 |
2 - Une école pour pallier la pénurie de professionnels du solaire ☀️ |
|
|
Forte de 1 700 entreprises dans le secteur, la région aspire à « devenir la plus solarisée d'Europe » (Photo : Adobe Stock).
|
L’entreprise Dualsun, leader français du solaire résidentiel, inaugure aujourd'hui à Rillieux-la-Pape son 2ᵉ centre de formation.
 |
Le contexte 🚀 |
|
D’après une étude Brawo Impact que l’Essentiel Lyon a pu consulter, la région Auvergne-Rhône-Alpes -et notamment la métropole de Lyon, qui représente 40 % de l’activité- est le 1ᵉʳ territoire en France pour le développement de la filière solaire.
Le secteur connaît une forte demande avec 10 000 offres d’emploi au 1ᵉʳ semestre 2024 (+ 15 % par rapport à 2023), témoignant d’un besoin urgent de main-d’œuvre qualifiée.
Un an après l’ouverture de son centre de formation à Marseille, la Dualsun Académie Rillieux vise à former des installateurs et électriciens spécialisés dans le photovoltaïque pour soutenir la dynamique régionale et ses 1 700 entreprises actives dans le secteur.
 |
En pratique 👇 |
|
Le centre de formation propose des sessions intensives, appelées bootcamps, qui couvrent toutes les étapes d’un projet photovoltaïque : pose, maintenance et dimensionnement des installations.
Ces formations, adaptées aux besoins locaux, visent à renforcer l’offre de techniciens pour répondre aux demandes des particuliers et petites entreprises.
À Marseille, 500 professionnels ont été formés en 1 an, un objectif que Dualsun espère atteindre également dans la métropole lyonnaise.
 |
Pour aller plus loin 🥇 |
|
L’ouverture de ce centre constitue une bonne nouvelle pour le bassin d’emploi lyonnais et s’inscrit dans la stratégie de développement de la 1ʳᵉ région productrice d’électricité en France.
« Nous visons à devenir la région la plus solarisée d’Europe », souligne Franck Colcombet, président d’Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises.
Avec 142 000 installations photovoltaïques (soit 425 000 m²) déjà en place, la région prévoit d’atteindre 250 000 m² de surface photovoltaïque supplémentaire d'ici à 2035.
|
|
|
|
|
|
 |
3 - L’histoire autrement au CHRD 🕰️ |
|
|
La 1ʳᵉ soirée est dédiée au poète et résistant René Leynaud (Photo : CHRD).
|
Le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation (CHRD) lance un nouveau cycle de conférences dès ce soir.
 |
La toile de fond 🕸️ |
|
Chaque année, le CHRD propose des conférences en lien avec ses expositions temporaires et sa collection permanente.
C’est l’occasion pour les visiteurs de découvrir la Seconde Guerre mondiale à travers des regards peu communs.
« Dans une période trouble et anxiogène comme aujourd’hui, c’est bien de faire un pas de côté. Le passé éclaire le présent », souligne Isabelle Dore-Rivé, directrice du CHRD, auprès de l'Essentiel Lyon.
 |
Le principe 🗣️ |
|
Ces conférences, animées par des chercheurs et des spécialistes, ont pour but de rendre accessibles des sujets souvent complexes.
« Nous nous positionnons comme une passerelle entre la recherche scientifique et le grand public, qui n’a pas toujours la possibilité de lire des ouvrages de 500 pages sur des sujets très précis », poursuit la directrice.
Au total, 6 rendez-vous sont prévues jusqu’en janvier prochain. Ils seront rediffusées en ligne, sur YouTube.
 |
Le programme 📖 |
|
Le cycle débute ce soir avec une rencontre dédiée au poète et résistant René Leynaud.
« C’est une figure fascinante, engagée dès la 1re heure avant d’être fusillée en 1944. Il reste peu connu malgré la rue qui porte son nom à Lyon dans le 1ᵉʳ arrondissement », note Isabelle Doré-Rivé.
Les autres conférences porteront sur des thèmes variés : l’Afrique du Nord, l’intégration forcée des Alsaciens et des Mosellans, l’historien Marc Bloch et le monde arabe durant la guerre.
