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2 - Coup d’envoi des Erasmus Days 🇪🇺 |
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Depuis 1987, plus d’1M de Français ont pu profiter du programme Erasmus (Photo : Adobe Stock).
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Dès aujourd’hui et jusqu’au 19 octobre, la 8e édition des Erasmus Days se déroule en Europe et dans le monde. Cette année, 2 000 événements autour des valeurs du sport sont organisés dans l'hexagone.
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L’objectif 🎯 |
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Depuis 2017, l‘opération met en lumière les opportunités offertes par Erasmus+ dans les secteurs de l’éducation, de la formation, de la jeunesse et du sport.
Lancé par l’Union européenne en 1987, ce programme permet d’étudier à l’étranger afin de renforcer ses compétences linguistiques et de se distinguer dans le milieu professionnel.
Dans le sillage des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, l’événement met cette année l’accent sur le sport.
« Les Erasmus Days valorisent la contribution des jeunes à la construction d’une citoyenneté européenne et le rôle de la mobilité en Europe dans le développement personnel et professionnel de chacun » déclare Nelly Fesseau, directrice de l’Agence Erasmus+ France / Éducation Formation.
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La 8e édition 🗓️ |
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Au programme, de la photo à l’Université Bordeaux Montaigne. Un concours y est organisée jusqu’à ce soir sur le thème « Nature sans frontière » (vous pouvez voter ici pour votre cliché favori).
De plus, le centre CMA Formation Bel’Ima-Isfora et Insav présente une exposition dédiée aux expériences mobilités.
De nombreux ateliers sont aussi prévus, notamment sur la citoyenneté européenne à l’école Jules Guesde de Cenon et sur la sensibilisation à l'Europe au Lycée Le Corbusier de Pessac.
Tandis qu’à Mérignac, le lycée Fernand Daguin propose un quiz « Questions pour un Eurochampion ! ». Retrouvez tous les événements en Nouvelle-Aquitaine ici.
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3 - Du nouveau aux Archives Départementales 🕰️ |
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Ces expositions sont organisées dans le cadre le cadre du 80e anniversaire des débarquements (Photo : Archives Départementales de la Gironde).
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À partir d’aujourd’hui, 2 nouvelles expositions sont à découvrir aux Archives Départementales de la Gironde. Rendez-vous au 72-78, cours Balguerie Stuttenberg.
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Pour se souvenir 🪖 |
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La 1re exposition s’intitule Les 256 de Souge et retrace l'histoire du camp militaire de Souge où 256 résistants furent abattus pendant la guerre, entre 1940 et 1944.
Ce camp, dont les documents historiques sont conservées aux Archives de la Gironde, était situé à environ 40 min de Bordeaux, sur les communes de Martignas-sur-Jalle et Saint-Médard-en-Jalles.
Conçue par l’association du Souvenir des fusillés de Souge, l'exposition retrace la vie, les engagements et les appartenances des résistants patriotes fusillés par les nazis.
La 2de exposition a été conçue par la Ville de Mérignac sur le camp d’internement de Beaudésert, qui se situait à 11 km du centre-ville bordelais.
Une ancienne blanchisserie de l’armée américaine, devenue sous l’Occupation, un camp placé sous la responsabilité de la préfecture de la Gironde.
De sa création en 1940, à sa fermeture en 1948, le camp a accueilli 8 730 personnes.
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On y va ? 🙋🏻♀️ |
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Ces 2 expositions seront inaugurées ce soir dès 17h avec une chorale et des lectures de lettres de fusillés par un comédien (sur inscription).
Gratuites, vous pourrez les découvrir du lundi au vendredi, de 9h à 17h, et certains samedis et dimanches de 14h à 18h.
De plus, des visites guidées sans réservation sont organisées chaque mercredi à 14h30 pour des groupes de 15 personnes maximum.
L’exposition Les 256 de Souge s’étend jusqu’au 24 octobre, et celle du Camp d’internement de Mérignac jusqu’au 27 juin 2025.
Autour de cette dernière, des conférences, projections de films ou encore des animations pour le jeune public sont proposées.
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4 - Nouvelle crèmerie rue Fondaudège 🧀 |
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Morbier, manigodine, Mont d’Or… Chez Mimi, les fromages proviennent principalement du Sud-Ouest et de la Savoie (Photo : Mimi).
