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2 - Comment céder ou reprendre une entreprise ❓ |
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La reprise d'entreprise implique de faire coïncider les volontés des cédants et des repreneurs (Crédit : Adobe Stock).
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Si vous voulez céder ou reprendre une entreprise artisanale, ce rendez-vous est pour vous : aujourd’hui, les experts de la question sont à la Chambre de métiers et de l’artisanat de Haute-Garonne.
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Le contexte 🌐 |
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Décryptage 👂 |
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« Le rôle de la chambre des métiers est d’accompagner les cédants et les repreneurs. Les transmissions permettent de pérenniser les activités artisanales et maintenir les postes. »
Mieux vaut être bien conseillé et accompagné « pour anticiper et se préparer à une reprise ». La chambre aide les chefs d'entreprise sur le départ à « faire un diagnostic de leurs activités et voir ce qui est transmissible en l’état. Puis les aider à rechercher des repreneurs ».
Cédants et repreneurs peuvent s’inscrire sur un site dédié, « ce qui permet de garder la confidentialité, car le contact est la Chambre de métiers. Nous faisons une première analyse et si l’on pense que des choses peuvent correspondre, nous les mettons en relation. » Le tout, sans prendre de commission.
« Nous pouvons aussi accompagner les repreneurs sur des dossiers de financement pour mobiliser des aides à la reprise », ajoute la cheffe de projet.
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Pratique 🕐 |
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La journée des experts de la transmission reprise d’entreprises se tient aujourd’hui à la Chambre des métiers, 18 bd Lascrosses, de 8h30 à 18h.
Comme son nom l’indique, elle permet d’avoir accès à des professionnels et de disposer de contacts précieux : avocats, notaires, comptables, banques, assurances, structures d’aides au financement, conseillers en gestion de patrimoine.
Ce lundi sera riche. Des rencontres avec des repreneurs, identifiés au préalable par la CMA 31, et des conférences pour mieux appréhender les négociations menant à une vente sont au programme.
A noter que le prochain rendez-vous en la matière est le Salon de l’entreprise & de la franchise Occitanie au MEETT lundi prochain de l'info.
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3 - La semaine européenne de réduction des déchets👍 |
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L'équipe d'Envie vous fera visiter le magasin mais aussi les ateliers (Crédit : Envie).
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En cette semaine européenne de réduction des déchets, les rendez-vous sont nombreux dans la métropole. L’enseigne Envie propose une visite inédite des coulisses de ses structures de collecte, réparation, recyclage et démantèlement. Les inscriptions sont ouvertes.
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De quoi parle-t-on ? 🔦 |
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Fort de 53 magasins en France, le réseau Envie fête ses 40 ans. Son crédo : le traitement des déchets d’équipements électroniques, électriques et électroménagers.
“Notre métier est de collecter les appareils et de leur donner une deuxième vie”, explique Agathe Freyche, responsable du magasin toulousain, situé au 29 boulevard de Thibaud entre la zone du Chapitre et Portet-sur-Garonne.
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Comment ça marche ? 🔧 |
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“Nous avons des ateliers où l’on collecte de l'électroménager jeté : un peu de don, mais surtout nous sommes intégrés dans la filière de traitement des déchets aussi nous collectons chez les distributeurs de l'électroménager et des panneaux photovoltaïques”, détaille Agathe Freyche.
Le but étant de les réparer, puis de les vendre avec une garantie de 2 ans. “Nous sommes une entreprise d’insertion, on travaille avec des personnes éloignées de l’emploi, qui sont encadrées par des professionnels. Pour l’activité de réemploi, nous avons 22 salariés en insertion sur 42 salariés.”
Si les appareils ne peuvent pas être rénovés, ils finissent en pièces détachées : “Nous démantelons les écrans plats et cathodiques, ainsi que les petits appareils électro-ménager du grand Sud Ouest. Nous avons deux chaînes de démantèlement à Portet-sur-Garonne ”, rappelle Agathe Freyche.
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Zoom sur 🚍 |
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Samedi, l’enseigne propose de faire le tour de tous ses sites toulousains pour découvrir la collecte, la réparation dans les ateliers, le recyclage et le démantèlement.
Le rendez-vous est fixé au 29 bd de Thibaud à partir de 14h. La tournée des sites se fera - gratuitement - en bus. “Ce sont des sites que l’on a pas l’habitude d’ouvrir, concède la responsable. L’idée est d'expliquer le circuit des déchets.”
Il y a 200 places, les inscriptions sont ouvertes.
Puis de retour dans le magasin, des ateliers et animations seront proposés.
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4 - Kenny Barron Trio en concert à la Halle aux Grains 🎟️ |
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Kenny Barron est ce soir à la Halle aux Grains ( Crédit : ©Jimmy-Katz).
