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2 - Stop aux violences faites aux femmes 🙅 |
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Selon l'ONU, toutes les 10 minutes une femme est tuée (Photo : Adobe Stock).
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Durant tout le mois de novembre, la métropole nantaise se mobilise pour le droit des femmes, avec des actions ce jour dans le cadre de la journée de lutte contre les violences qui leur sont faites.
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Les données 🚨 |
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Cette journée a été instaurée en 1999 par l'Organisation des Nations Unies, en mémoire des sœurs Mirabal, 3 militantes dominicaines assassinées le 25 novembre 1960 sur ordre du chef d'État Rafael Trujillo.
En France, 213 000 femmes sont victimes de violences chaque année : insultes, harcèlement, coups, viols... Ces différentes formes s'exercent dans la sphère privée, dans l’espace social et au travail.
En 2023, 135 femmes ont été tuées par leurs conjoints, selon le collectif NousToutes. 47 % des féminicides ont lieu dans les territoires ruraux.
Sur le territoire ligérien, 65 000 personnes de sexe féminin subissent chaque année des violences, dont plus de 4 600 victimes de coups et de viols au sein de leur couple.
La Loire-Atlantique occupe la 11e place des départements qui recensent le plus grand nombre d'appels au 3919.
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Ce qui se passe 👀 |
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Aujourd'hui de 14h à 18h, le tribunal judiciaire de Nantes accueille un forum des associations et des institutions, ouvert à tous.
Parmi les structures présentes figure le centre d'écoute et d'accueil Citad’elles, qui œuvre depuis 2019 à panser les blessures des victimes.
En 5 ans, ce lieu a accueilli 5 500 femmes, avec 2 à 3 nouvelles personnes par jour. Tous les âges sont concernés.
Cet espace réconfortant, gratuit et sécurisé apporte de nombreuses aides sociales, juridiques et médicales fournies par une équipe pluridisciplinaire.
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Mais aussi 🎭 |
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Créée en 2015, l’association Resonantes propose des ateliers Stand-up pour apprendre à bien réagir quand on est témoin de harcèlement. En 2024, 3 000 personnes ont déjà été formées.
« On a tous vécu du harcèlement dans l’espace public, au moins en tant que témoins, que ça soit dans une salle de sport, dans un bar ou en côtoyant des personnes qu’on ne connaît pas. Mais on ne sait pas toujours quoi faire », explique Juline Tresguerres, responsable des actions de sensibilisation
La méthode Stand-up des 5D (Diriger, Distraire, Documenter, Dialoguer, Déléguer) permet de contrer “l’effet spectateur”.
Elle donne des techniques en réalisant des cas pratiques pour aider le témoin à améliorer la situation en cas de harcèlement.
Une session grand public est organisée ce mercredi à 18h30 en distanciel sur le site de Resonantes.
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3 - Nouvelle étape pour la transformation du pont Anne-de-Bretagne 🌳 |
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Les travaux en cours doivent permettre d'accueillir les lignes 6 et 7 du tramway (Photo : Nantes Métropole).
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Dans le cadre du réaménagement du boulevard Léon-Bureau sur l’île de Nantes, à proximité de Stéréolux, 51 arbres vont être abattus. Les 1res coupes sont prévues aujourd'hui et vont se poursuivre jusqu'au 6 décembre.
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La toile de fond 🚋 |
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Ce vaste chantier intervient dans le cadre de la création des lignes 6 et 7 de tramway, qui passeront par cette artère fin 2027.
Avec la future ligne 8 du busway électrique (Bouguenais-Nantes), ces 2 nouvelles infrastructures vont offrir une alternative à plus de 70 000 personnes au quotidien et garantir un maillage plus équilibré de la métropole.
Pour favoriser la desserte, 3 stations de tram vont être construites entre le pont Anne-de-Bretagne et celui des Trois-Continents : la 1re le long du parc des Chantiers, la 2de au niveau du futur jardin de l’Estuaire et la dernière pour se rendre au nouveau CHU.
« Sur ce boulevard, nous allons également installer une piste vélo magistrale, des espaces piétons confortables et rétablir une circulation automobile », rappelle Thomas Quéro, adjoint à l'urbanisme durable.
La totalité du boulevard Léon-Bureau ainsi que le pont Anne-de-Bretagne sont fermés aux véhicules dans les 2 sens de circulation. Pensez aux transports en commun Naolib.
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Dans les faits 🚧 |
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Ce projet en faveur des mobilités nécessite des travaux d'envergure complexes.
Pour permettre le passage du futur tram sur le boulevard Léon Bureau, qui sera élargi du nord vers le sud, il s'avère nécessaire d'abattre une cinquantaine d'arbres.
Seul le strict nécessaire est coupé. Une fois l'espace public finalisé, 150 nouveaux spécimens vont être installés le long de l'axe Léon-Bureau/Simone-Veil.
Les alignements vont se renforcer au fil de la descente, jusqu'à 4 plantations de front au niveau du nouveau CHU.
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À propos 🪵 |
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Se pose la question du devenir de cette cinquantaine d'arbres. 3 d'entre eux ont déjà fait l'objet d'une transplantation par les jardiniers de la ville quai des Antilles : 2 arbousiers et 1 chêne-liège.
Les plus gros, au sud du boulevard Léon-Bureau, vont être transformés en planches destinées à fabriquer du mobilier pour les parcs de Nantes.
Les séquoias, dont l’écorce fibreuses permet de fixer facilement des plantes épiphytes sur les troncs, vont rejoindre les serres tropicales du Jardin des plantes.
Les branches seront quant à elles broyées pour alimenter des chaufferies sur le territoire de la métropole ou à proximité.