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Au 40 rue Fondaudège, O Dix Vins Fromagers a laissé place à Mimi, une crèmerie-fromagerie pilotée par Mariane Blambert, une trentenaire originaire de Savoie.
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Premières amours 🍶 |
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« Ancienne cheffe de projet dans la communication événementielle à Paris, je suis revenue à mes premières amours : le fromage » confie Mariane à l’Essentiel Bordeaux.
Après s’être formée au métier, la Savoyarde pose ses valises à Bordeaux où elle installe son établissement entre les murs d’une ancienne fromagerie de quartier.
« Ça me plaît de pouvoir perpétuer l’esprit du lieu tout en lui donnant un nouveau souffle » poursuit notre interlocutrice.
Dans un écrin minimaliste et minéral, Mimi ouvre fin juillet : « Mimi ? C’est mon surnom ainsi que le petit nom que l’on donne aux enfants en Savoie. »
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Le goût de la ferme 🐄 |
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On retrouve des fromages au lait cru de saison, du beurre, des yaourts et de la crème fraîche issus de production fermière indépendante.
« J’ai fait le choix d'une gamme courte pour faire tourner régulièrement mes 60 références et miser sur un bon affinage. »
Elle travaille en direct avec des producteurs locaux comme la Ferme des Jarouilles à Coutras, la Fromagerie du Pays d’Aramits dans le Pays Basque et la ferme Géraut dans le Béarn.
Le lieu propose aussi quelques références de vin dont un blanc biologique provenant du Vignoble Mauro Guicheney situé dans le Lot-et-Garonne.
Comptez environ 25 € le plateau de fromages. Mimi est ouvert du mardi au samedi, de 10h à 13h30 puis de 16h à 19h30.
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5 - Le portrait : Nicolas Coury, auteur d’une carte vivante de Bordeaux ✍🏼 |
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Nicolas Coury cartographie des villes pendant son temps libre (Photo : Pascale Sablonnières).
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L’architecte et illustrateur Nicolas Coury a dessiné, à la main, une carte illustrée de notre ville. Il a répondu aux questions de l’Essentiel Bordeaux.
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Un lieu cher à son cœur 🏙️ |
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Nicolas Coury vit aujourd'hui à Biarritz après avoir habité pendant 2 ans dans un village de l’Entre-deux-Mers : « Ma famille est originaire de Gironde et j’allais à Bordeaux tous les étés lorsque j’étais plus jeune », confie-t-il. Il ajoute : « La ville avait une grande aura pour moi car je n’y ai jamais habité ». L’architecte a travaillé pendant plus de 6 ans dans l’aménagement urbain et paysager, ce qui lui a « donné le goût de l’attachement pour les villes dans lesquelles on vit », avant de se spécialiser dans l’illustration : « Je présente des projets pour des agences d’architecture ».
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Plus de 300H de travail 🖌️ |
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Après avoir réalisé une 1re cartographie de Strasbourg, où il a vécu, l’illustrateur de 31 ans s’est lancé il y a 2 ans dans celle de Bordeaux : « Je dessine le week-end et après le travail ». Sa carte propose une immersion dans la vie bordelaise : « C’est un panorama de la ville, mais surtout de mes souvenirs de scènes de la vie quotidienne. Je ne dessine pas que les monuments, je cherche aussi à capter l’ambiance dans les rues ». Il a ajouté des petits personnages et a notamment représenté le marché des puces de Saint-Michel et l’agitation de la rue Sainte-Catherine.
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Un projet participatif 💡 |
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Sa création est disponible en pré-commande sur la plateforme KissKissBankBank (50 €) jusqu’au 20 novembre. Pourquoi avoir choisi ce modèle ? « La carte est personnalisable. Les gens peuvent la modifier en ajoutant un personnage ou une histoire qui leur est propre. Ils vont tous recevoir la même carte, sur laquelle les ajouts de tout le monde sont visibles ». Une fois la campagne de pré-commande terminée, vous pourrez acheter la carte sans pouvoir la
modifier. Nicolas Coury conclut : « J’ai commencé à travailler sur ma prochaine carte : celle de Biarritz ».
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