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Les Grands Interprètes organisent ce soir un concert du Kenny Barron Trio. L’occasion de découvrir ou redécouvrir ce fringant octogénaire qui a tutoyé la fine fleur de l’histoire du jazz depuis le début des années 60.
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Le principe 🎷 |
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Le Kenny Barron Trio est composé du contrebassiste Kiyoshi Kitagawa, du batteur Johnathan Blake et bien sûr du pianiste Kenny Barron. Il aura carte blanche ce soir, à 20h à la Halle aux Grains de Toulouse.
“Ce n’est pas tous les jours que l’on a l’occasion d’entendre une légende vivante de la musique. Voici le jazz le plus élégant et lyrique que l’on puisse imaginer, délicatement métissé de rythmes latins et caribéens”, indique le site des Grands Interprètes.
Barron a collaboré avec Stan Getz, Ron Carter et Buster Williams. Il est reconnu dans le monde entier comme un maître de l’interprétation et de la composition. Il a reçu six fois le prix du meilleur pianiste décerné par l’Association des journalistes de jazz.
Il reste quelques places, les tarifs allant de 17,50 € pour les moins de 26 ans en catégorie 3 à 65,50 € en plein tarif pour la catégorie 1.
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A propos 📖 |
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Le dispositif Les Grands Interprètes a été fondée en 1985 quand Catherine d’Argoubet lançait Piano aux Jacobins et Thierry d’Argoubet travaillait chez IMG Artists.
Ils ont eu l’idée folle de lancer une saison de concerts de prestige à la Halle aux Grains. Du niveau des plus grandes capitales du monde, et encore pas toutes”, indique Dezède, outil de recherche dédié à l’archivage et à la chronologie des spectacles.
L’association est également investie dans le tissu social et éducatif. Proposant par exemple des concerts-rencontres dans l’enceinte de l’Hôpital de Toulouse (URM – Hôpital Purpan).
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5 - Le portrait : Valentina, plus jeune kiosquière de France 🗞️ |
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Le chien Luce, qui signifie lumière en italien, est la mascotte du kiosque de Valentina (Crédit : Luca Sarges).
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À 23 ans, Valentina Currieri est la plus jeune kiosquière de France. Ayant repris sur un coup de tête le kiosque à journaux La Fontaine 2, boulevard Lazare Carnot à Toulouse, elle souhaite faire perdurer ce métier qui lui tient à cœur.
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Ce qu’il faut savoir 📰 |
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Valentina Currieri est d’origine Italo-tunisienne. À 16 ans, elle décide de quitter la Tunisie pour s’installer en France en raison « du statut de femme, pas assez libre ». Alors qu’elle est en pleine préparation de son bac, elle jongle entre ses études et son métier de rabatteuse pour les restaurants. « Même si c’était compliqué, ça m’a aidé à forger mon caractère et à me sociabiliser », indique Valentina Currieri.
Ses études finies, elle travaille dans le restaurant de son conjoint jusqu'à sa fermeture en raison d’une fin de bail. Fin juillet, elle tombe sur une annonce pour reprendre le Kiosque La Fontaine. « J'ai tout de suite ressenti quelque chose et, sur un coup de tête, j'ai postulé. J'étais d'ailleurs la seule candidate, car les kiosques ont plutôt tendance à fermer : il en reste moins d'une dizaine dans la ville », déplore Valentina.
Face à ce constat, elle s'est donnée pour mission de faire perdurer la vie des kiosques. Elle y arrive à merveille avec sa joie de vivre contagieuse, son sourire toujours présent (même face aux clients ronchons) et un dynamisme inébranlable.
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Pourquoi c’est important ✒️ |
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« J’utilise mon statut de plus jeune kiosquière de France pour redonner envie de lire aux jeunes tout en cassant le stéréotype des kiosques qui ne seraient qu'à destination des personnes âgées . Et ça marche, j’ai plein de clients qui me disent que je les ai remis à la mode », se réjouit Valentina. Un pari qui porte ses fruits puisqu’elle va prochainement accueillir une stagiaire de 14 ans.
Pour toucher un large public, Valentina partage son quotidien sur les réseaux sociaux notamment en faisant des revues de presse. Elle organise également des ateliers au sein de son kiosque comme des shootings photos ou des salons de discussion pour travailler son anglais tous les dimanches à 15h30.
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Dans les coulisses 📚 |
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Malgré sa joie de travailler en tant que kiosquière, Valentina conçoit que “ce n’est pas un métier fait pour tout le monde”.
« Je travaille sans compter mes heures et sans savoir ce que je vais toucher à la fin du mois. Si je ne faisais que de la vente de presse, je ne m’en sortirais pas donc j’ai développé un service de restauration avec la vente de cafés, de croissants, de sandwichs et d’ici décembre, je vais lancer un calendrier du kiosque ».
« À côté de ça, j’ai la chance de rencontrer plein de monde et de pouvoir satisfaire ma curiosité avec tous les magazines à ma disposition », conclut Valentina.
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