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2 - Le secteur agroalimentaire recrute ! 🗳️ |
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Fondée en 1954 à Bordeaux, l’usine Cacolac ouvre ses portes cette semaine (Photo : Cacolac).
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La 4e édition de la Semaine Nationale de l'Emploi Agroalimentaire débute aujourd’hui et se déroule jusqu’à vendredi. Zoom sur le programme girondin.
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La toile de fond 📊 |
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Pilier central de l’économie française, le secteur agroalimentaire est le 1er employeur industriel du pays avec plus de 510 000 employés.
En Nouvelle-Aquitaine, la filière représente « près de 35 000 salariés dans 1 570 établissements, avec 20 000 recrutements par an », selon France Travail.
Job dating, visites d’entreprises… Cette semaine, des milliers d’événements sont prévues dans différentes régions afin de promouvoir la filière et ses opportunités de formation, du stage au CDI, en passant par l’alternance ou le CDD.
Parmi les métiers les plus recherchés dans notre région : pâtissiers, conducteurs de ligne en industrie alimentaire et agents de conditionnement.
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Où se rendre ? 🚶♂️ |
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Conférences, quiz… À Pessac, Cap Métiers vous accueille tout au long de la semaine pour des ateliers de découverte des métiers. Plus d’infos ici.
Ce mercredi, vous pourrez visiter la Conserverie Alain Martin (10h-12h) à Canéjan, une entreprise qui élabore des recettes traditionnelles du sud-ouest depuis 1967.
Vendredi, vous pourrez visiter cette fois la Chocolaterie d’Aquitaine du Groupe Cémoi (10h-12h) et notamment l’entreprise bordelaise Cacolac (10h-12).
Cette dernière porte le nom d’une célèbre boisson lactée au cacao créée en 1954, et produite dans l’usine de Léognan depuis l’an 2000.
À ne pas manquer également ? Le job dating à distance de l’usine Mondelez de Cestas qui fête ses 50 ans cette année (9h30-12h ce mercredi).
De quoi découvrir des métiers et offres d’emploi dans l'univers des Granola, Pépito ou Mikado ! Retrouvez tout le programme sur ce lien.
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3 - Et si vous investissiez dans une fève ? 🌾 |
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Au moins la moitié des agriculteurs français sont en âge de partir à la retraite dans les 5 à 10 ans à venir (Photo : Adobe Stock).
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Aujourd’hui, à 18h30, l’entreprise bordelaise FEVE (Fermes en ViE) organise une soirée d’information gratuite dans ses locaux, au 13 rue des Cordeliers.
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Le concept 🚜 |
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FEVE aide la nouvelle génération d’agriculteurs à se lancer : « Le budget pour s’installer en tant qu’agriculteur est conséquent et parfois les banques n’arrivent pas à suivre », souligne Marc Batty, l’un des 3 cofondateurs.
Leur solution ? Une épargne citoyenne permettant d'acheter des fermes et les louer pour 25 ans aux agriculteurs, « qui peuvent racheter la propriété avant, à tout moment ».
Chacun s’engage à respecter la charte agroécologique de FEVE, qui impose notamment le recours à l'agriculture biologique.
Des investisseurs particuliers permettent ainsi de financer l’achat des exploitations. « Ils bénéficient d’une réduction d’impôts de 25 % des sommes investies, ce qui rend le placement très attractif », explique Marc Batty.
Le montant médian investi se situe entre 4 000 et 5 000 €.
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Leur développement 🚀 |
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L’entreprise, fondée en 2020 à Bordeaux, a permis à 27 agriculteurs de reprendre 16 « fèves » ou fermes financées. « À la fin de l’année, nous espérons atteindre les 30 M€ collectés depuis notre lancement ».
L'événement de ce soir a lieu dans leurs locaux situés au quartier Victoire. Il s’adresse « à la communauté de citoyens investisseurs, qu’ils soient déjà chez FEVE ou non ».
« Nous allons célébrer les réalisations des mois passés et parler de nos ambitions. Notre objectif est d’atteindre un portefeuille de 100 M€ en 2026-2027 », conclut notre interlocuteur.
Sur place, vous pourrez également écouter le témoignage d’un agriculteur récemment installé en Dordogne grâce au dispositif. Pour s’inscrire, c’est ici.
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4 - La chocolaterie Hasnaâ fête ses 10 ans 🍫 |
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Hasnaâ Ferreira, 41 ans, est l’une des rares chocolatière en France à fabriquer son chocolat directement depuis les fèves de cacao (Photo : Hasnaâ).
