĂ©vĂšres comme lâinfarctus du myocarde ou les AVC.»Â
« En France, les maladies cardiovasculaires représentent la 1re cause de mortalité chez les femmes et provoquent environ 400 décÚs quotidiens. »
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Quelles sont les causes ? 🕵ïžââïž |
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« Contrairement aux idées reçues, un taux élevé n'est pas systématiquement en lien avec une mauvaise hygiÚne de vie. »
« Il provient en partie de lâalimentation Ă hauteur de 20 % et est surtout produit par le foie Ă 80 %. »
« Certains patients sont atteints de cholestĂ©rol depuis leur naissance, il sâagit dâune mutation gĂ©nĂ©tique. »
 « L'institut du thorax sâest spĂ©cialisĂ© dans la recherche de ces formes pour mieux connaĂźtre la maladie, 1 personne sur 300 est concernĂ©e et nous suivons 2000 patients en rĂ©gion nantaise sur les 10 000 recensĂ©s par un observatoire. »
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Quels sont les traitements ? 💊 |
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« Il faut miser sur le dĂ©pistage, l'Ă©lĂ©vation du taux de cholestĂ©rol est asymptomatique. La maladie ne se dĂ©couvre qu'au moment des complications ou de maniĂšre fortuite lors d'une hospitalisation, dâoĂč la nĂ©cessitĂ© de rĂ©aliser des bilans sanguins rĂ©guliers. »Â
« Un 1er bilan est prĂ©conisĂ© Ă lâĂąge de 40 ans pour les hommes et Ă 50 ans pour les femmes. »
« Il existe diffĂ©rents traitements pharmaceutiques Ă l'efficacitĂ© reconnue qui se prennent Ă vie dans tous les cas. Il peut s'agir de molĂ©cules pharmaceutiques (statines) qui bloquent la fabrication du cholestĂ©rol ou de lâinjection dâanticorps qui vont crĂ©er une protĂ©ine destinĂ©e Ă agir sur le niveau de ce dernier. »
 « Cette innovation a vu le jour suite aux recherches menées par l'institut sur une famille nantaise porteuse d'un gÚne héréditaire. »
S'y rendre : 18h30 Ă 19h30, Ă la facultĂ© dâodontologie de Nantes-UniversitĂ©, amphithĂ©Ăątre Ricordeau, 1 place Alexis-Ricordeau. Gratuit, inscriptions sur le site institutduthorax.org.
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5 - La bonne idĂ©e : Une start-up pour protĂ©ger les abeilles 🐝 |
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La jeune pousse met la technologie au service de la préservation de l'environnement (Photo : Adobe Stock).
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Beefutures utilise lâintelligence artificielle pour connecter les ruches des apiculteurs afin de collecter des donnĂ©es et de rĂ©gĂ©nĂ©rer la diversitĂ© des espĂšces vivantes.
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Ă propos 🌻 |
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Petit-fils et fils dâapiculteur, le Nantais Christophe Brod a suivi les traces de ses aĂźnĂ©s en crĂ©ant une start-up qui veille Ă la protection des abeilles et de la biodiversitĂ©.Â
Ingénieur en NorvÚge depuis 25 ans, il a mis à disposition des plantes mellifÚres ses connaissances techniques, comme nous le raconte Anthony Gourde, son beau-frÚre et aussi directeur de Beefutures France.
« Jâai commencĂ© par accueillir le projet dans mon sous-sol », se remĂ©more-t-il avec un sourire. NĂ©e en 2019, cette sociĂ©tĂ© franco-norvĂ©gienne compte dĂ©sormais 10 employĂ©s Ă Nantes, spĂ©cialisĂ©s en recherche et dĂ©veloppement, et 7 salariĂ©s en NorvĂšge.Â
AprĂšs 5 ans de recherches et dâexpĂ©rimentation, leur offre est prĂȘte pour une commercialisation nationale et internationale.Â
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Le concept 👨â💻 |
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Beefutures a pu Ă©quiper en IA 200 ruches dans le monde, dont 90 en France, principalement dans le vignoble nantais, afin dâobserver la qualitĂ© de la biodiversitĂ©.
8 vignerons bĂ©nĂ©ficient donc dâanalyses sur lâĂ©tat de santĂ© de leurs abeilles, sur la quantitĂ© et la diversitĂ© de leurs pollens.
« GrĂące Ă la camĂ©ra, on compte les entrĂ©es et les sorties des abeilles. Par exemple, si on en perd 1 000, on va essayer de savoir ce qui les a tuĂ©es. Est-ce un empoisonnement aux pesticides ? On regarde aussi, sâil y a des carences », illustre Anthony Gourde.Â
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Les enjeux 🔍 |
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Ces donnĂ©es donnent lieu Ă des propositions dâactions comme replanter des haies d'acacia ou des chĂątaigniers, ou encore arrĂȘter lâutilisation du glyphosate.
Avec ses ruches, Beefutures a pour objectif de cartographier toute la France. « Il nous faudrait 50 000 ruches », affirme-t-il. La start-up a Ă©galement mis au point dâautres technologies pour veiller au bien-ĂȘtre des abeilles.
Contre le varroa (une espĂšce d'acariens parasites de l'abeille adulte), la sociĂ©tĂ© sâen dĂ©barrasse en chauffant la ruche Ă 42 °C. « Cela Ă©vite dâutiliser des traitements chimiques », justifie Anthony Gourde.
La jeune pousse a aussi mis au point une lumiĂšre infrarouge pour revitaliser les cellules des abeilles. « Elles peuvent ĂȘtre stressĂ©es Ă cause du transport, de la monoculture ou des produits chimiques ». Une innovation qui a nĂ©cessitĂ© le dĂ©pĂŽt dâun brevet.
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