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2 - LâuniversitĂ© de Bordeaux sur le VendĂ©e Globe â”ïž |
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L'Imoca du skipper Fabrice Amedeo contribue Ă la recherche (Photo : Reporters du large).
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Ce dimanche à 13h02, le 10e Vendée Globe a été lancé. Ce départ de la course autour du monde marque le début de nouvelles recherches sur le campus bordelais.
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2 laboratoires 🔬 |
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Depuis 5 ans, des chercheurs de 2 laboratoires de lâuniversitĂ© de Bordeaux sont associĂ©s au projet ocĂ©anographique du skipper Fabrice Amedeo.
Il sâagit de lâunitĂ© EPOC (Environnements et palĂ©oenvironnements ocĂ©aniques et continentaux) ainsi que lâinstitut de chimie et biologie des membranes et des nano-objets (CBMN), qui collaborent notamment avec lâIfremer.
Lors du Vendée Globe 2020, le navigateur avait embarqué un capteur pour mesurer la présence de microplastiques dans les océans.
Parfois invisibles Ă l'Ćil nu, ils peuvent provenir de rejets dâusines, de filtres de cigarettes ou encore de fibres de nos vĂȘtements passĂ©s en machine Ă laver.
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Naviguer utile pour la science 🌊 |
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Le marin de 46 ans a embarqué, pour sa course, différents instruments sur son Imoca de 60 pieds, dont un capteur de microplastiques.
« Toutes les 24h, le skipper change les filtres du capteur qui ont 3 niveaux de tamis : 300, 100 et 30 micromĂštres », explique lâuniversitĂ© de Bordeaux.
Les campagnes scientifiques classiques rĂ©alisent des collectes avec des filets plus grands, lâintĂ©rĂȘt de cette mission est dâobserver des microplastiques plus petits.
Dévoilés début octobre 2024, les résultats de 2020 ont montré que des microplastiques ont été retrouvés dans toutes les zones traversées par le navigateur, qui avait dû stopper sa course en Afrique du Sud.
Cette fois, il compte ramener des donnĂ©es de tous les ocĂ©ans afin dâamĂ©liorer « la prĂ©servation du grand bleu et permettre une meilleure connaissance de celui-ci », confie le skipper. Suivez son tour du monde ici.
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3 - Les apprentis peuvent aussi partir en Erasmus 🛫 |
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Fin novembre 2023, la France comptait 824 700 Ă©tudiants en apprentissage (Photo : Adobe Stock).
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DĂšs aujourdâhui et jusquâĂ vendredi, Bordeaux accueille la Rencontre europĂ©enne Erasmus+ Ă lâHĂŽtel Garden Inn, dans le quartier de la gare Saint-Jean.
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Ce qui se passe 👇🏼 |
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DestinĂ©es aux professionnels et aux apprentis, ces journĂ©es se tiennent Ă lâapproche du 1er anniversaire de la loi dite « Maillard ».
PromulguĂ©e le 27 dĂ©cembre 2023 pour un « Erasmus de l'apprentissage », elle vise Ă encourager la mobilitĂ© des apprentis Ă lâinternational.
Car peu de jeunes le savent, mais lâapprentissage peut aussi ĂȘtre lâoccasion de vivre une expĂ©rience Ă lâĂ©tranger via le programme Erasmus.
Chaque annĂ©e, la France envoie dâailleurs 7 000 alternants hors de ses frontiĂšres grĂące au dispositif et pour le renforcer, 120 reprĂ©sentants europĂ©ens et français vont se rĂ©unir pendant 4 jours Ă Bordeaux.
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Au programme 🗓ïž |
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LâĂ©vĂ©nement sâouvre aujourdâhui avec le tĂ©moignage dâun apprenti ingĂ©nieur qui a pu rĂ©aliser une expĂ©rience en Estonie entre juin et septembre 2024.Â
Cette confĂ©rence inaugurale sera suivie de 2 tables rondes, dont la 1re a pour thĂšme : « Pourquoi la mobilitĂ© europĂ©enne des apprentis est aujourdâhui une prioritĂ© en France et en Europe ? ».
Des ateliers sont également prévus mais aussi des visites de terrain dans les centres de formations en métropole bordelaise.
Par exemple, au CFAI Aquitaine de Bruges, au CFA Campus du Lac de Bordeaux ou encore Ă l'AĂ©rocampus de Latresne.
