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2 - Une plongée dans le phénomène des marées vertes 🪸 |
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La comédienne Céline Sallette dans le rôle d’Inès Léraud (Photo : Mélanie Bolodec).
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Le Club de la presse de Bretagne organise, ce soir, un ciné-débat autour du film Les Algues vertes de Pierre Jolivet au cinéma l’Arvor, en présence de la journaliste Inès Léraud. La projection débute à 20h15 (accéder à la billetterie).
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De quoi parle-t-on ? 🎤 |
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Ce ciné-club s’inscrit dans les festivités des 50 ans du Club de la presse de Bretagne, le plus ancien de France. Il propose de revenir sur la figure du journaliste au cinéma avec le décryptage d’un film par la propre expérience du reporter mis à l’image.
Sorti en 2023, le film de Pierre Jolivet est adapté de la bande dessinée Algues vertes, l’histoire interdite d’Inès Léraud et Pierre Van Hove, publiée en 2019 (éditions Delcourt).
Le film raconte l’histoire d’Inès Léraud qui, après des morts suspectes, mène une enquête entre 2016 et 2019 sur le phénomène des algues vertes en Bretagne.
Ces plantes toxiques prolifèrent sur les côtes depuis 1960, alimentées par les nitrates issus de l’élevage industriel. Inès Léraud se bat pour briser l’omerta qui règne autour de ce scandale écologique et sanitaire.
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Elle l’a dit 🗣️ |
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“Un an et demi après sa sortie, le film circule toujours. Je ne m’y attendais pas”, confie Inès Léraud à l’Essentiel Rennes.
“Il résonne avec des enjeux environnementaux et journalistiques importants. Les pressions subies lors des enquêtes sur les questions environnementales sont de plus en plus nombreuses”, poursuit-elle.
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Et après ? 🌳 |
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Le 20 novembre prochain, la journaliste d’investigation et l’historien Léandre Mandard publieront une nouvelle bande dessinée sur le remembrement intitulée Champs de bataille (éditions Delcourt).
“Nous sommes remontés aux racines de l’agriculture intensive pour comprendre pourquoi et comment elle s’est implantée dans nos paysages”, explique-t-elle.
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3 - Le renouveau de la gastronomie rennaise 🍽️ |
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De jeunes chefs se sont installés à Rennes (Photo : Capture d’écran Rennes scène culinaire).
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Le documentaire Rennes scène culinaire est diffusé, en avant-première ce soir, au Bloom Pop à partir de 20h30. Olivier Marie, auteur du livre à l’origine du film, sera aussi présent pour une séance de dédicaces de son ouvrage. Entrée libre.
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De quoi s’agit-il ? 🍴 |
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Le documentaire, réalisé par Thibaut Boulais, journaliste à TVR, et le livre rédigé par Olivier Marie, rédacteur en chef de Bretons en cuisine, évoquent les récents changements dans les restaurants qui défendent le "bien manger" à Rennes.
“Il y a encore 10-15 ans, il n’y avait pas beaucoup de choix à Rennes pour une bonne table. C’était aussi très coincé, très guindé, avec tout un cérémonial. Chaque chef, principalement des hommes, travaillait dans son coin”, résume le journaliste audiovisuel.
Selon lui, la situation est tout autre désormais : “Il y a beaucoup de jeunes chefs, autant de femmes que d’hommes d’ailleurs, qui proposent une cuisine décomplexée, actuelle, joyeuse. Ce sont aussi des gens qui travaillent ensemble.”
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Les bases 🐟 |
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Outre le changement d’ambiance, le documentaire et le livre reviennent sur l’évolution des produits à la carte et des menus proposés.
“Avant, parfois, les frigos étaient presque plus grands que la cuisine avec de nombreux produits congelés et des cartes à rallonge. Les jeunes chefs que l’on a sélectionné sont très axés sur les produits locaux, de saison et vont directement se fournir dans les nombreux marchés de la ville”, évoque Thibaut Boulais.
Son documentaire présente une quinzaine d’établissements alors qu’il y a en a une quarantaine recensés dans le livre d’Olivier Marie.
Parmi eux, il y a La Mirlitantouille et son “atmosphère hyper conviviale”, Pénates et ses “assiettes étonnantes” ou encore IMA, “un étoilé qui reste cool”.
