|
2 - Revendiquer sa différence 👥 |
|
|
Les candidats doivent faire un discours avant d'être départagés par un jury (Photo : Adobe Stock).
|
L'Éloquence du Bégaiement est l'unique concours au monde dédié aux personnes bègues, un trouble de la parole qui touche près d'1 % de la population en France. La finale de l’édition lilloise a lieu ce soir à 19h30 au théâtre Sébastopol.
|
La genèse 🐣 |
|
Créé en 2019 par Mounah Bizri, l'événement est soutenu par l'association Éloquence de la Différence, qui aide les candidats à outrepasser leur handicap et à prendre confiance en eux.
« L’éloquence peut donner l’impression d’être réservée aux personnes qui ne bégaient pas, mais nous sommes intimement persuadés du contraire », nous explique Stéphanie Allard, orthophoniste et organisatrice de l’édition lilloise du concours.
« L’objectif de ce concours est de se sentir plus à l’aise avec la prise de parole publique et de s’affranchir du regard des autres », précise-t-elle.
Depuis sa 1re édition il y a 5 ans, l'Éloquence du Bégaiement a accompagné plus d’une centaine de personnes.
|
Le concours 🗣️ |
|
À l’issue des 1res épreuves, 6 candidats de 18 à 45 ans ont été retenus pour la grande finale de ce soir.
Pour se préparer, les participants ont bénéficié d’un programme de coaching pour apprendre à écrire un discours, à poser leur voix et à savoir utiliser l’espace scénique.
À la suite d’un tirage au sort, ils ont tous eu une semaine pour rédiger leur discours sur un thème imposé. Ils ont de 5 à 7 min pour le prononcer ce soir, et convaincre le jury.
« L’an dernier, l’un des thèmes imposés était : L’aventure se trouve-t-elle au coin de la rue ? », se souvient l'orthophoniste.
La finale a lieu en présence de Gérémy Crédeville, parrain lillois de l'événement, et de Bertrand Périer, avocat et spécialiste de l'art oratoire.
|
|
|
|
|
|
3 - Prendre soin des aînés 🧓 |
|
|
L’exposition est à l’initiative de la chaire Vulnérage (Photo : Adobe Stock).
|
Dès aujourd’hui et jusqu’à la fin du mois, la médiathèque Jean-Lévy de l’Université de Lille propose une réflexion sur le thème de la chute chez les personnes âgées.
|
Ce qui se passe 🖼️ |
|
Tout au long d’un parcours composé d’une douzaine de panneaux informatifs, l’exposition Chuter...et se relever aborde le thème de la chute avec un message d’espoir.
« Nous souhaitons apporter une réponse aux défis de la vulnérabilité, du vieillissement et du soin chez les personnes âgées », explique à l'Essentiel Lille Camille de Visscher, responsable de la médiation scientifique à la Cité scientifique de Villeneuve-d’Ascq.
L’événement invite également à réfléchir sur l’accompagnement des séniors, qui, selon la responsable, « devrait privilégier une approche holistique, qui implique autant les proches de l’individu qu’une seule prise en charge médicale ».
Le thème de la chute, au sens philosophique et personnel, est également exploré, « mais toujours dans le but de montrer que ce n’est pas irrémédiable, qu’il s’agit plutôt d’un passage de la vie dont on peut se relever », précise Camille de Visscher.
|
Pourquoi c’est important 📣 |
|
À partir d’un certain âge, les chutes deviennent fréquemment le reflet d'une perte de capacités physiques et d'une dégradation de la santé.
Chaque année, plus de 100 000 personnes âgées de plus de 65 ans sont hospitalisées en raison de chutes, avec environ 10 000 décès liés à ces incidents.
Environ 80 % de ces chutes se produisent pendant la journée, souvent lors d'activités courantes comme marcher ou se laver.
La chute peut révéler une vulnérabilité, tant sur le plan physique que mental, et peut être le résultat de troubles cognitifs déjà présents.
|
En chiffres 📊 |
|
Le territoire de la métropole comprend environ de 235 000 habitants âgés de plus de 65 ans, soit 20 % de sa population.
En d’autres termes, 1 métropolitain sur 5 aujourd’hui est un senior.
Selon l’exercice de projection démographique réalisée par l’Insee en 2017, la population âgée de la MEL est en augmentation, avec un tiers de seniors de plus de 65 ans d’ici 2030.
S'y rendre : Médiathèque Jean-Lévy, 32 rue Edouard Delesalle à Lille. Informations pratiques.
|
|
|
|
|
|
4 - C'était il y a 100 ans : l'ouverture de l’ESJ Lille 🖊️ |
|
|
L'école lilloise est l'une des 1res écoles professionnelles de formation au journalisme en Europe (Photo : Adobe Stock).
|
Inaugurée le 4 novembre 1924, l’école supérieure de journalisme fête son centenaire ce week-end. Elle est la plus ancienne des formations de journalistes reconnues en France.
|
À savoir 👇 |
|
L’ESJ Lille propose 9 cursus dont un master généraliste et des filières (journalisme sportif, de proximité…).