Le saviez-vous ? Les domaines de la production (bĂątiment, gĂ©nie civilâŠ) et ceux des services (hĂŽtellerie, restaurationâŠ) sont ceux qui envoient le plus leurs apprentis en Erasmus. Plus dâinfos sur lâĂ©vĂ©nement ici.
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UN MESSAGE D'ENGIE
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ENGIE et lâassociation Rebond mettent toute leur Ă©nergie contre les violences faites aux jeunes et aux femmes |
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ENGIE, engagĂ© dans la lutte contre toutes les formes de violences, soutient lâassociation Rebond, fondĂ©e par AngĂ©lique Cauchy (CrĂ©dit : Shutterstock).
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📖 Le 9 octobre Ă©tait publiĂ© le livre Si un jour quelqu'un te fait du mal dâAngĂ©lique Cauchy, prĂ©sidente-fondatrice de lâassociation de lutte contre les violences sexuelles sur mineurs dans le sport, Rebond. Victime d'abus sexuels par son entraĂźneur de tennis Ă l'Ăąge de 12 ans, AngĂ©lique Cauchy y brise le silence et tĂ©moigne des deux annĂ©es terribles quâelle a vĂ©cues. Son ouvrage est un puissant appel Ă la prise de conscience et un soutien indispensable aux victimes de violences.
🤝 Depuis un an, ENGIE, partenaire de lâassociation Rebond, accompagne cette courageuse initiative qui rejoint lâengagement du Groupe de lutter contre toutes les formes de violence afin de construire un monde plus respectueux et plus solidaire. Ainsi ENGIE, qui soutient prĂšs de 13 tournois de tennis au fĂ©minin en France, a souhaitĂ© que lâassociation Rebond rĂ©alise de maniĂšre systĂ©matique sur ces
tournois des actions de sensibilisation, auprĂšs des jeunes et de leur entourage, Ă la lutte contre les violences sexuelles et psychologiques sur mineurs dans le sport. Ce partenariat prolonge lâengagement dâENGIE contre les violences, notamment celles faites aux femmes. En effet, depuis 3 ans, ENGIE soutient les actions du ministĂšre chargĂ© de lâĂgalitĂ© entre les femmes et les hommes et la Lutte contre les discriminations en faisant apparaĂźtre sur toutes ses factures aux clients particuliers le 3919 ainsi que les numĂ©ros dâurgence pour les femmes victimes de violences.
🌍 Ces partenariats illustrent pleinement le programme de sponsoring et mĂ©cĂ©nat d'ENGIE, Impact Together, qui vise Ă accĂ©lĂ©rer la transition vers une Ă©conomie neutre en carbone et sâarticule autour de 3 piliers : sociĂ©tal, environnemental et « technology for care ». Plus spĂ©cifiquement ils reflĂštent le pilier sociĂ©tal de ce programme, dont lâobjectif est de favoriser lâimpact positif de chacun sur la sociĂ©tĂ© en accompagnant tous ceux qui imaginent et contribuent Ă une transition Ă©nergĂ©tique dĂ©sirable dont chacun pourra bĂ©nĂ©ficier.
Pour plus dâinformations sur les activitĂ©s de lâassociation Rebond, cliquez ici.Â
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4 - DĂ©gustez une raclette⊠sur la Garonne 🧀 |
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Une croisiĂšre le long des façades bordelaises inscrites au Patrimoine Mondial de lâUNESCO (Photo : Pyla Yachting).
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Cette saison, Pyla Yachting devient Bordeaux Yachting et vous propose dâembarquer Ă bord dâun bateau pour savourer une raclette traditionnelle sur lâeau de la mĂ©tropole.
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DĂ©couvrir le fleuve 🚤 |
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LancĂ© lâan dernier sur le bassin dâArcachon, ce concept a Ă©tĂ© imaginĂ© par Nicolas Neyraud et Maxime Caubit.
ĂgĂ©s respectivement de 27 ans et 34 ans, ils dĂ©cident cette annĂ©e de changer de dĂ©cor en proposant leur offre au dĂ©part de Bordeaux.
ConcrĂštement, il sâagit dâune balade de 2h sur un bateau vedette de la gamme Ecla, construit en 2018 par l'architecte naval Exequiel Cano Lanza.
« Cette annĂ©e, un univers chalet a Ă©tĂ© crĂ©Ă© dans le bateau pour faire voyager nos clients Ă MegĂšve ou Val dâIsĂšre », explique Nicolas Neyraud.