Y aller : 18h30 au CHRD, 14 av. Berthelot, Lyon 7ᵉ. Entrée gratuite. Plus d’informations ici.
|
|
|
|
|
|
 |
4 - Des douceurs japonaises en plein cœur de ville 🍡 |
|
|
Pour conquérir les Lyonnais, l'enseigne dévoile une nouvelle recette très fleurale (Photo : Adobe Stock).
|
Ce jour, la Presqu'île accueille La Maison du Mochi, un nouvel espace pour les amateurs de gourmandises nippones.
 |
Le mochi, c’est quoi ? 🍥 |
|
Le mochi est une petite pâtisserie originaire du Japon, préparée à base de riz gluant, d'eau et de sucre. Il est naturellement sans gluten, 100 % végétal et peu calorique.
La Maison du Mochi s'est spécialisée dans le mochi daifuku, une version fourrée de pâte de haricots sucrés.
Sa texture élastique et ses saveurs originales en font la friandise parfaite pour accompagner un thé ou une boisson fraîche.
 |
La genèse 🇯🇵 |
|
À l’origine de La Maison du Mochi, on retrouve Mathilda Motte, tombée sous le charme de la sucrerie lors d'une parenthèse japonaise en 2011.
Ne trouvant pas de mochi en France, elle décide de les confectionner elle-même. En 2016, elle se lance en tant que professionnelle, d'abord avec une boutique en ligne et des ateliers en Touraine, avant de s'installer à Paris.
Sa nouvelle adresse lyonnaise est la 1ʳᵉ ouverture en dehors de l’Île-de-France.
 |
Le concept 🧁 |
|
Située place d’Albon dans le 1ᵉʳ arrondissement, la boutique propose des mochis artisanaux, fabriqués sans conservateurs, avec des ingrédients bio et locaux.
En plus des incontournables saveurs matcha, sésame noir, chocolat et pistache, un mochi unique, le « mochi des gones », a été créé pour Lyon.
Ce dernier est parfumé à l'eau de rose, en hommage à la place de Lyon comme capitale historique de cette fleur précieuse.
|
|
|
|
|
|
 |
5 - L’entretien : « Permettre aux jeunes d’oser s’orienter vers le cinéma » 🎬 |
|
|
Le cinéaste voit grand pour le futur de l'École nationale supérieur du 7ᵉ art (Photo : CinéFabrique).
|
Claude Mouriéras, réalisateur et directeur de la CinéFabrique, revient sur la transformation de l'école du 9ᵉ arrondissement et sur la politique de diversité de l’institution.
 |
Qu’est-ce qui motive ces grands travaux à la CinéFabrique ? 🔨 |
|
« Nous voulons offrir à nos élèves des espaces de travail qui répondent aux exigences actuelles des métiers du cinéma. Ces rénovations visent à doter l’école de plateaux de tournage, de studios d’enregistrement et de salles de montage modernes. »
« Les collectivités, et notamment la Métropole, nous aident à franchir cette étape cruciale. Il s’agit d’assurer une installation durable dans l’ancien lycée professionnel Martin-Luther-King, capable de soutenir notre pédagogie axée sur la pratique. »
« La rénovation va permettre aux élèves d’être 3 fois plus nombreux et de mieux s’immerger dans la réalité concrète des métiers du cinéma. »
 |
Pourquoi est-il important de se développer à Lyon ? 📍 |
|
« On est en plein Festival Lumière. Lyon est la ville du cinéma. Installer la CinéFabrique ici, c’est prolonger l’héritage des 2 frères tout en ouvrant le cinéma à une diversité de talents. »
« Dès sa création, l’école a non seulement souhaité accueillir des élèves dans une réelle mixité sociale, mais aussi s’implanter sur le territoire afin de permettre aux jeunes issus de la région lyonnaise d’oser s’orienter vers les métiers du cinéma. »
« Grâce à un concours d’entrée ouvert et un soutien pour les boursiers, on veut montrer qu’une carrière dans le cinéma est accessible et réaliste pour des gens qui n’y pensaient peut-être même pas. »
 |
Quels sont les projets de l'école ? 📽️ |
|
« Outre la fin des travaux en 2026, nous voulons multiplier les collaborations avec d’autres structures locales et régionales. »
« Nos élèves participent déjà à des projets d’éducation à l’image, dans les collèges et lycées REP, mais aussi à des formations en alternance qui répondent aux besoins de la filière. »
« Avec les nouveaux équipements, on espère attirer encore plus de partenariats, notamment dans les effets spéciaux et l’animation, pour contribuer à faire de Lyon un pôle de référence. »
|
|
|
|
|
|
|