☕️ Bonjour,

Le siège du club se situe au château du Haillan depuis 1986 (Photo : Girondins de Bordeaux).

À compter d’aujourd’hui, l’équipe administrative ne compte plus qu’une dizaine de salariés. En redressement judiciaire, le club a licencié la majorité de son personnel.

Pour bien comprendre ⏮️

• Le 9 juillet dernier, la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion), gendarme financier du football français, a décidé de reléguer administrativement le club bordelais en National 1.

• La cause ? Un déficit d’exploitation de 54 M€ à l’issue de la saison 2023-2024, pendant laquelle les Marine et Blanc ont évolué en Ligue 2.

• Le Tribunal de commerce de Bordeaux a ouvert une procédure de redressement judiciaire le 30 juillet pour éviter la liquidation du club, ce qui a entraîné une nouvelle rétrogradation en National 2, le 4^e échelon du football français.

• Cette procédure, qui permet de geler les dettes, implique que l’institution soit placée sous la surveillance d'un administrateur judiciaire.

• Ainsi la semaine dernière, le Tribunal de commerce a validé le plan social présenté par le club et a autorisé la poursuite de la procédure jusqu’au terme de la période d’observation initiale de 6 mois, le 30 janvier 2025.

Une restructuration ⚠️

• Le plan de sauvegarde de l’emploi concerne 97 salariés, licenciés à la date d’aujourd’hui.

• Parmi eux, 86 personnes, sur un total d’un peu moins de 100, travaillaient au pôle administratif.

• Ce plan coûtera environ 7 M€ et sera financé en partie par un apport propre du président du club, Gérard Lopez.

• La restructuration a entraîné la création d’un nouvel organigramme administratif d’une dizaine d’employés, dont le nouveau directeur général est Arnaud Saint-André.

Cet événement accueillera 42 personnes au 69 rue Notre-Dame (Photo : Gabriel Guibert / Sebastien Billant).

Ce soir dès 18h30, la Galerie Pia-Pia verra les créations de la joaillière Pauline de Baje croiser celles de l’artiste-peintre Jean-Marc Larhantec le temps d’une soirée.

Ce qui se passe 👇🏼

• Ce rendez-vous collaboratif vise « à présenter nos pièces et ouvrir notre carnet de clients », explique Pauline de Baje à l’Essentiel Bordeaux.

• « L’exposition de Jean-Marc Larhantec s’appelle Fréquences et est visible jusqu’au 10 novembre en accès libre à la Galerie Pia-Pia. L’idée de cette soirée est née de nos points communs dans notre travail ».

• Bordelaise d’adoption, la créatrice a ouvert son atelier en avril 2020 en plein cœur de la cité girondine et espère « ouvrir un showroom en 2025 ».

• L’événement de ce soir est privé et sur inscription car les œuvres et pièces de joaillerie « nécessitent la mise en place d’un système de sécurité ».

Recycler l’or 💎

• La joaillière de 38 ans, qui fait principalement du sur-mesure, possède une collection sur son site internet « et notamment un modèle de collier conçu spécialement pour l’hôtel-restaurant la Co(o)rniche », disponible dans leur boutique au Pyla-sur-Mer.

• « Dessin, achat des pierres, fonte du métal… Je m’occupe de tout le processus de conception et 90 % de mes projets sont réalisés à partir de l’or du client. »

• Cette dernière s’est formée à l’âge de 21 ans au CFA du Vigean à Eysines « qui est la seule école de joaillerie existant en Nouvelle-Aquitaine ».

• Si l’adresse de son atelier bordelais reste secrète afin de garantir discrétion et confidentialité, il est possible de prendre rendez-vous pour des pièces sur-mesure au 06 50 94 98 38 ou via un formulaire de création disponible sur son site internet.

L’humoriste de 35 ans a fait ses 1^ers sketchs à Lyon à l’âge de 18 ans (Photo : Marie Flament).