Elle est partenaire de Sciences Po Lille depuis 2011. Composante de l’Université de Lille depuis 2022, elle fait partie des établissements membres de la conférence régionale des grandes écoles des Hauts-de-France, qui rassemble 31 écoles supérieures.
Fondée en novembre 1924 par Paul Verschave, originaire de Warhem (Nord), elle est la plus ancienne formation des 14 écoles reconnues par la profession en France.
En 100 ans, plus de 5 000 journalistes, français ou internationaux, y ont été formés.
|
Double anniversaire 🎂 |
|
Cette année, l’école souffle ses 100 bougies et fête les 15 ans de sa prépa "égalité des chances” ouverte aux boursiers.
Cette préparation au concours est gratuite et dure 1 an. L’objectif est de contribuer à la diversité dans les écoles et donc dans les médias.
L’école compte aujourd’hui 34 % d'étudiants boursiers en son sein.
Elle note aussi que « 85 % des étudiants issus de ce dispositif travaillent pour les médias en France et à l’étranger ».
|
Ce qui est prévu 🔎 |
|
L’ESJ Lille célèbre son anniversaire ce samedi et organise diverses animations, à commencer par un jeu immersif d’investigation dans les rues de Lille, à mener seul ou en équipe.
L’enquête dure 4 h. Des journalistes mèneront des ateliers d’éducation aux médias et à l’information gratuits à destination des enfants et des adolescents.
Les inscriptions sont obligatoires avant le 6 novembre.
Enfin, un salon du livre intitulé “Journalivre” aura lieu toute la journée dans les locaux de l’école, 50 rue Gauthier-de-Châtillon. De quoi intéresser les passionnés d’information et d’écriture.
|
|
|
|
|
|
5 - Le portrait : Marie-Christine Bares, à la tête d'un lieu unique 👪 |
|
|
Rendez-vous au 1 allée des Moissons à Forest-sur-Marque pour des moments conviviaux (Photo : 3 P'tits Chats Pounette).
|
L’an dernier, cette maman de 2 enfants a créé 3 P’tits Chats Pounette, un salon de thé entièrement dédié aux familles. Son choix était le bon : elle a reçu en octobre dernier le Grand Prix du Grand Prix du Commerce Indépendant, décerné par la plateforme pour les commerçants FAIRE.
|
La petite histoire 🍵 |
|
« C’était une surprise totale, je n’attendais vraiment pas à gagner », nous confie Marie-Christine Bares. Et pourtant, le jury a été particulièrement touché par la vision novatrice de son salon de thé unique à son genre. « 3 P’tits Chats Pounette propose des ateliers destinés aux enfants et à leurs parents, un espace de jeu sécurisé ainsi que des aménagements pour travailler », nous explique sa
créatrice. Cette idée lui est venue à un moment marquant de sa vie : la découverte de la parentalité. « Quand je suis devenue maman, j’ai longtemps cherché ce genre d’espace dédié autant aux jeunes parents qu’à leurs enfants », confie-t-elle.
Elle quitte alors son emploi en juin 2023 et ouvre seulement 4 mois plus tard son 1er salon de thé kids-friendly.
|
On rembobine 🧵 |
|
Après être partie de sa Haute-Marne natale pour venir étudier dans la métropole, Marie-Christine Bares décide de se lancer dans une carrière commerciale. « J’ai travaillé 16 ans dans la grande distribution, en tant que directrice de magasin ou des ressources humaines… mais j’ai complètement perdu le sens de mon métier. » Elle envie les personnes de son entourage qui s'épanouissent dans la création d’entreprise et décide de mettre un terme à son contrat pour se lancer à son tour. « Je rêvais moi aussi de monter un projet familial et de rassembler tous mes proches autour de lui. » Conseillée par son mari, son frère et son
père, qui l'avertissent également des risques à encourir, elle décide d'entamer les démarches.
|
Ses enfants, son inspiration 👭 |
|
Le local trouvé, les travaux réalisés et le démarchage terminé, il n’y avait plus qu’à trouver un nom. Ce sont ses enfants, Charlie 10 ans et Lou 7 ans, qui lui ont soufflé l’inspiration. « Ils adorent que je leur chante la comptine Trois petits chats, l’idée m’est donc venue naturellement pour 3 P’tits Chats Pounette », nous explique-t-elle. Le succès est au rendez-vous. Depuis son ouverture, les familles sont nombreuses à se retrouver dans cet espace qui leur est entièrement consacré. « C’est un peu comme leur 2e maison », précise notre interlocutrice. Selon
elle, ce genre de lieu répond précisément à un besoin primordial : « offrir aux parents un espace où ils peuvent enfin s’éloigner du quotidien et de la charge mentale, partager leurs interrogations tout en créant des moments de complicité avec leurs enfants. » Si pour le moment, Marie-Christine Bares profite du début de son aventure, l’idée d ’ouvrir un 2e salon dans la métropole est déjà dans un coin de sa tête. Y aller : 1 allée des Moissons à Forest-sur-Marque .
|
|
|
|
|
|