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2 - Un soutien financier en faveur de la solidarité internationale 🤝 |
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14 villages pygmées Batwa au Burundi ont bénéficié d’un accompagnement pour y développer l’apiculture (Photo : L’Arbre du voyageur).
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À partir d’aujourd’hui, les associations rennaises œuvrant pour la réalisation de micro-projets de développement à l’étranger, peuvent solliciter une aide financière auprès de la Ville de Rennes.
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De quoi parle-t-on ? 🤔 |
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Depuis 2014, la Ville de Rennes a mis en place un Fonds d’aide au développement (FAD).
Son objectif est de favoriser l’ouverture au monde des habitants à travers des projets de solidarité internationale.
Dans ce cadre, chaque année, un appel à projets est lancé à destination des associations rennaises qui, en partenariat avec des acteurs locaux, souhaitent soutenir des initiatives de développement. Aucune priorité thématique ou géographique n’existe.
Chaque association retenue peut bénéficier d’une subvention de 3 000 € par projet.
En échange, elles doivent organiser une restitution de leur action sur le territoire rennais à destination des habitants.
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Comment ça marche ? 📝 |
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Les associations qui veulent bénéficier du FAD peuvent déposer leur projet sur l’espace des aides et subventions de la Ville de
Rennes à compter d’aujourd’hui (il faut se connecter à son espace personnel ou en créer un).
Le dépôt des dossiers de candidature est ouvert jusqu’au 31 janvier 2025.
Nouveauté cette année : chaque porteur de projet doit obligatoirement faire appel à la Maison internationale de Rennes (MIR) pour solliciter un accompagnement personnalisé avant le dépôt de son dossier.
En cas de dossier recevable, un rendez-vous entre le porteur de projet, la Ville de Rennes et la MIR sera organisé en mars/avril 2025.
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Les chiffres clés 🔢 |
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En 2024, la Ville de Rennes a financé 14 projets de solidarité internationale via le FAD pour un montant total de 40 500 €.
Parmi eux, la création d’activités génératrices de revenus pour des femmes en Côte d’Ivoire, le développement de l’apiculture au Burundi ou la gestion durable des déchets au Togo.
Autre exemple : l’association rennaise “Espère encore” a bénéficié d’un soutien financier pour l’insertion de jeunes précaires par la mise en place d'ateliers de soudure à Pointe-Noire au Congo-Brazzaville. En échange, la structure a proposé des ateliers de découverte de la soudure à l’école primaire de Trégain.
La cartographie des projets soutenus depuis 2014 est consultable ici.
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3 - Testez vos compétences d’aventurier en vous amusant 🙋 |
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Une épreuve vous attend dans une salle au décor évoquant la Préhistoire (Photo : Ankor).
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Ankor, l’espace multi-loisirs en intérieur situé à Cesson-Sévigné, inaugure ce mardi une nouvelle activité : l’Action game. Il s’agit de réaliser une multitude de défis, par groupe de 2 à 4 joueurs, dans un temps limité.
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En quoi ça consiste ? 💪 |
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“Les gens ont accès à une multitude de salles. Au nombre de 16, chacune d’entre elles comprend un décor spécifique et une aventure singulière”, résume Guillaume L’Anthoën, cofondateur d’Ankor, un espace de loisirs qui a ouvert ses portes en juillet dernier.
Parmi les univers représentés figurent la Préhistoire, la piraterie, la vie de cow-boy ou encore le futur.
“Les défis à réaliser font appel à diverses compétences : la réflexion pour résoudre des énigmes, la dextérité pour viser des cibles ou encore la force physique pour se déplacer à travers des obstacles”, précise-t-il.
La spécificité de l’Action game de l’Ankor tient au temps nécessaire pour relever certains défis qui d'ordinaire est très rapide dans ce genre de concept : “Certaines de nos salles nécessitent un temps de jeu d’environ 10 à 15 minutes.”
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À qui ça s’adresse ? 👪 |
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L’Action game se joue par groupe de 2 à 4 personnes.
Il convient aux adultes et aux familles “avec des enfants à partir de 12 ans”, souligne Guillaume L’Anthoën.
L’activité est aussi adaptée pour une sortie entre amis ou entre collègues notamment lors d’une activité de team building.
Elle est accessible à partir de 20 € / personne pour 1h de jeu ou 25 € / personne pour 1h30.
Voici la page web où vous pouvez réserver votre créneau.
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L’autre côté 🎤 |
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Outre l’Action game, Ankor propose 3 autres activités : un bar à jeux de sociétés, un quiz game pour tester sa culture générale dans une ambiance semblable à celle d’un plateau télévisé ainsi qu’un karaoké privatisé à partir de 6 personnes.
