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2 - Les couettes en laine de Loulenn fêtent leurs 4 ans🎂 |
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Pour les 4 ans de Loulenn, une surprise devrait être glissée dans les envois des clients... (Crédit Loulenn).
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Pour ses 4 ans, la société toulousaine Loulenn lance de nouveaux produits, toujours en laine, doux et chics. La marque participe aussi à un concours sur la mode circulaire. Car un système de consigne existe !
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Pour bien comprendre 💤 |
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La société d’Euriel Morvézen souffle ses 4 bougies. Cette Toulousaine a ramené d’Australie le goût des couettes en laine. “C’est léger, thermorégulateur, anti-transpirant et anti-acarien. Et la chaleur monte en quelques secondes”, dit-elle.
Voyant qu’il n’y en a pas en France, elle décide d’en faire fabriquer. Sa marque aux accents bretons, Loulenn, produit désormais des couettes, oreillers, surmatelas et plaids. Sans produits synthétiques.
Le site rappelle : “Nous ne générons aucun micro-plastique qui finira enfoui sous la terre ou dans les océans. Grâce à nos concepts innovants de précommande et de consigne, nous ne produisons quasiment aucun déchet”.
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Et après 👶 |
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Pour fêter cet anniversaire, un plaid est lancé vendredi, d’un coloris bleu nuit et vert olive.
Au rang des projets, la créatrice entrevoit l’ouverture d’une boutique éphémère à Paris et une levée de fonds “pour permettre de développer le marketing digital et de nouveaux produits”.
Il y a aussi la collection bébé, à laquelle la créatrice pense depuis un bout de temps. Car justement, pour concourir aux Trophées européens de la mode circulaire, il fallait apporter une nouveauté. “Il existe deux tailles de couettes et un oreiller, plus plat que pour les adultes, détaille Euriel Morvézen. La collection doit s’enrichir, au printemps prochain d’une gigoteuse, d’un sur-matelas et d’un plaid.” Et quand l’enfant grandit, on peut renvoyer le produit à Loulenn !
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Pourquoi c'est important 🚨 |
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C’est cette réutilisation qui a achevé de convaincre les Trophées européens de la mode circulaire, lesquels s’intéressent aux innovations contribuant à réduire l’impact écologique de la mode et de l’industrie textile.
“On peut nous renvoyer un produit, il sera revendu pour une seconde vie après nettoyage, sinon on utilisera la laine. Et nous donnons un bon d'achat de 10%”, explique Euriel Morvézen.
Sur 214 candidats, le jury en a sélectionné 15 finalistes, dont Loulenn. Le public peut voter en ligne jusqu’à mi-décembre pour les départager.
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3 - L’ensemble Vocal Nota Bene donne de la voix ce soir 🎶 |
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L'Ensemble Nota Bene sera de nouveau en concert ce soir à Saint-Pierre des Cuisines (Crédit : B. Boileau).
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L’ensemble Vocal Nota Bene organise un concert ce soir à l’auditorium Saint-Pierre des Cuisines à Toulouse. Le ténor Gabriel Rixte y sera mis en avant dans le cadre du projet “Découverte jeunes talents”.
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De quoi on parle 🧐 |
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« Nota bene est un ensemble vocal créé en 2007 après la rencontre entre un groupe de chanteurs issus de groupes vocaux toulousains réputés et Delphine Armand, à l’époque jeune cheffe de chœur et aujourd’hui enseignante au conservatoire de Toulouse », indique Dominique Chaussé, chanteuse soprano pour L’Ensemble Vocal Nota Bene.
L’association comprend 32 chanteurs et chanteuses et explore avec gourmandise un répertoire très éclectique de musique profane et sacrée allant de Scarlatti à Britten.
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Au programme 🎼 |
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Nota Bene propose un concert ce soir, à 21h, à l’auditorium Saint-Pierre des Cuisines d’une durée d'une heure trente.
Le tarif normal est de 16 €, 10 € pour les étudiants, chômeurs et moins de 18 ans et gratuit pour les enfants de moins de 12 ans.
Au programme, la Messa di Gloria de Puccini, avec, au piano, Christophe Larrieu, chef d’orchestre et assistant à la direction musicale de l’Opéra National du Capitole. Le ténor sera Gabriel Rixte et le baryton Nicolas Abella. De quoi proposer un début de soirée « sacré, mais pêchu », garantit Dominique Chaussé.
Pour finir, Gabriel Rixte accompagné par Christophe Larrieu, chantera des pièces de Bellini, Leoncavallo, Verdi, Tosti et Puccini.
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Zoom sur 🔍 |
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L’année dernière, Nota Bene a lancé son projet “Découverte jeunes talents”, révélant la jeune mezzo-soprano Juliette Mey au public toulousain.
« Juliette a été l’une des premières élèves de Delphine Armand. Cette jeune mezzo-soprano s’était d’ailleurs fait remarquer très tôt », détaille Dominique Chaussé.
Dans l'optique de faire connaître de nouveaux talents, c’est Gabriel Rixte, ancien élève de la classe de chant de Léa Pasquel au CRR de Montpellier, qui sera mis en avant pour le concert de ce soir.
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4 - Mois sans tabac : il faut mettre le paquet ! 💪🏽 |
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Les chiffres régionaux ne sont pas bons : l’Occitanie est la deuxième région la plus concernée par le tabagisme (Crédit : Adobe Stock).