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4 - Une collecte de jouets solidaire 🧸 |
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Les jouets sont ensuite triés pour être revendus à petits prix (Photo : Adobe Stock).
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À l'approche de Noël, Recyclivre organise la 3e édition de cette opération sur le territoire métropolitain jusqu'au 6 décembre.
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De quoi parle-t-on ? 📚 |
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« Depuis 16 ans, nous proposons un service de collecte à domicile de livres, nous sommes implantés dans 5 villes, parmi lesquelles Nantes depuis 2017. » », explique Edith Petesque, responsable marketing client.
Recyclivre part du principe que rien ne se perd et que tout se transforme.
« Notre mission consiste à donner une 2de vie aux ouvrages. Cela permet aussi de favoriser l'accès à la culture en revendant en ligne des livres d'occasion à petits prix. Tous ceux qui ne sont pas réemployables sont recyclés en pâte à papier par Arbres44 à Carquefou. »
La provenance des livres est très diverse : les dons viennent des particuliers mais aussi de ressourceries ou de bibliothèques.
- Respectueuse de l'environnement, l'équipe dont l'antenne nantaise se situe à Saint-Herblain effectue ses déplacements en camionnette électrique, ce qui limite le périmètre géographique aux communes de la métropole.
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Le concept 🧒 |
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Recyclivre pousse sa démarche d'économie circulaire plus loin en ajoutant la collecte de jouets pour les fêtes.
« Bien souvent, les gens ont des jeux qui traînent dans les placards, qui ne sont plus adaptés à l'âge des enfants, nous leur rendons service et ils contribuent à une bonne action. »
Depuis 2020, l'association a initié un partenariat avec l'entreprise d'insertion nantaise Joujou qui trie, nettoie et valorise des jouets de 2de main pour les revendre à des prix solidaires dans leur boutique.
« En 2022, nous avons récolté 300 kg de jeux et jouets ! Nous espérons connaître le même succès cette année. Concrètement, cette centaine de jouets correspond à des dizaines d’heures en insertion pour nos 12 salariés », insiste Simon Lauden, encadrant technique chez Joujou.
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En pratique 👇 |
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La collecte est ouverte à tous les jouets d’occasion en bon état, tels que des jeux de société, poupées, peluches, figurines..
Ceux qui ne respectent pas les normes CE ou qui sont cassés, les jeux promotionnels ainsi que le matériel de puériculture ou scolaire ne sont pas acceptés.
Vous pouvez contacter Recyclivre au 02 85 52 45 19. Si préférez vous déplacer ou que vous êtes hors du périmètre, vous pouvez également déposer vos dons à l'antenne, 9 rue du Chêne Lassé à Saint-Herblain.
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5 - Le portrait : Adrien Garcia, armurier de cinéma 🎭
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Le spécialiste modifie également des armes à feu pour le monde du spectacle (Photo : Farah Sadallah).
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À seulement 27 ans, ce jeune ligérien va bientôt fêter les 10 ans de son armurerie du cinéma à Carquefou. Un métier passion qui le fait travailler jour et nuit dans l’optique de devenir le numéro 1 national.
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De cape et d’épée ⚔️ |
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« 80 % des épées, c’est moi qui les fabrique. Je ne compte pas mes heures. Il faut faire ça par passion », affirme Adrien Garcia, armurier de cinéma depuis ses 18 ans. Ce travailleur acharné, père d’une petite fille, commence seulement à laisser la boutique tourner sans lui, « de temps en temps », confie cet ancien épéiste.
Il découvre le maniement de cette arme à son 1er cours d’escrime à l’âge de 6 ans.
« De l’autre côté de la salle où je m’entraînais, il y avait des hommes en bottes et chemises blanches qui se battaient à l’épée. C’est comme ça que j’ai découvert l’escrime artistique. J’ai toujours été fasciné par les chevaliers », raconte cet ingénieur en agroalimentaire de formation.
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De l’escrime artistique au cinéma 🤺 |
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Son maître d’armes lui transmet les techniques de cette discipline et ses cascades. C’est ainsi qu’il découvre l'alliage de ces épées en duraluminium. « À 15 ans, j’ai voulu savoir comment c’était fabriqué. Je n’ai jamais réussi à en acheter à mes confrères parisiens. J’en ai donc fabriqué moi-même », raconte le jeune passionné.
Épaulé par son père, Adrien Garcia se lance dans la création et la vente d'épées pour les combats artistiques. L’information remonte rapidement à l’oreille des professionnels du cinéma.
Avant lui, seuls 2 armuriers existaient en France. Ce 3e spécialiste, et le seul en région, intéresse la profession. Le jeune armurier se spécialise alors dans la location d’armes pour le cinéma, le théâtre ou encore l’opéra.
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Reconnaissance mondiale 🗡️ |
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Dans son armurerie à Carquefou, le jeune homme développe également un département consacré aux armes à feu : « ce sont de vraies armes qu’on modifie pour les rendre opérantes à blanc ou inopérantes. On en fabrique aussi en mousse pour les cascadeurs ».
Au total, il propose à la location 600 armes blanches, allant de l’Antiquité au Katana, et 350 à feu, ainsi qu’une centaine de pièces et d’accessoires.
Afin de se démarquer de ses confrères parisiens, il dépose même un brevet sur la fixation de la lame de ses épées, enrichies en aluminium et en titane.
« On est les seuls au monde à faire ça », assure le professionnel, qui a notamment travaillé pour les films Napoléon, Le Règne animal, Toutes pour une (janvier 2025), ou encore Raconte moi la France, un spectacle itinérant.
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