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Le 3 novembre 2014, la chocolaterie multirécompensée, Hasnaâ Grands Crus ouvrait ses portes rue Fondaudège. Pour l’Essentiel Bordeaux, sa fondatrice Hasnaâ Ferreira revient sur cette aventure chocolatée.
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Une success story 🥇 |
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« Aujourd'hui, je dresse un bilan très positif car nous avons réussi à fidéliser une clientèle et à trouver notre place parmi les chocolatiers installés dans la ville depuis longtemps », confie l’artisan chocolatière.
Hasnaâ Ferreira possède aujourd’hui 2 boutiques à Bordeaux, une à Arcachon et une à Canéjan adossée à son laboratoire, ce qui représente une vingtaine d'employés.
Son palmarès ? L'Award de la meilleure chocolatière en 2016 ou encore la médaille d’or Monde en 2024 pour sa tablette bio Qori Inti 75 %.
« Ma plus grande fierté reste le Bean to Bar (de la fève à la tablette), qui est aujourd’hui reconnu mondialement », poursuit-elle.
Utilisée par moins de 1 % des chocolatiers français, cette pratique consiste à transformer les fèves de cacao en chocolat.
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Et après ? 🎯 |
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Pour sa 10e bougie, Hasnaâ propose un coffret de bonbons en chocolat inspirés de desserts français comme le Mont-blanc et la tarte au citron.
Il est disponible en ligne et en boutique au prix de 30 € depuis hier.
« Pour les 10 prochaines années, je souhaite avant tout perpétuer mes valeurs, c’est-à-dire miser sur la qualité tout en assurant de bonnes conditions de travail à mon équipe ».
Hasnaâ bientôt partout en France ? « Ce n’est pas mon objectif. Je suis convaincue que le bonheur n’est pas au bout de la 40e boutique. Je souhaite me développer autrement, notamment grâce à l’export ». Pour découvrir ses créations, c'est par ici.
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5 - Portrait : Arnaud Boissières met le cap sur un 5e Vendée Globe ⛵️ |
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Les 40 skippers vont entreprendre un tour du monde de 43 000 km à la voile, sans escale et sans assistance (Photo : Christophe Favreau – La Mie Câline).
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Ce dimanche à 13h02, c'est le grand départ du 10e Vendée Globe aux Sables-d'Olonne. Avant de larguer les amarres, le skipper Arnaud Boissières s’est confié à l’Essentiel Bordeaux.
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La passion du large 🌊 |
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« J’ai grandi entre Bordeaux et Arcachon, où mon grand-père a appris la voile à ma mère et où il possédait un bateau en bois. Les dimanches, je naviguais avec mes parents et, comme ça me plaisait, ils m’ont inscrit au club de voile de Cazaux puis d’Arcachon vers de l’âge de 8 ans. De fil en aiguille, j’ai grandi en participant à des compétitions avec des amis comme Jean-Marie Dauris et Yannick Bestaven, avec qui je partage ma passion du large. »
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3 ans de préparation ⏳ |
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À l’âge de 52 ans, Arnaud Boissières va réaliser son 5e Vendée Globe consécutif et s’élancera pour la 1re fois sur un « foiler ». Un Imoca long de 18,28 m, racheté à la Britannique Samantha Davies en 2021, juste après la Transat Jacques-Vabre. « Nous sommes 7 dans mon équipe pour préparer cette course en solitaire. Avec ce bateau, j’ai déjà
traversé 5 fois l’océan Atlantique. Nous avons ainsi pu le faire évoluer en termes de technicité. Aujourd’hui, le bâteau vole sur l’eau et il est tout-terrain comme un 4x4, un peu comme moi ! », s’amuse le navigateur bordelais.
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Paroles de skipper ⚓️ |
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« Dessin, lego, doudou… Je suis attaché à avoir quelque chose de mes 3 enfants à bord du bateau pendant la course. Mes parents vont également venir de Bordeaux pour le grand départ ». Le navigateur, installé aux Sables-d'Olonne depuis 2007, souligne être attaché à ses terres natales où « il a étudié au collège de Saint-Genès, au lycée de Victor Louis (Talence) ou encore à la Fac de Géographie de Bordeaux ». Il est également engagé auprès de l’Institut Bergonié, où il a lui-même été soigné pour sa leucémie, déclarée à l’âge de 17 ans. « J’ai tendance à dire que j’ai moi-même fait un Vendée Globe en 1989 (date de création de la course) mais à travers les chambres d'hôpitaux. Je veux aujourd’hui montrer qu’il est possible de vivre sa passion même si on est malade, en situation de handicap ou défavorisé. »
Le Vendée Globe a lieu tous les 4 ans. Le départ à 13h02 permet aux Journaux de 13h de suivre en direct le début de la course qui se déroulera jusqu’au 7 mars 2025.
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