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2 - Donner une seconde chance aux objets grâce au Café Bricol' 👍 |
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Le Café Bricol se tient aujourd'hui à 16h à Toulouse (Crédit : Freepik.)
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Tous les deuxièmes mercredis du mois, un Café Bricol' est organisé à Saint-Cyprien. Pendant ces ateliers, chacun apporte ses objets en mauvais état dans le but de leur donner une seconde vie.
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Ce qu’il faut savoir ? 🔧 |
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Aujourd’hui, à 16h, un Café Bricol' s’organise dans le quartier de Saint-Cyprien avec l’association Toulouse en transition.
L’occasion de venir avec ses objets en mauvais état : grille-pain, lampes, vélo…pour espérer leur donner une seconde vie grâce à un peu d'outillage et quelques bonnes volontés.
« Ces événements permettent de lutter contre l'obsolescence programmée qui nous pousse à jeter des objets qui pourraient encore servir notamment à cause des prix élevés des réparations qui incitent à l'achat d'un nouvel appareil », déplore Christel Dannenmüller, l’une des animatrices de ce café Bricol’.
« Durant l'un de nos événements, un monsieur est venu avec un appareil à raclette qui faisait sauter les plombs chez lui. Après une analyse, nous nous sommes rendu compte qu’il fallait juste changer une résistance. Pour 7€, cette personne est repartie avec une machine fonctionnelle ».
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Comment ça marche 🪛 |
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L’association précise bien qu’il ne s'agit pas d'un service. C’est à l’utilisateur de réparer soi-même son appareil, épaulé par l’expertise des animateurs.
« On est là pour aider sur l’utilisation d'outils comme les multimètres, des appareils à soudure. Le but est vraiment d’apprendre à se débrouiller » détaille Christel Dannenmüller.
« C’est du tout ou rien. Il faut venir en se disant que l'appareil est déjà perdu et que s’il fonctionne de nouveau, c’est super ».
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L’autre côté ⚙️ |
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Les Café Bricol’ qui existent depuis 10 ans, se déroulent partout dans Toulouse. Les nombreuses rencontres sont listées sur le site internet de l’association.
« Ces ateliers créent du lien et peuvent être une bonne occasion pour rencontrer les gens de son quartier dans une bonne ambiance pleine de positivité. Moi-même, je me suis fait des amis grâce à cet événement », sourit Christel Dannenmüller.
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3 - Les nouveaux foulards de Charlie Loonie 🎨 |
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Les foulards de Charlie Loonie donnent des couleurs au quotidien (Crédit : Pascaline Hofmann / Charlie Loonie).
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Derrière cette nouvelle marque de foulards se cache Charlotte Ronfaut, illustratrice et designer graphique, qui n’en est pas à ses premiers élans créatifs. Plongeon dans l’univers très coloré de Charlie Loonie.
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Ce qu’il faut savoir 👇 |
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Avant de créer Charlie Loonie, Charlotte Ronfaut a eu une marque de maroquinerie et d’accessoires à partir de cuir à tannage végétal : Mallow.
Elle a ensuite quitté Toulouse, pour rejoindre Bordeaux puis Aix-en-Provence, avant de rentrer dans la Ville rose, où elle exerce en tant que designer freelance et professeur de couleur.
« Mais l’envie de créer à nouveau une marque est revenue. Et je me suis associée avec Raphaël Vidal, mon compagnon. Moi le côté créatif, lui la partie production et logistique ». Ainsi est né Charlie Loonie.
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Zoom sur 🧣 |
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La marque propose donc des carrés de soie de 90x90 cm, pouvant se porter de façon classique autour du cou, sur les épaules, mais aussi dans les cheveux, ou même en ceinture...
Chaque foulard est fabriqué en édition limitée et numérotée à seulement 88 exemplaires (68 €). Les six premiers viennent de sortir.
Charlotte en dessine les motifs : « Comme des tableaux, avec des illustrations réalisées à la main, au crayon, feutre ou peinture ou avec ma tablette graphique », précise-t-elle.
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C’est tout nouveau 🫶 |
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En plus des foulards, Charlie Loonie lance une collection de bandanas, dont le traditionnel bandana rouge, réinterprété par Charlotte.
Le Twilly, petite pièce plus longiligne que l’on peut mettre dans les cheveux arrive aussi ! De quoi habiller les tenues avec un accessoire tendance et coloré et soutenir la création locale.
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4 - De la lecture, oui, mais à voix haute voix 📣 |
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Cette année, cinq livres ont été retenus (Crédit : extrait de l'affiche du festival de lecture à haute voix).
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La 8e édition du festival de lecture à haute voix commence aujourd’hui à la bibliothèque de l’Union par une sélection pour les enfants. La suite se passe ce week-end au château de Malpagat. Petit aperçu de la sélection.
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De quoi parle-t-on? 📖
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« Ce festival est né à la suite de la commission citoyenne culture à la mairie de l’Union, rappelle Christine Celerier, conseillère municipale. Le souhait est de faire découvrir des auteurs locaux et régionaux ».
