SpĂ©cialiste de lâintelligence artificielle au service de lâimagerie mĂ©dicale, la scientifique vient de recevoir le prix Jeunes talents LâOrĂ©al/Unesco pour les femmes et la science. Il vient rĂ©compenser sa thĂšse doctorale menĂ©e Ă lâUniversitĂ© de Rennes.
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La gĂ©nĂšse 🧑ââïž |
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Ălodie Germani est nĂ©e et a grandi dans les Yvelines. AprĂšs un bac scientifique, elle sâest orientĂ©e vers des Ă©tudes de mĂ©decine en raison de son appĂ©tence pour âla santĂ© et le fonctionnement du corps humainâ.Â
âLors de ma 4e annĂ©e, je me suis rendu compte que je ne voulais pas ĂȘtre mĂ©decin et ĂȘtre en contact au quotidien avec les patients, je nâĂ©tais pas Ă lâaise. Je prĂ©fĂšre ĂȘtre dans la rĂ©flexion que dans lâactionâ, explique-t-elle Ă lâEssentiel Rennes.
GuidĂ©e par sa volontĂ© intacte âdâaider la populationâ, elle entreprend alors un âpetit stageâ de 2 semaines au sein dâun laboratoire universitaire pour dĂ©couvrir les nouvelles technologies appliquĂ©es au monde mĂ©dical.
âCela a Ă©tĂ© une rĂ©vĂ©lation. Jâai pris conscience que jâĂ©tais douĂ©e pour ça. Au bout dâune semaine, je savais rĂ©aliser un programme informatique Ă l'aide de l'intelligence artificielleâ, retrace celle dont les parents sont ingĂ©nieurs en informatique.
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Pour bien comprendre 💻 |
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Elodie sâinscrit alors en master bio-informatique Ă lâUniversitĂ© de Rennes puis poursuit avec une thĂšse quâelle vient de dĂ©crocher.
Sa spĂ©cialitĂ© : utiliser lâintelligence artificielle pour amĂ©liorer lâinterprĂ©tation en imagerie cĂ©rĂ©brale. âMon objectif Ă©tait de fournir un outil servant Ă rendre les rĂ©sultats des recherches expĂ©rimentales plus fiables et davantage gĂ©nĂ©ralisables grĂące Ă lâanalyse de base de donnĂ©es existantesâ, dĂ©crypte-t-elle.
DĂ©sormais, elle veut dĂ©cliner ses travaux au service de la recherche clinique afin dâaider les mĂ©decins Ă mieux analyser certains types de lĂ©sions cĂ©rĂ©brales.
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Ă propos 🇩🇪 |
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Pour cela, Ălodie Germani va quitter la Bretagne et prendre la direction de lâAllemagne. âJe vais faire mon post-doctorat Ă lâUniversitĂ© de Bonnâ, indique-t-elle.
La jeune femme de 27 ans espĂšre revenir Ă Rennes ensuite : âLa premiĂšre fois que jâai visitĂ© la ville, je lâai dĂ©testĂ©e car câĂ©tait trĂšs diffĂ©rent de ce que je connaissais dans les Yvelines. Petit Ă petit, jâen suis tombĂ©e amoureuse.â
âLes gens sont apaisĂ©s, la vie est paisible ici. Tout se fait facilement. Câest Ă la fois une grande et une petite ville. Jâaime aussi beaucoup la proximitĂ© de la campagne et de la merâ, conclut-elle.
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