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2 - Point d’étape pour le tourisme local 📊 |
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Les hôtels lyonnais ont affiché un taux d'occupation de 70 % cet été (Photo : Adobe Stock).
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Aujourd'hui, les professionnels du tourisme de la région Auvergne-Rhône-Alpes se réunissent à Lyon.
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Ce qui se passe 🗣️ |
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Les Sommets du Tourisme débutent aujourd’hui à l’hôtel de Région, un rendez-vous clé pour l’économie régionale.
Pendant 2 jours, acteurs du secteur, institutionnels et entreprises échangeront sur les tendances et les défis du tourisme.
Au programme : des discussions sur l’impact des événements sportifs passés et futurs, la satisfaction des visiteurs et l’avenir des métiers du tourisme.
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Les chiffres clés 🌻 |
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L’été 2024 a laissé un bilan contrasté en Auvergne-Rhône-Alpes. Malgré un taux d’occupation hôtelier autour de 70 % à Lyon, la fréquentation a été jugée « stable » par 38 % des professionnels et en baisse par 44 %.
Certains secteurs s’en sortent mieux que d’autres, avec les campings enregistrant une hausse de 25 % de leur fréquentation, tandis que les restaurateurs ont connu des résultats plus mitigés.
Le retour des touristes étrangers, notamment américains, allemands et britanniques, a été un atout pour Lyon, mais les difficultés de recrutement et la météo capricieuse ont pesé sur la saison.
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Les enjeux ❄️ |
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Alors que l’hiver approche, les professionnels de la région restent optimistes. 55 % d’entre eux sont confiants quant à la saison 2024-2025, particulièrement dans les résidences alpines, qui prévoient une fréquentation soutenue.
L'enjeu est de taille pour les zones non-montagnardes comme Lyon : il s'agit d'essayer de maintenir l’attractivité. De grands espoirs sont notamment portés sur le Beaujolais et les Monts du Lyonnais.
Les jours fériés, le calendrier des vacances scolaires et la tenue de grands événements devraient donner un coup de pouce aux professionnels lyonnais.
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3 - Une nouvelle maison d’accueil pour les mères isolées 🤰 |
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Situé dans les anciennes usines Bobst et Thyssen, le centre d'hébergement repose sur le principe de l'urbanisme transitoire (Photo : Habitat et Urbanisme).
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La Métropole inaugure ce jour un centre d’hébergement d’urgence à Villeurbanne pour les femmes en difficulté élevant leur(s) enfant(s) seules.
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Le contexte 🎯 |
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Selon les dernières estimations, 20 000 personnes seraient mal logées sur le territoire, dont 2 500 sans abris. Seulement 1 100 personnes (731 enfants), sont actuellement hébergées dans les dispositifs d’urgence gérés par la Métropole.
La situation est particulièrement critique pour les mères isolées, vulnérables face au manque de foyers adaptés et aux critères d’admission de plus en plus stricts en raison des difficultés financières de la collectivité.
Après une coupe budgétaire cet été, la Métropole a annoncé le retour des prises en charge, mais seulement pour les femmes ayant un lien avec le territoire.
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Les solutions ✅ |
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Dans cette optique, cette nouvelle maison d'accueil supervisée par Habitat et Humanisme, située dans les anciennes usines Bobst et Thyssen à Villeurbanne, offre 50 places pour les mères isolées avec des enfants de moins de 3 ans.
L’objectif est de fournir un cadre sécurisé où ces mères pourront bénéficier d’un soutien à la parentalité, d’un suivi vers l’emploi et d’un accompagnement autour de la santé.
Ces solutions s'inscrivent dans une démarche d’urbanisme transitoire, visant à utiliser des espaces temporairement inoccupés pour répondre aux besoins urgents.
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Zoom sur 🏠 |
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Depuis le début de son mandat et en plus de l’urbanisme transitoire bâti, l’exécutif métropolitain mise beaucoup sur l’installation de tiny houses déplaçables sur des terrains libres.
À Villeurbanne, à Oullins et dans le 9ᵉ arrondissement, on dénombre un total de 56 petites maisons d'environ 20 m² réparties en villages.
Plus qu'un simple toit, elles offrent à environ 175 femmes et enfants un cadre intime et digne, loin des hébergements collectifs peu propices à l’épanouissement d’une famille en difficulté.
