 |
2 - Célébrer et préserver les droits de l’enfant 👦 |
|
|
Tous les arrondissements se mobilisent jusqu'à dimanche (Photo : Freepik).
|
À l’occasion des 35 ans de l’adoption de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), la ville de Lyon organise une semaine d’événements. Ce mercredi est la journée phare.
 |
La toile de fond ✍️ |
|
Adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1989, la CIDE est un texte fondamental qui reconnaît les enfants comme des individus à part entière, avec des droits civils, culturels, économiques, politiques et sociaux.
Malgré des progrès significatifs depuis son adoption, de nombreux jeunes à travers le monde continuent de subir des violations de leurs droits, telles que le manque d’accès à l’éducation, la malnutrition, l’exploitation ou encore les violences.
« La parole de l’enfant est aussi importante que celle de l’adulte », rappelle à l’Essentiel Lyon Stéphanie Cagni de l’Atelier Pop Corn. Elle interviendra cet après-midi lors d’une conférence.
 |
Ce qui ce passe 👇 |
|
Les événements principaux ont lieu aujourd’hui à l’hôtel de ville avec des stands et des forums animés par l’UNICEF et des dizaines d’associations, une table ronde et des ateliers participatifs.
« Quand on travaille sur des projets comme l’aménagement des cours d’école, nous faisons participer les enfants. Cette table ronde vise à explorer localement comment développer leur capacité à s’exprimer et à participer », détaille notre interlocutrice.
Des animations seront également organisées dans toute la ville, avec notamment l'exposition « Planète des enfants » à la mairie du 2ᵉ arrondissement et un jeu de piste dans le 3ᵉ.
Découvrez le programme complet et les modalités d'inscription.
|
|
|
|
|
|
|
3 - C'était le 20 novembre 1831 : la 1re révolte des canuts 🪧 |
|
|
Un festival se tient toute la semaine pour saluer leur combat et honorer leur héritage (Illustration : Archives municipales).
|
Il y a 193 ans, l'association des chefs d'atelier de soierie de la Croix-Rousse déclarait la grève. Un festival dédié à cet événement a lieu cette semaine.
|
Un peu d'histoire 🕰️ |
|
Les canuts ont refusé de continuer de subir des conditions de travail insoutenables et des baisses de salaire incessantes. Leur grève éclata après l'annulation d’un tarif imposé aux fabricants garantissant un revenu minimum.
Ce mouvement, porté par des artisans hautement qualifiés, illustre une époque où la soie lyonnaise brillait à l’international, mais au prix d’une exploitation locale féroce.
L'insurrection a culminé avec des combats sanglants dans la ville, notamment sur le pont Morand et partout dans les Pentes.
|
Les faits 🔎 |
|
Les événement de novembre 1831 ont laissé un lourd bilan : environ 200 morts et de nombreux blessés en quelques jours. Si les ouvriers ont pris le contrôle de Lyon temporairement, leur victoire fut éphémère.
La monarchie de Juillet a en effet vite repris la main, supprimant définitivement le tarif et interdisant toute forme d’association ouvrière.
Ces luttes ont marqué les débuts des revendications sociales en France. Les canuts sont reconnus comme des pionniers du droit du travail, ayant ouvert la voie aux luttes ouvrières actuelles.
 |
En ce moment 📆 |
|
Cette semaine, le festival Novembre des Canuts leur rend hommage en dressant un parallèle vers des enjeux contemporains.
Cette 17ᵉ édition, intitulée « Drôles de trames », explore l’histoire de l’industrie textile à travers des spectacles, des conférences et des parcours ludiques.
Le jeu de piste en libre participation « Qui a volé l’écharpe de Napoléon ? » saura ravir petits et grands. Le carnet est gratuit et à télécharger ici.
À ne surtout pas manquer : la bambane Robert Luc dimanche à la Croix-Rousse et l’exposition « La saga du textile » à la Maison des Canuts. Tout le programme est détaillé sur ce dépliant.
|
|
|
|
|
|
UN MESSAGE D'INVIVO
|
|
La donnée agricole, un pilier pour une agriculture durable et souveraine |
|
|
Les outils numériques font désormais partie du paysage agricole, en vue d’une production durable et responsable (Photo : Benoit Decout).
|
| |
🌾 La donnée agricole est devenue un levier essentiel pour accompagner la transition écologique et renforcer la résilience du secteur agricole. Depuis plus de 15 ans, InVivo développe, en collaboration avec ses coopératives et les agriculteurs, des outils d’agriculture de précision qui permettent de collecter et d’analyser des informations stratégiques, comme les rendements des cultures ou les besoins en intrants. Des solutions comme be Api, qui utilise une modulation intra-parcellaire pour optimiser les doses d’intrants, et SMAG, qui propose des logiciels d’aide à la décision,
contribuent à une gestion plus efficace et durable des exploitations agricoles.