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Le dispositif de diagnostic gratuit des maladies liées au tabagisme est relancé. Toulouse a pris de l’avance en octobre, mais ceux qui veulent arrêter de fumer peuvent rencontrer des professionnels aujourd’hui à l’hôpital Larrey.
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Zoom sur 🔎 |
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Pour la 9e année, le “mois sans tabac” commence avec le lancement d’une campagne de sensibilisation au sevrage. Elle s’appuie sur une application Tabac info service et un numéro, le 39 89, pour se faire suivre par un tabacologue.
Le CHU de Toulouse a déjà commencé en octobre avec des rendez-vous à Purpan, Rangueil et à la faculté d’odontologie, pour épauler tout un chacun dans sa démarche. Aujourd’hui, l’accueil se passe de 10h à 16h dans le hall d’accueil de l’hôpital Larrey (24 chemin de Pouvourville).
Le lieu n'est pas un hasard puisqu'il abrite l’unité de coordination d’aide au sevrage tabagique du CHU.
Sans rendez-vous, il sera possible d’échanger avec des professionnels, de glaner des conseils et des informations sur les aides disponibles : substituts nicotiniques, accompagnement… Et même d’avoir un entretien personnel avec un tabacologue.
"Que vous souhaitiez arrêter définitivement, réduire votre consommation, ou simplement en savoir plus, nos professionnels seront présents pour vous accompagner ”, souligne le CHU.
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En toile de fond 🕸️ |
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D’après l’Agence régionale de la santé, 28,5 % des Occitans sont fumeurs quotidiens, ce qui représente environ 1 200 000 personnes. Ces chiffres, qui datent de 2021, font de l’Occitanie la deuxième région la plus concernée par le tabagisme, après la Provence-Alpes-Côte d’Azur.
7 325 décès étaient attribuables au tabagisme en 2015. Ce qui représente 12,8% du total des décès survenus la même année dans la région. Avec près de 75 000 décès chaque année en France, il est usuel de dire que le tabagisme est la première cause de mortalité évitable.
En 2023, en Occitanie, 25 000 personnes ont bénéficié en moyenne par mois d’une prise en charge des traitements nicotiniques de substitution (pour 7,3 millions d’euros à l’année).
Il est bon de savoir que passer un mois sans fumer multiplie par 5 les chances d'arrêter de fumer définitivement.
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5 - La question : Quel hôpital toulousain a un château ? 🏰 |
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L'hôpital militaire a d'abord été hébergé dans le château de la rue de Varsovie à Toulouse (Crédit : Hôpital Ducuing).
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Il y a 80 ans, des résistants républicains espagnols fondaient un hôpital dans un château de la rue de Varsovie à Toulouse. Plus tard, dans les années cinquante, il prendra le nom de son directeur : Joseph Ducuing.
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On rembobine 🎞️ |
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En septembre 1944, des républicains espagnols ouvrent un hôpital militaire dans un château situé rue de Varsovie, dans le quartier Saint-Cyprien à Toulouse. Il prend le nom d’hôpital Varsovie.
Il s’agit d’une base arrière pour soigner les blessés de L'opération Reconquista, qui sera un échec. Les premiers patients arrivent dans la seconde moitié du mois d’octobre 44, notamment les Républicains blessés lors de l'invasion du Val d'Aran, qui avaient affronté le régime de Franco.
Une plaque le rappelle : ”Hommage aux guérilleros républicains espagnols ayant lutté contre la dictature franquiste et le nazisme. Beaucoup d'entre eux, en particulier les communistes, ont contribué à la création de cet hôpital Varsovia, aujourd'hui Joseph Ducuing”.
Dès 1945, des civils y sont soignés, dont de très nombreux réfugiés espagnols.
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Et après ➡️ |
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L’hôpital put fonctionner grâce à des médecins bénévoles ainsi qu'à la solidarité internationale et l'aide d'Albert Einstein, Pablo Picasso ou encore Eleanor Roosevelt.
Mais au début des années 50, en pleine guerre froide, les fondateurs se voient obligés de passer la main. L’Amicale des anciens FFI et résistants espagnols donne la direction de l'hôpital au professeur Joseph Ducuin, chirurgien des hôpitaux de Toulouse et ancien résistant communiste.
Le 20 juillet 1955 fut constituée l'association des Amis de la médecine sociale, chargée de la gestion de l'hôpital. Et en novembre 1976, l'hôpital Ducuing intègre le service public hospitalier par décret interministériel.
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L’héritage 👪 |
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Soigner les plus défavorisés est resté dans l’ADN de l’établissement, qui a toujours des consultations pour les personnes réfugiées. "On a cette vocation à soigner tout le monde", a souligné dernièrement la directrice générale, Cathy Garcia, à l’AFP.
Quant au château, c’est un bien grand mot, mais la bâtisse est toujours visible, en empruntant la cour qui mène derrière les bâtiments modernes. Elle abrite l’administration.
Enfin, l'hôpital devrait baptiser certains de ses services du nom de ses figures marquantes. Comme par exemple l'Espagnole Maria Gomez-Alvarez, militante anarchiste et première chirurgienne de l'hôpital, il y a 80 ans.
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