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4 - La gastronomie du territoire lyonnais en fête 🍷 |
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Les producteurs du Lyonnais s'associent à une trentaine de bouchons en ville (Photo : Laura Grand/Only Lyon).
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Ce lundi, la Mâchon’Week, orchestrée par les producteurs des Coteaux du Lyonnais, fait son grand retour pour célébrer le patrimoine culinaire dans toute la ville.
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Les grandes lignes 👨🏼🍳 |
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Jusqu’à dimanche, la Mâchon’Week vous invite à redécouvrir un élément clé de la culture lyonnaise : le mâchon. Ce repas convivial, pris dès le matin et hérité des canuts, connaît un regain d'intérêt.
Cette édition réunit une trentaine de lieux et une dizaine de producteurs, proposant des mâchons revisités, des dégustations de vins, et des moments festifs.
Organisé par l'association des vignerons des Coteaux du Lyonnais, l'événement repose sur la participation des bouchons emblématiques de chaque arrondissement.
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Le programme 📜 |
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Pas de souci pour les lève-tard : la Mâchon’Week propose bien plus que les traditionnels mâchons matinaux. Dîners, apéros, déjeuners et dégustations sont aussi au rendez-vous.
De Vaise aux Brotteaux, les quartiers lyonnais ont droit à leur moment gourmand. Que ce soit au Petit Bouclard, au Café du Rhône ou au Troisième Fleuve, chaque établissement s’associe à un domaine viticole des Coteaux pour proposer son propre temps fort.
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En profiter 🍽️ |
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La Mâchon’Week, c’est avant tout un moment de convivialité et de partage. Avec des formules allant de 10 à 40 €, l’événement s’adresse à tous les (épi)curieux.
Les réservations sont conseillées pour garantir une place. Que vous soyez amateur de cochonnaille ou adepte de cuisine végétarienne, tout le monde est invité à savourer un morceau de l’histoire lyonnaise.
Libre à chacun de composer son programme selon ses envies : par jour, type d’événement, quartier ou domaine viticole. Retrouvez toutes les informations ici.
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5 - Le portrait : Alix Collombon, championne de padel 🎾 |
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La n°1 française de padel est très attendue au Palais des sports jeudi prochain (Photo : FFT).
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Installée en Espagne, la joueuse revient dans sa ville natale pour participer au FIP Gold de Lyon cette semaine, une compétition internationale inédite qui rassemble les meilleurs joueurs de la discipline. Pour l’Essentiel Lyon, elle évoque son parcours.
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Bio Express ✍️ |
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Née à Lyon en 1993, Alix Collombon a grandi à la Croix-Rousse jusqu'en 2001, année où sa famille s'installe à Rillieux-la-Pape, à seulement 600 m d'un club de tennis.
Dès son plus jeune âge, la Croix-roussienne grimpe les échelons et s’entraîne aux côtés de la future championne de la balle jaune, Caroline Garcia. « À l’époque, j’étais meilleure qu’elle. Nous sommes restées amies », s’amuse-t-elle à raconter.
Avec l'ambition de devenir joueuse professionnelle, Alix participe à plusieurs tournois, dont Roland-Garros en 2014. Cependant, un burn-out la pousse à mettre un terme à sa carrière en tennis à 22 ans.
C’est en 2015 qu’elle découvre le padel dans son 4ᵉ arrondissement natal : « J’ai retrouvé le plaisir de l’esprit collectif. J’adore la dimension tactique et l’aspect ludique de ce sport ».
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Changement de raquette 🥇 |
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À l’époque, le padel reste encore peu développé en France. Pour progresser, Alix fait un choix radical : elle quitte la France. « Le club de Lyon était parmi les pionniers, mais j'avais besoin de partir. Je n’avais jamais quitté le domicile familial avant », raconte-t-elle.
Elle s’installe en Espagne, à Barcelone, où la discipline connaît un engouement phénoménal. « Là-bas, le padel est en train de dépasser le tennis », assure-t-elle.
C’est alors qu’elle enchaîne les victoires et progresse très rapidement. Aujourd’hui, Alix Collombon est la n°1 française.
Elle sera l’une des stars attendues au FIP Gold de Lyon, qui se tiendra pour la première fois au Palais des sports de Gerland du 10 au 13 octobre. « J’y vais pour gagner, mais le niveau sera très élevé », confie-t-elle.
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