☕️ Bonjour,

La Journée mondiale de la santé mentale est célébrée chaque année le 10 octobre (Photo : Adobe Stock).

La 35^e édition des semaines d’information sur la santé mentale débute ce jour et se poursuit jusqu’au 20 octobre. Cette année, elle valorise les bienfaits de l’activité physique sur le bien-être psychique. Une quarantaine d’événements sont organisés dans la métropole lilloise.

La toile de fond 📈

• Le Premier ministre Michel Barnier l’a annoncé : il veut faire de la santé mentale sa grande cause en 2025.

• Selon l'OMS, celle-ci recouvre 3 dimensions : la santé mentale positive, la détresse psychologique et les troubles psychiatriques (bipolarité, schizophrénie).

• La crise sanitaire et les confinements, le réchauffement climatique, l’inflation ont fortement impacté le moral des Français, avec une dégradation chez les adolescents et les enfants.

• Tous ces facteurs ont fait prendre conscience de l'urgence de prendre soin de la santé mentale de tous.

• Environ la moitié des troubles mentaux se manifeste avant l’âge de 14 ans, pouvant conduire à des tentatives de suicides.

Ce qui se passe 🏃‍♂️

• Les conseils locaux de santé mentale de Lille et l’agglomération roubaisienne, le conseil intercommunal de santé mentale du Val de Marque et le conseil de santé mentale étudiants de l’Université de Lille ont préparé plus de 40 événements dans la métropole lilloise.

• Cette édition 2024 valorise “le mouvement pour notre santé mentale”. L’OMS indique que l'activité physique peut “réduire les symptômes de dépression et d’anxiété et améliorer la réflexion, l’apprentissage et le bien-être général”.

• Pendant 2 semaines, il vous sera possible de pratiquer une activité physique, de participer à des ciné-débats, de rencontrer des athlètes, dans l’idée d’échanger sur les “motivations personnelles qui nous poussent à pratiquer une activité physique et nous apportent ce bien-être tant recherché.”

Au programme 📆

• Aujourd’hui, vous pouvez par exemple assister à une session de boxe thérapie à 14h30 à la maison de quartier de Wazemmes. Demain, rendez-vous au centre social des 3 villes à Hem pour une journée bien remplie : massage, art-thérapie, nutrition, réveil musculaire…

• Portes ouvertes, spectacles, tables rondes, sport, ateliers… Vous avez l'embarras du choix pour trouver le format qui vous correspond le mieux.

• La plupart des activités sont gratuites et ouvertes à tous. Certaines se font en accès libre, d’autres sur inscription. Retrouvez le programme complet.

La ville de Lille généralise les stationnements payants depuis 2022 (Photo : Adobe Stock). 

À compter de ce jour, les automobilistes qui se garent à Fives et Saint-Maurice Pellevoisin doivent payer leur place de stationnement. Explications.

De quoi parle-t-on ? 🚘

• Alors qu’il est déjà mis en place à Lille-Centre, le Vieux-Lille, Vauban-Esquermes, Wazemmes et Moulins, le stationnement payant s’étend aujourd’hui à Fives et Saint-Maurice Pellevoisin.

• Cette mesure s’applique suite à l’adoption d’une délibération qui remonte à septembre 2022 sur la fin des places de parking gratuites à l’horizon 2025, excepté pour Lille-Sud et le Faubourg de Béthune. 

• Les 2 nouveaux quartiers concernés sont équipés d’horodateurs depuis le printemps dernier. Bonne nouvelle : les 30 premières minutes sont gratuites.

• Le but est de libérer des places pour les riverains, faciliter l’accès aux commerces, inciter à l’utilisation des parkings collectifs ou encore encourager d’autres moyens de déplacement (vélo, marche à pied, transports en commun…). 

Comment ça marche 💶

• Si vous résidez dans l'un de ces quartiers, un abonnement spécial résident limité à 2 véhicules par foyer est disponible pour un montant de 25 € mensuel.

• Les résidents aux faibles revenus bénéficient de tarifs spéciaux. Par exemple, pour un couple avec enfant dont le revenu fiscal est inférieur à 33 936 €, il faut débourser 10 € par mois. Consultez la grille tarifaire ici.

• Pour les professionnels, le stationnement mensuel coûte 76 €.

• À noter, garer son véhicule sans payer c’est s’exposer à une amende forfaitaire de 25 €. Souscrire à un abonnement ici ou au guichet du service stationnement (sur rendez-vous).

• Enfin, en plus des horodateurs, vous pouvez régler avec les applications mobiles agréées par la Ville (Flowbird, Easy Park, indigo neo).

Les fresques sont le fruit d'une réflexion collective autour de thématiques comme l'écologie, la nutrition ou encore la diversité (Photo : 1001 Fresques).

À partir d'aujourd'hui et jusqu'au 13 octobre, le collectif 1001 Fresques vous propose d’en apprendre plus sur le climat, la biodiversité ou encore l’alimentation en venant participer à l’un de ses ateliers.