La spécificité : la lecture se passe en présence des auteurs. Mais eux aussi sont spectateurs, ils n’interviennent pas, ni dans le choix des extraits, ni pour travailler avec celles et ceux qui s’approprient leurs mots. « En général, ça leur plaît beaucoup! ».
Après chaque lecture, un temps d’échanges est prévu avec chaque auteur. De quoi donner encore plus envie de tourner leurs pages.
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Au programme 🔰 |
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La 8e édition s’ouvre aujourd’hui, mercredi, à la bibliothèque de l’Union par une sélection jeunesse. À 10h30, les 0-3 ans découvriront des albums écrits et illustrés par des autrices et auteurs de la région (sur inscription). Puis ce sera au tour des 3-5 ans à 16h30.
Les adultes, eux, sont invités à venir ce week-end au Château de Malpagat (sans inscription). Samedi, à 15h, Droséra de Julien Guerville sera lu par deux personnes. Puis à 16h, ce sera Géronimo et moi de Lilian Bathelot.
Le lendemain, les lectures reprendront à 14h30 avec un recueil de nouvelles écrit à six mains, Huit femmes aux premières loges de Jean-Claude Farenc, Laurent Ives et Michel Kiefer.
Suivi, à 15h 30, par le livre de Michèle Teysseyre, Achille L. Un peintre en hiver; et à 16h30 par Ceux qui s’aiment de Brice Torrecillas.
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Dans les coulisses 👀 |
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Le comité de lecture compte une dizaine de membres. « On lit et on se réunit tous les mois pour faire un point », explique Christine Celerier. Une fois la sélection des œuvres effectuée, les auteurs sont contactés.
À peine un festival se finit-il, que les organisateurs se mettent en quête de nouvelles œuvres, avec l’aide de la librairie Les Passantes.
Des membres de la Fédération nationale des compagnies de théâtre et d’animation font partie du comité de lecture. Pour autant les textes sont bien lus et non mis en scène. « Mais pour Huit femmes aux premières loges, huit membres vont lire, cette proposition sera un peu plus dynamique », formule Christine Celerier, sans rien dévoiler…
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5 - La bonne idée : Be Happy organise un défilé pas comme les autres👗
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Le défilé sera précédé d'un forum réunissant des soignants, des patients, des aidants et des prothésistes (Crédit : Be Happy).
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L'association Be Happy présente samedi au MEETT son 3e défilé de mode. Sa particularité : les mannequins sont des patients en traitement pour un cancer et leurs aidants.
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Pour bien comprendre 💫 |
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L'association de soignants Be happy veut changer le regard sur la maladie. Samedi à 20h, des patients en traitement pour un cancer défilent sur le podium du MEETT.
Emmanuelle Bonnet, conseillère en image, spécialisée en oncologie, détaille : « Cette année, on a 45 personnes, dont 30 nouveaux mannequins : 26 patients et 4 aidants ». Deux jeunes femmes qui accompagnent leur mère, un petit-fils qui épaule son grand-père et un mari qui sera avec son âme soeur.
« Au premier tableau, c'est toujours une transmission : quinze mannequins de 2023 mettront une cape sur les épaules des nouvelles. Parce que c'est notre cri de guerre : Cap ou cap(e)! ».
Tous seront habillés par des créatrices de mode. Et même en maillot de bain pour le final. « C'est un tableau important, un moment de courage. »
Tout le monde peut venir en réservant sa place (les 19€ vont à l’association).
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On rembobine 🎞️ |
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Les mannequins répètent la chorégraphie depuis trois mois. « C'est aussi ça l'histoire de ce défilé, toute la préparation, avancer ensemble plutôt dans la joie que dans le malheur, en se soutenant les uns les autres. C’est l'objectif de l'association », explique Emmanuelle Bonnet.
« Je travaille depuis cinq ans dans différents lieux, comme l'hôpital Joseph Ducuing et la clinique Pasteur à Toulouse, pour accompagner des patients sur l’image de soi et l’estime de soi par rapport au cancer. »
Be happy est présidée par Claire Chauffour-Ader, docteur et responsable du dispositif d’hospitalisation de jour en soins de support à l’hôpital Ducuing, appelé La Parenthèse.
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En supplément ➕ |
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Le défilé sera précédé, de 10h à 19h, d'un forum ToYou qui réunira patients, aidants, soignants mais aussi des prothésistes, conseillers, services RH… « L'idée est de réunir tout le monde pour la première fois en France et d'améliorer la qualité de vie » , résume Emmanuelle Bonnet.
Il sera beaucoup question de soins de support qui sont complémentaires aux traitements : kinésithérapie, ostéopathie, réflexologie, diététique, art-thérapie, mais aussi aide sociale, juridique, de retour à l’emploi…
« Nous allons éditer un petit catalogue qui sera remis à l'entrée de ce forum pour retrouver des informations et savoir qui fait quoi dans la région. »
Une invitation gratuite au forum est téléchargeable.
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