☕️ Bonjour,

Le calendrier des fermetures varie selon les structures (Photo : Adobe Stock). 

Du 12 au 25 novembre, les médiathèques de Bois Blancs, Saint-Maurice, Wazemmes… vont devoir fermer leurs portes. Rassurez-vous, cela concerne des jours dédiés. On vous explique tout. 

De quoi parle-t-on ? 🔎

• Les médiathèques de Lille, Lomme et Hellemmes accueillent 20 000 visiteurs par mois. Face à cette affluence, le réseau de médiathèque doit se moderniser et change de logiciels informatiques. Ces nouveaux outils impliquent des aménagements durant quelques semaines.

• Le service communication des médiathèques explique que : « pendant cette période, les médiathèques vont suspendre temporairement les services habituels, le temps de changer les logiciels utiles et former les équipes. »

Ce qui change ? 🗓️

• Du mardi 12 au lundi 25 novembre, il ne sera pas possible de s’inscrire aux médiathèques, d’emprunter et/ou de redéposer des documents, et bien sûr d’en réserver.

• Pour pouvoir se former et installer ces nouveaux outils, certaines médiathèques vont fermer quelques jours. Ainsi celle d’Hellemmes sera fermée les mardi 19 et mercredi 20 ; celle de Saint Maurice, Wazemmes et Lille Sud, les mercredi 13, jeudi 14 et jeudi 21 ; Bois Blancs, les vendredi 15 et vendredi 22 ; Fives, jeudi 14 et jeudi 21 novembre.

• La médiathèque du Vieux-Lille est également en travaux pour rénovation et mise en conformité de l’établissement. Elle ne rouvrira ses portes que le 17 décembre. « Les autres médiathèques ne sont pas concernées par ses périodes de fermeture et accueilleront le public. »

Ce qui sera toujours possible ? 📚

• Pendant toute la période transitoire, vous pourrez toujours utiliser les espaces de travail des médiathèques, consulter les documents sur place, les ressources numériques (presse, film, musique, formation) seront toujours disponibles et toutes les activités culturelles sont maintenues. 

• Pour tout savoir sur les évènements à venir, les horaires d’ouvertures, etc, rdv ici. 

L'identité du joueur qui a inscrit le premier but lillois suscite des débats (Photo : Adobe Stock/ générée par IA). 

Le club de football lillois lance son histoire en poussant son premier ballon au fond des filets adverses le 12 novembre 1944.

On rembobine ⏳

• Avant de parler de statistique et de but inscrit par les Dogues, il faut remonter à la création du club.

• En septembre 1944, le paysage du football français connaît une transformation avec la fusion du Sporting-Club de Fives et de l'Olympique lillois. C’est ainsi que naît le Lille Olympique Sporting Club (LOSC).

• Sous la direction de Louis Henno, ancien président du SC Fives, le club ambitionne de devenir la meilleure équipe de France. Comment ? Grâce à des joueurs de talent comme Jean Lechantre et René Bihel ou encore avec le recrutement de Jean Baratte, venu de l'Iris de Lambersart.

Jean Baratte, héros du LOSC ? 🥅

• Le joueur qui inscrit le premier but du club sous l’appellation LOSC, est ce même Jean Baratte, lors d’une rencontre contre Le Havre, le 12 novembre 1944. Une victoire à la clé pour le LOSC sur un score fleuve de  9 à 1.

• À noter, il est toujours le meilleur buteur de l'histoire du club avec 218 réalisations.

• Il existe tout de même un débat sur le joueur qui a débloqué le compteur lillois. La semaine précédente, l’équipe avait déjà disputé son premier match de championnat, le 5 novembre précisément, mais sous l’appellation « Stade Lillois ». Lors de ce déplacement à Paris, c’est René Bihel qui donne l’avantage à son équipe.

• Alors Bihel ou Baratte ? « Il semble difficile de répondre avec exactitude à cette question. Mais l'essentiel n’est-il pas aujourd’hui encore que la balle soit au fond ? » s’amuse le LOSC sur son site internet.

World Without Eyes est programmé dans le cadre de la Saison de la Lituanie en France (Photo : Laura Vanseviciene).

Du 12 novembre au 7 décembre, le Festival Forever Young, dédié à la petite enfance et à la jeunesse, reprend ses quartiers à Roubaix et ailleurs.

