☕️ Bonjour,

La Maison des transitions écologiques de Colomiers sera accessible au grand public, aux professionnels et institutionnels (Crédit : Ch.P.).

La Maison des transitions écologiques ouvre aujourd’hui à Colomiers. Au travers d’expositions, d’ateliers et de formations, cet éco-lieu est dédié à l’accompagnement des acteurs locaux vers “une société écologiquement durable et participative”.

De quoi parle-t-on ? 💁

• La halle aux montants de bois que les Columérins ont vu s’ériger à l’entrée de leur commune ouvre aujourd’hui : c’est la Maison des transitions écologiques.

• Cet “éco-lieu” proposera des animations et événements culturels ou pédagogiques visant à sensibiliser aux enjeux climatiques et à promouvoir les initiatives locales.

• Au programme : des expositions, des visites pédagogiques, des formations, des ateliers bas carbone ou sur le réemploi et la réparation. A l'image de l’exposition Les oiseaux du coin qui se déroule actuellement, ou encore le café de solutions sur la production photovoltaïque du 9 novembre prochain.

• La structure accueillera aussi les permanences mensuelles de la Maison de l’énergie de Toulouse métropole.

• La Maison des transitions écologiques sera ouverte au public en libre accès tous les mercredis de 9h à 18h, et en fonction des animations programmées le lundi, le mardi, le jeudi et le vendredi. 

Etat des lieux 🔶

• Le coût de ce bâtiment de près de 280 m2, construit à partir de matériaux et procédés bas carbone, dépasse les 1,8 M€. Il a été assuré par Colomiers (938 900 €), l’État (305 800 €), le Département (150 000 €) et Toulouse Métropole (440 000 €) qui a également mis la parcelle à disposition de la Ville pour 1€ symbolique.

• La structure se compose de deux bâtiments. Le principal est le neuf, qui comporte une halle vitrée, deux salles et une cuisine et juste en face, on trouve l'ancienne maison du garde-barrière qui a été rénovée.

• Ce n’est pas tout, là, entre les voies de circulation, les espaces verts qui entourent la maison sont appelés à devenir un potager, un petit verger et même un jardin de la mémoire.

Cette semaine, Transavia ouvre deux dessertes entre Toulouse et l'Algérie (Crédit : Transavia).

Transavia ouvre deux lignes saisonnières depuis l’aéroport de Toulouse Blagnac : l’une dessert Alger, l’autre Oran. Ces ouvertures font écho à d'autres annonces et une réorientation des activités vers l'international.

L'actu 📰

• Transavia, la filiale low-cost du Groupe Air France-KLM, ouvre cette semaine deux nouvelles lignes depuis l’aéroport de Toulouse Blagnac.

• Un Toulouse - Alger, à raison de deux vols hebdomadaires les lundis et vendredis. Et un Toulouse - Oran, également deux fois par semaine (mercredi et samedi).

• Ces lignes fonctionneront cet hiver.  La compagnie ouvrira un Nice-Alger et un Marseille-Alger.

• “La compagnie répond ainsi à la forte demande de sa clientèle, désireuse de profiter d’une offre low-cost pour partir en vacances et rejoindre famille et amis en Algérie”, explique la communication de la compagnie.

Le contexte 🌎

• Transavia a récemment fait parler d’elle à l'aéroport de Toulouse Blagnac puisqu’Air France a annoncé mettre fin à sa “navette” entre Toulouse et Paris. C’est sa filiale à bas prix qui devrait prendre le relais à l’été 2026. Les tarifs seront plus attractifs, mais les vols risquent d’être moins fréquents.

• Une fermeture a pour toile de fond la mise en service de la future LGV qui pourrait relier Toulouse à Paris en 3 h 10.

• Quant à Easyjet, la compagnie a fait savoir qu’elle fermerait sa base à l’aéroport de Toulouse en avril 2025, mais elle maintiendra les dessertes.

• Il semblerait que le trafic français ait moins de succès que les liaisons internationales. En 2023, à Toulouse, la part du trafic international a dépassé celle du trafic domestique. L'an dernier, le trafic intérieur en France avait baissé de 5 %. Il est essentiellement dû à la politique d'Air France qui mise de moins en moins sur les lignes intérieures.

Margaux Brun actionne l'exosquelette du Minotaure depuis la petite plateforme sur le devant du géant. (Crédit : Pauline David - Cie La Machine).

Margaux Brun est machiniste pour la compagnie La Machine. En fin de semaine, pendant l’opéra urbain La Porte des Ténèbres, elle sera perchée sur la tête de l’araignée. Rencontre.

« C'est un peu le rêve ! » 👸

« Je me revois, il y a 6 ans en bas de la machine… Et là, je suis sur l’araignée, c’est un peu le rêve ! », souffle Margaux Brun. En 2018, elle est bénévole sur le premier opéra urbain dans les rues de Toulouse. « Je faisais “la patate”, cette forme indéfinie, au pied des machines, qui sert à parer pour éviter que des gens s’approchent. Car les spectateurs ne se rendent pas toujours compte que ce sont 40 tonnes qui arrivent ! Les bénévoles sont essentiels aux spectacles. »

C’est comme ça que cette étudiante toulousaine en "histoire de l’art et direction des structures culturelles" intègre la compagnie La Machine. Elle passe tout d’abord trois ans à l’accueil et à la billetterie. Puis ses compétences de danseuse et de cordiste lui permettent de passer machiniste. Car il ne faut pas oublier que ces derniers escaladent les machines pour les piloter ou, en spectacle, y sont hissés avec une grue, en un ballet aérien.

Première affectation : l’exosquelette du Minotaure 👏

« Ma première affectation a été l’exosquelette du Minotaure ». Car il y a un impératif de taille : seules les filles y sont admises. « On nous voit au niveau du torse, sur une sorte de petit balcon. » De là, elle actionne le géant, du sommet, de la tête jusqu’en bas du ventre.

« Au début, on bouge l’épaule, puis le coude, le poignet, le torse…Puis, à l’épreuve du temps, on apprend l’inertie du mouvement, le poids de l’exosquelette. Et pour les spectacles en ville, on s’adapte à l’environnement. » Car si Margaux place son bras à 90°, le mouvement du Minotaure s’en trouvera décuplé...

Tout le travail se fait en miroir, « c’est toujours une recherche pour donner des expressions, des intentions, c’est génial ! ».

Sur la tête de l’araignée 🕷️

Intermittente du spectacle, Margaux Brun active plusieurs géants de la Compagnie La Machine : le Minotaure, l’Araignée et la jument dragonne. Ce week-end pour le nouvel opus de l’Opéra urbain, elle sera sur la tête de l’araignée. « C’est une machine magnifique mais qui demande une vigilance extrême de l’ensemble des manipulateurs car une patte pèse une tonne. »
Les 14 machinistes qui donnent vie à la bête sont en pleine répétition. « Je suis très concentrée sur le spectacle, il faut apprendre le parcours avec tous les points de vigilance et l’intention à donner dans les scènes. »