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2 - Du rôle de l’ISAE-SUPAERO dans… la défense de la planète ! 🦸 |
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La sonde mettra 2 ans à arriver à bon port, à… 11 millions de km (Crédit : ESA).
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La mission HERA de l'agence spatiale européenne est lancée aujourd’hui depuis Cap Canaveral. Alexia Duchêne, doctorante à l’ISAE-SUPAERO et membre de HERA, en décode les enjeux pour l’Essentiel, ainsi que l’apport des Toulousains dans cette mission. Elle revient en 3 questions sur cette expérience qui vise à terme de changer la trajectoire d'astéroïdes menaçant la terre.
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Que se passe-t-il aujourd’hui à Cap Canaveral ? 🚀 |
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« HERA, la première mission de défense planétaire de l'agence spatiale européenne, est lancée depuis Cap Canaveral en Floride, aux États-Unis. »
« En 2022, la sonde DART de la NASA avait impacté Dimorphos, la petite lune de Didymos, pour réaliser le premier test de déviation d'un astéroïde. Pour valider cette technique de déviation, il manque des informations cruciales : la masse de l'objet, la structure interne, les propriétés physiques des astéroïdes. C’est pour ça qu'existe la mission HERA. »
« Elle arrivera au système dans 2 ans! ».
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Quel est l’enjeu de la mission ? 🌏 |
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« Une fois arrivée, elle caractérisera en détail les deux astéroïdes. L’une des inconnues est y a-t-il un cratère qui a été laissé par l'impact ou l'astéroïde s'est-il reformé ? »
« Ces données permettront de transformer l'expérience d'impact de DART en une technique de défense planétaire bien comprise et maîtrisée, et d'avoir une solution pour changer la trajectoire d’un astéroïde qui se dirigerait vers la Terre. »
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Quel est le rôle de l'ISAE-SUPAERO? 🙆 |
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« Notre objectif à est d'exploiter les données scientifiques de HERA pour déterminer et comprendre les propriétés physiques des astéroïdes. La sonde va déployer deux CubeSats, des petits satellites, qui vont atterrir à la surface de ces astéroïdes. »
« C'est une équipe internationale, chacun a un rôle et travaille sur différents types de données. Nous travaillons particulièrement l'analyse d'images, capturées par les caméras de HIRA et des CubeSats, pour analyser les caractéristiques géomorphologiques. Nous étudions la morphologie des roches, le mouvement des roches à la surface, les avalanches. »
« Et la deuxième partie, c'est d'étudier comment ces CubeSats rebondissent et atterrissent.»
« Notre but des deux prochaines années, donc avant que HERA n’arrive au système, c'est d’élaborer les outils de traitement et d’analyse d'images, et faire des simulations numériques ainsi que des expériences pour vérifier nos modèles. Comme ça, une fois que l’on aura les données, on pourra les traiter et directement avoir des résultats pour les interprétations.»
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3 - Un studio dédié à la danse aérienne 😍 |
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Adeline anime les cours de pole dance (Crédit : Marina Paris).
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Swing&Pole vient d’ouvrir ses portes, au 13 rue André Citroën, à Balma. Un concept porté par Adeline Caudron, passionnée de pole dance. Une initiation est proposée ce lundi à 17h30.
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Le concept 🪄 |
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C’est dans un ancien garage, entièrement rénové, qu’Adeline Caudron a posé ses barres de pole dance et fixé le matériel pour toutes les autres disciplines proposées dans son studio. « Un rêve » qui se réalise pour cette ingénieure dans le spatial, également professeure de pole dance depuis 2018.
La pole dance est au cœur de Swing&Pole. Une pratique bien loin des clichés qu’on peut en avoir. « C’est un sport très complet, qui mêle souplesse, force et l’esprit artistique. Le corps se transforme de manière équilibrée. Chacun crée son univers. Si on veut mettre du sexy, on peut, mais on peut aussi être en mode gym ou artistique. »
« Je veux que ce soit un studio où les gens puissent partager et découvrir de nouvelles choses, sans jugement. » Les hommes sont donc les bienvenus. Les couleurs, orange et violet, ainsi le logo « sans l’image du corps de la femme », sont volontairement neutres. « Il faut que tout le monde puisse se projeter. On a quelques hommes, mais j’aimerais qu’il y en ait plus. »
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Etat des lieux 🧘🏿 |
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Avec une quinzaine d’autres professeurs, tous spécialistes de leur discipline, Adeline propose également du cerceau, hamac et tissus aérien, du yoga, du pilate, du stretching et de la hoop dance. « C’est de la danse avec le hula hoop. C’est trop fun, la prof est super. C’est un moment de relâche, mais physique aussi. Ça fait bien travailler les abdos. »
Le planning est pensé pour convenir au plus grand nombre, avec des cours entre 12h et 14h, et le soir. Le studio est ouvert le dimanche pour permettre aux adhérents de venir pratiquer librement. Le mercredi après-midi est réservé aux enfants. « Pour l’instant, il y a du hamac aérien et de la pole dance. Mais j’aimerais ouvrir des ateliers multidisciplines pour qu’ils puissent tout tester ».