🚀 Face aux enjeux de durabilité et aux nouvelles réglementations européennes, comme la directive CSRD, la gestion de la donnée agricole prend une importance accrue. InVivo met au point des outils qui facilitent la traçabilité des produits agricoles tout en réduisant la charge administrative pour les agriculteurs. Grâce à sa filiale Agrosolutions, InVivo s'implique dans des projets européens comme MARVIC, qui vise à améliorer la collecte et le traitement de données agricoles avec des images satellites de nouvelle génération. Cette approche proactive aide les agriculteurs à rester en phase avec les attentes croissantes en matière de durabilité.
🇫🇷 Pour InVivo, la maîtrise de la donnée agricole est aussi une question de souveraineté. En développant des solutions robustes et adaptables, le groupe soutient les agriculteurs face aux défis économiques et environnementaux. « Maîtriser la donnée et son intégrité est une question de souveraineté », affirme Thierry Blandinières, directeur général d’InVivo. Cet engagement pour « la ferme France » illustre la volonté d'InVivo de renforcer les pratiques agricoles durables et d'accompagner les agriculteurs dans une démarche où chaque donnée est un atout pour une agriculture plus responsable.
Pour en savoir plus sur les solutions proposées par InVivo sur la donnée agricole, cliquez sur ce lien.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4 - Le musée des Beaux-Arts renouvelle sa politique familiale 🖼️ |
|
|
Les parcours et les ateliers permettent d'éveiller les sens des plus jeunes (Photo : MBA).
|
Dès aujourd’hui, 2 nouvelles visites thématiques invitent les enfants et les pré-adolescents à découvrir l'art autrement.
|
Les grandes lignes 🎨 |
|
Le musée des Beaux-Arts (MBA) de Lyon met un point d’honneur à éveiller la curiosité artistique dès le plus jeune âge. Ses programmes spécialement conçus pour les familles permettent de rendre l’art accessible, même aux tout-petits.
L’objectif est clair : sensibiliser les enfants à la richesse culturelle tout en créant des moments privilégiés en famille.
Selon les responsables du MBA, ces activités contribuent aussi à démocratiser la culture en dépassant l’idée que les musées seraient réservés à un public averti.
|
En pratique 🧶 |
|
Le programme « Visites en famille » est l’illustration de cette politique. Il propose des activités et des parcours adaptés à chaque tranche d’âge.
En ce moment, pour les 3 à 5 ans, la visite « Dans la nature » explore les collections à travers le prisme des arbres, des plantes et des insectes, le tout de manière sensible et immersive.
Les enfants de 6 à 12 ans peuvent voyager « Sur la route des parfums », une expérience sensorielle autour des fragrances et des matières inspirées des œuvres du musée, de l’Antiquité à l’art contemporain.
Y aller : ces visites guidées, de 1h à 1h30, sont proposées certains mercredis et dimanches. Tarif : 11 € pour les adultes et 1 € pour les enfants (incluant l'accès à la collection permanente). Plus d’informations ici.
|
|
|
|
|
|
|
5 - La bonne idée : Relancer la livraison consignée 🥛 |
|
|
Sur la métropole, les équipes du Fourgon distribuent et récupèrent 500 000 bouteilles par an (Photo : Le Fourgon).
|
Le Fourgon, c’est un service de consigne moderne qui propose des produits locaux livrés à domicile. Il séduit près de 8 000 personnes à Lyon depuis 2 ans.
|
Le concept 🥫 |
|
Il y a quelques années, Charles Christory et ses 2 associés partageaient une bouteille de bière en se demandant : « Pourquoi ne pas la nettoyer et s’en resservir ? ». C’est ainsi que Le Fourgon est né.
« On voulait remettre en place le concept d’antan du laitier ou du brasseur qui livrait à domicile et relancer le territoire dévasté de la consigne », explique Charles Christory à l’Essentiel Lyon.
« On a commencé par les boissons, maintenant on propose de l’épicerie, des produits d’entretien et de soin… Aujourd’hui, on est un vrai supermarché 0 déchet », poursuit-il.
|
Comment ça marche 🚚 |
|
La canute lyonnaise (bière), des jus de la ferme bio Margerie, le lait français d’un producteur au sud de Lyon… Tous ces produits sont disponibles en livraison dans des récipients consignés.
Si la livraison est sans abonnement et gratuite à partir de 20 € d’achat, il y a une règle à respecter : une commande contient obligatoirement au minimum 12 grands contenants (75 cl à 1 L) ou 20 petits (20 cl à 33 cl).
Le montant de la consigne n’est pas débité de votre compte si vous restituez les contenants dans les 60 jours suivant l’achat.
|
À venir 📱 |
|
Pour la suite, Le Fourgon prévoit d’étendre sa gamme de produits à Lyon et de « simplifier les achats de leurs clients pour donner accès au 0 déchet facilement. »
Charles Christory et ses associés distribuent et collectent 500 000 bouteilles par an sur la métropole. Leur objectif est de doubler ce nombre le plus rapidement possible.
« On veut vraiment faire changer les habitudes, donner aux gens cette espérance d’une planète meilleure », conclut-il. Pour se renseigner et s’inscrire, cliquez ici.
|
|
|
|
|
|
|