Le navire est arrivĂ© Ă Bordeaux ce vendredi et la 1re sortie raclette aura lieu aujourdâhui. La vedette est privatisable le midi comme le soir.
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Des produits locaux 📍 |
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Dans lâhabitacle protĂ©gĂ© et chauffĂ©, vous pourrez donc dĂ©guster une raclette « grĂące Ă un appareil suisse fonctionnant au gaz ».
Pour vous rĂ©galer, les fondateurs travaillent avec la Fromagerie de Pierre et lâĂ©picerie Bocca Bocca, installĂ©es dans le quartier des Chartrons.
Ă cela sâajoutent des pickles fait-maisons et des vins du Domaine des ArdoisiĂšres.
« Si le navire peut accueillir jusquâĂ 12 personnes Ă bord, nous fixons un maximum de 10 personnes. Pour ce nombre, le tarif est de 95 ⏠par convive. »
Les dĂ©parts peuvent se faire depuis diffĂ©rents pontons Ă Bordeaux : CitĂ© du Vin, Chartrons, Port Bastide et Miroir dâEau (Ponton dâHonneur).
Le parcours permettra de contempler le pont de Pierre, le pont Chaban-Delmas, la CitĂ© du Vin ou encore le pont dâAquitaine. Tous les renseignements sont Ă retrouver sur leur site.
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5 - Le portrait : Nathalie Delattre, une Ă©lue girondine au gouvernement 🏛ïž |
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LâĂ©lue a succĂ©dĂ© Ă la dĂ©putĂ©e Marie Lebec (Photo : Yves Malenfer / Matignon).
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Depuis le 21 septembre, elle est la nouvelle ministre dĂ©lĂ©guĂ©e auprĂšs du Premier ministre chargĂ©e des Relations avec le Parlement. La conseillĂšre municipale bordelaise a rĂ©pondu aux questions de lâEssentiel Bordeaux.
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Son parcours 🗳ïž |
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Nathalie Delattre a pris goĂ»t Ă la politique Ă l'Ăąge de 15 ans, lorsquâelle Ă©tait lycĂ©enne Ă PĂ©rigueux, oĂč elle a grandi. « Jâai vu que les fonctions politiques permettaient dâavoir un levier dâaction sur la vie des gens », se rappelle-t-elle. ArrivĂ©e en Gironde pour poursuivre ses Ă©tudes de droit, elle a rejoint le Parti radical, classĂ© au centre droit, quâelle prĂ©side maintenant.Â
ConseillĂšre municipale Ă Bordeaux depuis 2008, elle a assurĂ© la fonction dâadjointe chargĂ©e du quartier Bordeaux Maritime pendant prĂšs de 10 ans, lorsque Alain JuppĂ© Ă©tait maire. « Cette belle expĂ©rience mâa beaucoup marquĂ©e », confie-t-elle. JusquâĂ son entrĂ©e au gouvernement, Nathalie Delattre Ă©tait aussi sĂ©natrice de la Gironde et vice-prĂ©sidente du SĂ©nat.
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Un contexte particulier 🇫🇷 |
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LâĂ©lue ĂągĂ©e de 55 ans a acceptĂ© la proposition du Premier ministre, Michel Barnier, « avec responsabilitĂ© et un engagement dĂ©terminĂ© », dans « une pĂ©riode oĂč le pays est fragilisĂ© ». Elle ajoute : « Je suis alignĂ©e avec la personnalitĂ©, les valeurs et la mĂ©thode de Michel Barnier, que je ne connaissais pas. Comme lui, je veux ĂȘtre utile dans la fonction qui est la mienne ».
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Ses prioritĂ©s 💼 |
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En sa qualité de ministre, celle-ci a pour mission de construire un « socle commun » avec les parlementaires de la droite républicaine et du centre qui soutiennent le gouvernement. « Ce sont des hommes et des femmes qui se sont parfois retrouvés opposés, pendant plusieurs années. Il y a un changement de culture à opérer. » Nathalie Delattre est également responsable de définir la stratégie procédurale, notamment pour le projet de loi de finances, en décidant par exemple d'utiliser ou non l'article 49.3. Récemment, la ministre a entamé des échanges avec le CESE, une assemblée consultative de représentants de la société civile qui « émet des avis trÚs utiles au gouvernement », conclut notre interlocutrice.
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