De quoi s’agit-il ? 👧

• Le festival a été créé en 2006 par Catherine Dunoyer de Segonzac à l’initiative de la ville de Roubaix, il s’appelait alors Les Petits Pas.
  

• « Notre festival a été le premier festival de danse à s’adresser à la petite enfance en France. Cet événement culturel à destination de la jeunesse met en lumière les créations chorégraphiques innovantes et contemporaines », relate Romain Paquet, responsable communication du Centre de développement chorégraphique National, Le Gymnase.
  

• Pour cette 20e édition anniversaire, vingt spectacles se dérouleront dans seize lieux avec pas moins de 51 représentations.

Une programmation éclectique 📆

• « La programmation comprend des compagnies locales et des chorégraphes internationaux. Cette année, nous avons intégré la proposition de Birutė Banevičiūtė, une chorégraphe lituanienne, ayant travaillé sur une approche sensitive de la danse pour les enfants malvoyants, dans le cadre de la Saison de la Lituanie en France », développe-t-il.
  

• Parmi les représentations à ne pas manquer, le spectacle d’ouverture d’Amala Dianor intitulé Coquilles, une pièce au croisement de la danse contemporaine et du hip- hop où les contes et les chants de griots sénégalais, invitent les tout-petits dans un monde sans frontières.
  

• Pour clôturer le festival : « Nous avons lancé une commande à Arthur Perole qui a imaginé Forever Loto, un spectacle de loto festif qui s’inscrit dans la performance, tout en restant populaire par son sujet », ajoute-t-il.
  

• De quoi plaire au plus grand nombre et aux plus jeunes, cela d’autant plus que des représentations se dérouleront aussi dans les écoles, les crèches, à Roubaix mais aussi à Loon-Plage ou Armentières.
  

• Une navette partira aussi du Gymnase pour des représentations au Next Festival avec Sottobosco de Chiara Bersani (Italie) et Songs of a Wayfarer de Claire Cunningham (Royaume-Uni).
  

Le géant Narcisse est une figure emblématique du Nord (Photo : Ville de Lille). 

La comptine du poète et musicien Alexandre Desrousseaux, écrite à Lille, fête ses 170 ans. L’occasion de se retrouver autour d’expositions, d’ateliers, et de l’histoire de "Narcisse le P’tit Quinquin ». Mais qui est-il ? 

Ce qu’il faut savoir ⏳

• « Le P'tit Quinquin ? » est une chanson d’Alexandre Desrousseaux (1820-1892) encore appelée L'canchon Dormoire (berceuse) en patois.

• Sa singularité est d’avoir été écrite en ch’ti en 1853. Âgé de 33 ans, l’auteur vit alors avec sa mère dans le quartier Saint-Sauveur.  

• À l’origine, elle faisait écho au labeur difficile des dentellières de Lille. Les 7 couplets évoquent un tableau des mœurs de l’époque, inspiré d’une jeune-femme contrainte d’endormir son enfant pour finir son travail et se faire payer.

• Alexandre Desrousseaux est alors une gloire locale. Il a déjà publié 3 recueils de comptines et la berceuse fait partie de la cinquième livraison de ses « Chansons et pasquilles lilloises ». 

  
  

Et après ? 🎵

• Avec 100 000 exemplaires vendus entre 1853 et 1890, la chanson a été reprise par les publicitaires, les fanfares, remportant un vif succès. D’abord chantée au Théâtre de Lille en 1855, « Le P’tit Quinquin » sera lancé à Paris deux ans plus tard.

• La berceuse devient la chanson de marche des militaires nordistes partant pour la guerre franco-prussienne de 1870, la Marseillaise du Nord durant la Seconde Guerre, puis cet hymne régional reste un symbole fort de la culture ch’ti transmis de génération en génération.

• En 1902, un monument lui est dédié à l’entrée du Square Foch, signé de l'artiste roubaisien Eugène Deplechin et des plans de Louis-Marie Cordonnier, dont l’original se trouve à la mairie de Lille.

• La chanson a été interprétée par Line Renaud à l’Élysée (1953), le chanteur Renaud, Catherine Deneuve dans Répulsion (Polanski, 1965), Dany Boon (Bienvenue chez les ch’tis, 2008). 

• En 2019, Patrice Desdoit découvre qu’Alexandre Desrousseaux avait interprété cette chanson avec une poupée sur les genoux, qui a ensuite été retrouvée dans les réserves du musée de l’Hospice Comtesse avant d’entrer dans la légende.