Des sessions de test sont encore possibles cette semaine. Après il faudra débourser 15€. Des frais remboursés en cas d’inscription. Plusieurs formules d’abonnement sont proposées.
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4 - Les Vidéophages : des coups de projecteurs pour les courts métrages🎥 |
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L'association Les Vidéophages soutient la création indépendante et locale de courts métrages (Crédit : Adobe Stock).
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L'association les Vidéophages, qui soutient la création audiovisuelle, lance aujourd’hui sa nouvelle saison de projections de courts métrages à Toulouse.
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De qui parle-t-on ? 💁 |
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Créée en 2001, l’association Les Vidéophages est une structure qui oeuvre pour la promotion du court-métrage et l’éducation à l’image. Elle se présente comme “une alternative de diffusion : associative, atypique et conviviale”.
Cette structure offre aux cinéastes une plateforme pour partager leur travail, car le format court est peu programmé en salle et trouve sa place le plus souvent dans les festivals. “Pourtant la production de films courts est très importante!”, rappellent Les Vidéophages.
Ainsi, l’association développe l’encadrement administratif et la coordination des projets.
La ligne éditoriale est la suivante : éclectisme des genres, originalité de l'œuvre, valorisation des productions régionales, ouverture aux films autoproduits et aux productions indépendantes.
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Au programme 🎞️ |
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La nouvelle saison des soirées mensuelles débutera ce soir à 20h30 au bar L'Évasion.
Après la présentation de la 29e édition de Cinespaña avec la projection de Ciao Bambina, plusieurs projections vont se succéder : Omnisciencia, le film d'études de Thomas Aspe, le documentaire Et si ? Récits des possibles de Christophe Jacquemart et Pepa Guerriero, La Montagne, une fiction de Violette Delmas, Drijf, un film d'animation belge de Levi Stoops.
Les événements proposés seront accessibles au public sourd et malentendant, grâce à un sous-titrage VSM (une version sous-titrée pour les malentendants) et une traduction LSF (la langue des signes française).
Les adhésions annuelles seront disponibles sur place, avec une participation libre, mais nécessaire pour soutenir l'association dans ses actions.
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5 - Le portrait : « Se filmer pour mieux s'aimer » avec Jeanne Lorne |
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Jeanne Lorne propose des ateliers audiovisuels pour améliorer l'estime de soi ( Crédit: DR).
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Cette jeune réalisatrice, originaire de l'Ariège, vient d'être distinguée par la Fondation de France pour son projet Fenêtre sur soi. Un concept qu'elle développe aujourd'hui auprès de jeunes Toulousains.
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Passion cinéma 🎦 |
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« Petite, je m'enfermais dans ma chambre pour inventer des histoires. Et je disais à mes parents de ne pas revenir avant une heure et demi parce que pour moi c'était le temps de création, comme la durée des films », raconte en riant Jeanne.
Avec des parents cinéphiles, un bac cinéma au lycée de Foix et des études à l'ENSAV de Toulouse, Jeanne, 27 ans, a le cinéma dans le sang. Une passion qu'elle veut partager avec des enfants et des jeunes adultes.
Elle fait partie des 28 lauréats du concours Déclics jeunes 2024 de la Fondation de France. Une reconnaissance qui « légitime et valorise » son travail. Avec ce prix, on lui a attribué 7 500€ pour développer son premier projet de réalisation, Fenêtre sur soi .
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Des ateliers autoportraits 💁🏻♀️ |
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Ce projet, Jeanne a commencé à le concrétiser avant le concours, auprès des jeunes de la Mission Locale de Toulouse. Le principe : faire réaliser à chaque participant son autoportrait. « Un autoportrait, c'est exprimer ses besoins, ses doutes, ses rêves, ses envies. C'est se redonner confiance. »
Un exercice complexe, qui passe par des groupes de paroles, des exercices d'expression, du partage, de la bienveillance et de l'introspection. Chacun va écrire, tourner et monter son autoportrait.
Cette année, elle va la consacrer à l'institut thérapeutique, éducatif et pédagogique de Cornebarrieu. Elle interviendra une fois par semaine auprès d'un jeune public dont les troubles du comportement perturbent la socialisation et l'accès aux apprentissages. En parallèle, elle va laisser ses caméras dans la structure pour la création d'un film.
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Et après ? ⏩ |
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Jeanne aimerait étendre « Fenêtre sur soi » aux femmes victimes de violences et aux associations LGBT.
La petite fille qui aimait écrire dans sa chambre n'est pas très loin non plus, puisqu'elle travaille également sur l'écriture de son premier documentaire, dont elle a tenu à garder la thématique secrète.
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