Après le succès de son dernier seul en scène Sensiblement Viril , l’humoriste Alex Ramirès présente aujourd'hui à 20h30 son nouveau spectacle Panache. Il a répondu aux questions de l’Essentiel Bordeaux.

Connaissez-vous la région ? 📍

• « Je suis née à Roussillon dans le Vaucluse, mais comme mon père est originaire du sud-ouest, je venais tous les étés à Cazaux, sur le Bassin d’Arcachon. »

• « Je connais bien la région et j’ai de la famille à Bordeaux. Avec mon ancien spectacle, j'ai déjà joué 2 fois au Fémina et avec le nouveau, je suis venu en rodage dans un café-théâtre pour 5 dates. »

L'audace au cœur du spectacle ? 🎙️

• « Je suis en tournée depuis mi-octobre et jusqu’à mi-décembre pour un spectacle sur la confiance en soi. J'ai choisi ce thème car j'ai le sentiment qu'une certaine dose d'assurance est nécessaire pour franchir un cap dans le métier d’humoriste. »

• « Avec autodérision, le spectacle se compose ainsi de personnages qui en ont parfois trop et qui sont finalement les plus drôles. Par exemple, je joue un influenceur qui devient président de la République ou une quarantenaire fraîchement divorcée qui drague un peu trop un barman… Au total, j’ai mis 1 an à créer Panache ! »

Une anecdote ? 👀

• « Au début du spectacle, j’arrive sur scène dans un défilé inspiré de mes déguisements d’enfants où des photos de moi plus jeune sont projetées en arrière-plan. »

• « Si le 1^er spectacle était celui de la sincérité, le 2^d est celui de la liberté ! ». L’humoriste qui sera de passage en express à Bordeaux, compte sur son public « pour lui amener des cannelés car il adore ça ! ».

🎁 Et si on jouait ? La rédaction vous fait gagner 2 places pour le spectacle de ce soir. Pour participer, écrivez-vous à concours@bordeaux.lessentiel.fr avec nom/prénom et n° de téléphone.

Installé à Bordeaux, place Camille Jullian, depuis 1999, l’Utopia s’implante prochainement sur la rive droite (Photo : Utopia Palmer).

C’est au cœur d’un château du XVIII^e siècle que l’Utopia Palmer prendra vie à Cenon. À 2 mois du début des travaux, l’Essentiel Bordeaux fait le point.

L'idée 💡

• « Nous organisions des projections hors les murs au Rocher de Palmer et nous avions l’envie d’aller plus loin en offrant à Utopia un écrin rive droite », confie à l’Essentiel Bordeaux Vincent Erlenbach, gérant de l’Utopia Bordeaux.

• « Nous sommes ravis de pouvoir proposer dans ce cadre de verdure un cinéma d’art et d'essai de proximité, à la fois alternatif et populaire », poursuit-il.

• Pour l’occasion, l’intérieur du Château Palmer sera réaménagé avec un souci écologique et raisonné.

• « Pour cela, nous avons travaillé main dans la main avec l’atelier bordelais 180 degrés Ingénierie », ajoute-t-il.

Au programme 🍿

• Le cinéma comprendra 1 café, 1 salle de 75 places au rez-de-chaussée, 2 salles de 115 et 55 places à l’étage, ainsi qu’un foyer de 75 m² mis à disposition d’associations.

• Le lieu proposera une programmation enrichie : « Nous projetterons les films que l’on ne peut pas passer à Bordeaux, qui ne possède « que » 5 écrans ».

• Des séances spéciales, en intérieur et en plein air, seront également prévues.

• Quant aux tarifs, ils seront identiques à celui de l’Utopia Bordeaux, soit 8 € la place et 55 € le carnet d’abonnement.

Quid de l’ouverture ? 🕰️

• « Les travaux débuteront début 2025 pour une inauguration prévue au 1^er semestre 2026 ».

• « Nous y travaillons depuis 2018 afin d’être à l’écoute du bâtiment et d’aboutir à un projet maturé », conclut notre interlocuteur. Pour suivre l’actualité du lieu, c’est ici.