|
2 - Sous le chapiteau d'Empalot 🎪 |
|
|
Aujourd'hui est donné une conférence à destination d'un public jeune et donc averti : savoir décoder les surprenants comportements des adultes (Crédit : Samuel Lahu).
|
Un chapiteau s’est monté à Empalot : le festival Empalot s'Agit(e) est de retour aujourd’hui, pour sa 23e édition. Au programme : théâtre, cinéma, danse, cirque et musique !
|
La toile de fond 🎆 |
|
L’Agit, compagnie toulousaine de théâtre itinérant, installe chapiteau et tentes, place Aline-Viadieu, face au métro Empalot.
À compter d’aujourd’hui et jusqu’à dimanche, la 23e édition du festival Empalot s'Agit(e) propose des spectacles faits avec et pour les habitants et les structures du quartier.
C’est le résultat des travaux menés par l’Agit avec les associations Karavan et Aifomej, le centre social Jean-Moulin, la MJC Toulouse-Empalot, le centre culturel la Brique Rouge ou encore le collectif Hasure.
|
Au programme 🤹 |
|
Le programme est fourni : du théâtre avec l’Agit et la compagnie Vraiment Super, du cinéma avec la réalisatrice toulousaine Léa Fehner, de la (break)danse avec le groupe Surprise Effect, des concerts par la chorale Nous Vous Elles & les Bombasses et le trio Azahar, et enfin du cirque avec la Compagnie Singulière et Le Grand Raymond.
Aujourd’hui, à 14h, les enfants ont rendez-vous pour Manuel à l’usage des non-adultes : une conférencière s’attache à démontrer à un jeune public les surprenants et inadaptés comportements des adultes. La participation est libre, sans réservation, entrée dans la limite des places disponibles.
Puis de 14h à 18h, place à la fête des familles par le Collectif Famille d’Empalot, avec des ateliers, des stands et un lâcher de ballon pour terminer en beauté à 18h.
|
|
|
|
|
|
3 - Une cagnotte pour sortir un livre pour jeunes adultes 📗 |
|
|
“Notre nom d'auteur Ninou B. Spencer est un anagramme des ancêtres gaulois et romains : Brennus et Cépion”, explique la promotion. (Photo DR)
|
Les élèves en master Métiers du livre jeunesse de l'Institut Catholique de Toulouse ont un projet tutoré qui les met en condition réelle : ils ont écrit un livre sur la légende de l’or perdu de Toulouse. Ils lancent aujourd’hui une cagnotte pour pouvoir l’éditer.
|
De quoi parle-t-on ? 🔰 |
|
Une petite dizaine d’étudiants en master métier du livre jeunesse à l’institut catholique de Toulouse mettent en ligne aujourd’hui une cagnotte pour les aider à sortir leur propre livre, Les Descendants de Delphes.
Il s’agit d’un projet tutoré qui leur a été proposé sur deux ans : écrire ensemble un ouvrage, l’imprimer et l’éditer. “Nous faisons toutes les étapes du projet”, résume l’un des étudiants, Valentin Silvan. Jusqu’à créer leur propre maison d'édition, Alliotes Editions !
|
En coulisses 👀 |
|
La première étape a été de décider quel type d'ouvrage sortir: “On a fait ce que l’on a envie de lire, un roman young- adult”, explique Valentin Silvan.
Et la thématique ? La légende toulousaine de l’or perdu de Toulouse. "Un chef gaulois aurait pillé le temple d’Apollon et serait revenu sur Toulouse. Puis, il fut massacré par un consul romain, qui récupéra l’or”. Lequel connu également un destin funeste.
“Nous sommes partis de là, deux familles de descendants seraient toujours maudites.” Maladie et décès se succèdent. Jusqu’à notre époque… “Au détour d’une rencontre chez un tatoueur où ils apprennent cette légende et décident de mettre fin à cette malédiction”.
|
Comment ça marche ? 💰 |
|
En première année, l'écriture a été répartie par petits groupes de trois ou quatre personnes. Puis l’auteur Alain Absire les a aidés pour alléger le texte, le rendre plus intéressant.
En deuxième année, ils sont passés à la relecture, correction, la mise en page de plus de 200 pages, des illustrations.
Dernier gros morceau : l’impression. Le groupe dispose de 1 000€ alloués par l'école, or les devis faits chez les imprimeurs dépassent la somme. “Une cagnotte est mise en place “, annonce Valentin Silvan.
La sortie de quelque 300 exemplaires dans des librairies toulousaines est espérée pour le mois de janvier.
|
|
|
|
|
|
|
|
4 - Bistrot August : la nouvelle table du quartier Saint Aubin 😋 |
|
|
Le nouveau Bistrot August ouvre aujourd'hui (Crédit : DR).
|
« Un bouchon lyonnais à la toulousaine », voici comment Léopold Gillen et Maxime Renvaze décrivent le nouveau restaurant qu’ils ouvrent aujourd’hui à Toulouse. Découverte.
|
Bio express 👨 |
|
Avant d’ouvrir ensemble ce Bistrot August (62 Rue Pierre-Paul Riquet, Toulouse), Maxime Renvaze et Léopold Gillen se sont rencontrés au lycée hôtelier de Saint Gaudens.