Ankor est ouvert du lundi au jeudi de 14h à 22h, le vendredi de 14h à 0h30, le samedi de 10h à 0h30 et la dimanche de 10h à 20h.
L’établissement se trouve au 1 rue des Landelles dans la ZI Sud-Est à Cesson-Sévigné.
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4 - Une réhabilitation pour des athlètes de renom oubliés 🥊 |
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Amadou Fall (à g.), alias Battling Siki, lors d’un entraînement (Photo : Coll. Rol/BnF).
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Ce soir, au Tambour, l’historien Philippe Tétart fera
découvrir le parcours d’athlètes issus des colonies françaises ou de l’immigration au début du XXe siècle. Ce spécialiste fera le récit d’un mélange de fascination et de discrimination.
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La toile de fond 🚴 |
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Ils s’appelaient Germain Ibron, Abdelkader Abbès ou encore Boughéra El Ouafi. Nombreux sont les champions dits “de couleur” à avoir marqué l’histoire du cyclisme, de la boxe, de la lutte et du rugby entre 1860 et 1930.
Populaires en leur temps, ces sportifs de haut niveau ont ensuite été effacés de la mémoire collective.
Pour Philippe Tétart et ses collègues, ce constat est révélateur des paradoxes d’une époque à la fois “raciste et colonialiste”, mais aussi “à certains égards, ouverte et tolérante”.
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Bio express 🧑 |
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Passionné de natation et d’actualité sportive, Philippe Tétart étudie les dimensions sociales et culturelles du sport depuis 1999.
Ce maître de conférences à l’Université du Mans est spécialiste des représentations,et des rôles assignés aux sportifs.
Il a co-dirigé l’ouvrage Les champions dits « de couleur », entre mythes et réalités, paru en mai 2024 aux Presses universitaires de Rennes.
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Le programme 📰 |
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À partir de l’analyse de 20 000 articles publiés dans la presse de l’époque, l’historien montrera l’accueil nuancé qu’elle a réservé aux prouesses des champions noirs et maghrébins.
La conférence débutera à 18h et durera 1h30. Elle est gratuite sur réservation.
Accessible aux personnes à mobilité réduite, le Tambour est situé au niveau du bâtiment O sur le campus Villejean.
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5 - La question : C’est quoi cette cathédrale souterraine à Rennes ? ⛪ |
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Le site est constitué de 196 piliers de style roman (Photo : Destination Rennes/Julien Mignot).
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C’est probablement le monument du patrimoine local le moins connu parce qu’il se situe sous la surface de la terre et est rarement accessible au grand public. L’Essentiel Rennes vous propose une immersion dans ce lieu relativement secret.
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On rembobine 💧 |
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L’existence de cette cathédrale souterraine est à mettre en relation avec l’arrivée de l’eau potable à Rennes. Celle-ci est loin d’avoir été limpide.
Après de nombreux errements et des projets avortés, le tournant a lieu sous le mandat du maire Armand Robinot de Saint-Cyr (1861-1867).
Il mandate l’architecte de la ville, Jean-Baptiste Martenot, de faire venir l’eau en ville en la pompant dans les rivières de La Loisance et de La Minette.
Pour réussir cette mission, l’architecte planifie d’ériger un aqueduc long de 47 km.
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Dans les coulisses 🚰 |
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Le chantier titanesque va fonctionner : l’eau potable arrive à Rennes. Encore faut-il la stocker ? Pour cela, la construction d’immenses réservoirs est programmée.
Décision est prise de les creuser sous terre sur le site de la butte de Coësmes afin de permettre la distribution de l’eau par gravitation.
Le premier réservoir - d’une capacité de 15 000 m3 - est construit en 1883. Le second - d’une capacité de 20 000 m3 - l’est en 1888. Un 3e, construit en béton armé, sera ajouté en 1919.
Signe de l’immensité des lieux, le plus grand réservoir est constitué de 196 piliers en schiste et en granit, de style roman, haut de 7 mètres.
C’est cette architecture qui vaut au réservoir des Gallets son surnom de cathédrale souterraine.
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À propos ⛔ |
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Le réservoir des Gallets ne fonctionne plus depuis 2012 même l’eau y est toujours stockée pour préserver l’édifice et éviter qu’il ne s’affaisse.
Depuis 2016, le site se visite de façon exceptionnelle lorsqu’une vidange est réalisée. Celles-ci ont lieu tous les 2 ans. Eau du Bassin Rennais, qui gère le lieu, les réalisent généralement au moment des Journées du patrimoine et du matrimoine.
L’usine de production d’eau potable de Villejean a pris le relais du Réservoir des Gallets. C’est la plus importante de Bretagne. Elle produit jusqu’à 80 000 m3 d’eau potable chaque jour. De quoi remplir 32 piscines olympiques !
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