Le contexte 🙋‍♀️

• Pour la 2^e année consécutive, un collectif informel d’une dizaine de personnes propose des ateliers dans toute la métropole lilloise pour sensibiliser aux enjeux environnementaux et sicoétaux. 

• "L’an dernier, nous souhaitions organiser une manifestation de grande ampleur pour sensibiliser un maximum de personnes", précise Frédéric Foveau, l’un des organisateurs. 

• Ces rendez-vous ont rassemblé 450 personnes et ont eu lieu dans 25 lieux de la métropole. 80 bénévoles se sont mobilisés, ils seront aussi nombreux, cette année.

Que découvrir ? 🗺️

• Lors de leur 1^re édition, les ateliers étaient majoritairement tournés autour de l’environnement : fresques du climat, de la biodiversité, de l’économie circulaire…

• En ce mois d'octobre, l'offre se diversifie avec une déclinaison pour les enfants, à partir de 9 ans, qui abordera le climat, l’alimentation et le numérique.

• Comme dans toutes les fresques, les participants auront des cartes à manipuler et devront réfléchir ensemble sur l’état du monde ou notre alimentation, pour trouver comment faire évoluer la société.

• "De nouvelles fresques vont être proposées sur la diversité ou le sexisme, parce que la transformation de la société n’est pas uniquement écologique, elle est aussi sociale."

Concrètement 📌

• Cette année, les 1001 Fresques s’exportent dans toute la France. Dans la métropole, les ateliers auront lieu dans 32 lieux différents.

• "Nous souhaitons toucher un public le plus large possible dont des personnes qui n’ont pas l’habitude de participer à des fresques", indique Frédéric Foveau.

• Aussi, contrairement à l’an dernier, où l’évènement avait principalement lieu dans des musées, cette 2^e édition se tient en grande partie dans les centres sociaux.

• Tous les ateliers sont gratuits pour participer, vous devez vous inscrire ici.

Julia Volk est une artiste au style néo soul et à la voix aux accents jazz (Photo : Julia Volk). 

Prendre le micro pour extérioriser des peines enfouies, poser sur le papier ses maux… Voilà comment l'auteure-interprète lilloise, qui vient de sortir son 2^e EP, transforme la musique en exutoire.

Histoire de famille 🧑‍🧑‍🧒

Julia Volk est bercée par la musique avant même de pointer le bout de son nez sur Terre. Sa mère enceinte chante dans une chorale. Une fois sa fille née, elle l’emmène aux répétitions, “dans un couffin, à ses pieds, voilà comment je rencontre la musique”, dit-elle avec tendresse.

Les années passent mais c’est aussi aux côtés de son père d'origine allemande, chef de chœur et professeur de piano, décédé quand elle a 9 ans, qu’elle est sensibilisée à la musique. Ce deuil, elle le surmontera en chanson, mais ne le sait pas encore. 

De l’école primaire au collège, elle est membre d’une chorale, dans laquelle elle se distingue par sa voix grave. En parallèle, elle commence le piano. Après les cours, elle chante seule dans sa chambre, sur du Natasha Saint Pierre ou Céline Dion. “J’ai découvert l'expérience physique de pousser la voix”, se remémore- t-elle avec le sourire.

Les débuts 🎶

Lycéenne, elle se réfugie dans les mélodies d'Adèle et Lana Del Rey mais ne prend pas encore la plume car submergée par ses émotions. 

Après son diplôme de juriste, elle pose ses valises dans la capitale, intègre une chorale gospel et tente l’expérience The Voice, sans succès. Un échec qui mène à une pause musicale.

3 ans s’écoulent, avant qu’elle renoue avec sa passion lors de scènes ouvertes lilloises, où elle revient régulièrement. “En 2019, je ressors mon micro d’enregistrement, et trois semaines après mon 1^er EP est né”, raconte la chanteuse.

L’envol 🚀

La sortie de son 2^e EP, Robe Blanche, composé de 8 titres au rythme lent et planant, reflète sa voix jazz. C'est toujours seule, chez elle le plus souvent, qu'elle écrit ses textes.

Elle qui fait aussi partie du conservatoire de Lille, trouve ses inspirations chez des rappeurs comme Orelsan, PNL, Disiz ou Dinos.

Le premier clip, Dernier baiser disponible depuis septembre, est une ode à l’amour.  “L’amour manquant, charnel, fraternel... Il n’est question que de ça dans la vie”. Ce titre diffusé sur des radios locales est un hommage à son père. Le succès est au rendez-vous avec près de 10 000 auditeurs mensuels sur les plateformes de streaming.

Sa collaboration rêvée ? “Disiz et mon père”, répond-elle sans hésiter. Les prochains titres sortiront toutes les 6 semaines, soit un an au total pour découvrir le projet musical au complet.