Léopold a passé 10 ans dans le Groupe d’Alain Ducasse, à Monaco, dans les Alpes, à Paris, en Australie, au Qatar et même à Saint-Barthélemy. Il a fait ses classes dans des établissements comme le Louis XV ou le Meurice.
De son côté, Maxime a aussi travaillé pour le chef Ducasse, à l’Hostellerie de l'Abbaye de la Celle. Il a ensuite rejoint les cuisines de La Rastègue, à Bormes-les-Mimosas, puis celles du Parisien et de la Brigade traiteur à Toulouse.
|
Et après ? 🍳 |
|
Tous deux sont de retour sur leur terre d’origine, « nous n’avons plus eu envie de partir et nous parlions depuis longtemps d’avoir notre restaurant : les planètes se sont alignées », explique Léopold.
Leur restaurant ? « De la bonne bouffe française comme on aime la manger et la faire, gourmande, dans l’esprit d’un bouchon lyonnais ».
Alors cet August revêt tous les atours du bistrot, se pare de tons verts et d’une fresque colorée signée par l’artiste toulousain Ob/ique.
|
A la carte 🍴 |
|
On risque de retrouver sur les tables des pâtés en croûte, de bonnes rillettes, des côtes de veau à partager, des ris d’agneau servis dans des assiettes chinées. En dessert : tatin de poire, millefeuilles...
Le midi, c’est ambiance cantine avec une carte courte et un menu à 25 €. Le soir, les apéros se mêleront aux hors-d'œuvre et se prolongeront par de jolis plats pour les bons coups de fourchette.
Côté vin, Maxime et Léopold ont fait le tour de France pour dénicher des vins d’auteurs de toutes les régions. A découvrir avec l’histoire des vignerons.
|
|
|
|
|
|
5 - L’entretien : François Delarozière, le père des machines 🐉 |
|
|
Pour mieux comprendre l’univers de François Delarozière, il est possible de suivre sa conférence, ce soir à Cabanis, autour de son livre Chimères et autres animaux fantastiques (Crédit : Jordi Bover).
|
Bienvenue dans l’univers de François Delarozière. Ce soir, il animera une conférence pour son exposition Bestiaires et croquis à la médiathèque Cabanis. Ses dessins et maquettes empruntent à la
mythologie, au fantastique. Et l’on comprend mieux d’où naissent les géants de La Machine, qui seront de retour dans les rues de Toulouse du 25 au 27 octobre pour un nouvel opéra urbain : La Porte des Ténèbres.
|
Comment se construit un opéra urbain❓ |
|
« J’écris, je dessine, j’invente, en faisant référence à la mythologie. J’écris en pensant au public, pour ne pas qu’il soit déçu, qu’il voit bien. Pour cela, il faut plusieurs machines. Et il faut aussi prendre en compte la musique.
Ce sont un peu des titans, il faut tenir compte à la fois des dimensions, de l’emprise et du poids sur la chaussée. On fait une proposition de scénario, et ensuite on voit avec les services de la Ville pour organiser, fermer des rues. Là où il y a des travaux, on change ! On cherche des lieux de grands rassemblements. »
|
Quelle est l’histoire de la Porte des Ténèbres ? 🚪 |
|
« Litlith, la Gardienne des ténèbres, arrive sur Toulouse. Astérion, protecteur de la ville depuis 2018, et Ariane ont un pressentiment, ils se rapprochent du centre-ville.
Lilith la femme-scorpion va jeter un charme sur le Minotaure, car il voit en elle un être banni comme lui, un monstre. Il va tomber amoureux et lui ouvrir les portes de la ville. C’est inquiétant car Lilith est là pour agrandir l’armée d'Hadès. Heureusement Ariane veille sur son frère Astérion. L’histoire sera racontée dans un livret déposé à l’office de tourisme, dans les commerces et en ligne, pour pouvoir suivre, savoir ce qu’ont dans la tête ces géants de
bois et d’acier. »
|
Que répondez-vous aux accusations de satanisme énoncées par l’Eglise ? 😱 |
|
« J’ai écrit l’histoire avec les éléments que j’ai en main. La dernière machine, c’est Lilith ! Elle a été créée pour le Hellfest. Je fais référence à la mythologie ! Et le bien n’existerait pas sans le mal. En aucun cas je n’ai voulu stigmatiser une communauté. Bien au contraire, mon but est de rendre les gens heureux, de faire rêver, d’émerveiller. »
|
Peut-on en savoir plus ? Où vont-ils se réveiller dans la ville ? 👀 |
|
« Non, rien de plus. On ne veut pas dire où les machines apparaissent, se réveillent, se reposent… Les scènes vont se passer dans l’hyper centre, tout se fait à pied : Saint-Sernin, les berges, la Daurade, le Pont Neuf, le pont Saint-Pierre… C’est un peu comme un jeu de piste, l’idée est de laisser la surprise.
La première journée sera dédiée à l’apparition de signes, tandis que le samedi et dimanche concernent les machines. »
|
|
|
|
|
|