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Dans les coulisses 🥬 |
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Le livre et le documentaire présentent aussi l’expansion géographique des restaurants en ville : “Il y a d’excellentes adresses dans différents quartiers. C’est le cas avec le Bloom Pop à La Courrouze, Pépites à Maurepas ou Désordre à Baud-Chardonnet.”
Thibaut Boulais ne voit qu’une faille dans ce qui est proposée aujourd’hui à Rennes : “Il manque un peu de cuisine du monde. En dehors de Chawp Shop, un resto thaï, il n’y a pas vraiment de resto gastro de world food.”
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À propos 📘 |
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Le documentaire, projeté en avant-première ce soir, devrait être diffusé sur TVR d’ici la fin de l’année. Une diffusion sur la future chaîne TNT de Ouest-France est aussi envisagée.
Le livre Rennes scène culinaire d’Olivier Marie est paru le 31 octobre dernier aux Editions Ouest-France (24 €).
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4 - Un lumineux ballet de danse classique 💃 |
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5 danseurs et danseuses de la région vont illuminer la scène (Photo : Fever Up).
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Le conte de La Belle au Bois Dormant est proposé ce soir et demain (à 19h30 et 21h30) au Couvent des Jacobins, sous un nouveau jour, grâce à des costumes phosphorescents et l’utilisation de techniques modernes d’éclairage.
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Les bases 👩❤️💋👨 |
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Ce conte populaire, devenu un incontournable de la littérature jeunesse, existe en plusieurs versions. Les plus célèbres sont celles de Charles Perrault et des frères Grimm publiées respectivement en 1697 et 1812.
Cette histoire d'une princesse endormie, attendant le baiser d'un prince pour se réveiller, a inspiré de nombreuses adaptations, dont de somptueux spectacles de danse classique.
Une version modernisée de ce ballet a été imaginée par Fever, une plateforme spécialisée dans les divertissements et les loisirs.
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Le concept 🪩 |
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Le conte est incarné par 5 danseurs et danseuses originaires de la région. Chacun d’entre eux est revêtu d’un costume phosphorescent magnifié par des lumières spécifiques.
Ces tenues créent un spectacle de lumière où chaque mouvement est sublimé par des jeux d'ombres et de couleurs.
“Le conte intemporel prend vie sur scène grâce à des pirouettes et des sauts défiant la gravité qui projettent un kaléidoscope de couleurs dans l’air”, décrivent les organisateurs.
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Pratique 🕗 |
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Le spectacle dure 1h (les retards ne sont pas tolérés). Il est accessible aux enfants à partir de 8 ans s’ils sont accompagnés d’un adulte.
Les places sont attribuées selon le principe du premier arrivé, premier servi au sein de chaque catégorie.
Les tarifs vont de 25 € à 45 € (accéder à la billetterie).
2 représentations du spectacle sont aussi prévus au mois de décembre (le 2 et le 16) ainsi qu’une par mois entre janvier et mars prochain (22 janvier ; 28 février ; 15 mars).
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5 - Le portrait : Aude Boulinguiez, porteuse du projet “fleurs de vie” 💐 |
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“Ma production sera dépourvue de produits chimiques” (Photo : Aude Boulinguiez).
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La jeune femme de 28 ans vient de remporter l’appel à projets “ferme florale” lancé par la Ville de Rennes. Rencontre avec une passionnée de fleurs et d’horticulture qui milite pour une production plus respectueuse de l’environnement.
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La génèse 🪻 |
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C’est dans le Morbihan, dont elle est originaire, que Aude Boulinguiez a découvert les rudiments de la production horticole. Son apprentissage s’est poursuivi au sein du lycée de Guérande (Loire-Atlantique). La consécration est arrivée vite avec un titre de meilleure apprentie de France décrochée, en 2015, à l’âge de 19 ans.
Dans sa quête de savoirs, elle a enchaîné avec “une spécialisation en plantes aromatiques et anciennes”. Ses premiers pas professionnels, elle les a fait au sein de l’association IRVIN où elle encadrait des jeunes via des chantiers d’insertion : “Je pratiquais l’horticulture tout en ayant un véritable impact social.”
Quand elle a vu l’appel à projets “ferme florale” de la Ville de Rennes, destiné à promouvoir la culture de fleurs locales, la jeune femme n’a pas hésité à prendre des risques : “J’ai quitté mon emploi pour prendre un travail qui me laissait plus de temps afin de préparer au mieux mon projet.”
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Et après ? 🌺 |
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Bien lui en a pris. C’est elle qui a été choisie par la municipalité pour cultiver 2 parcelles situées sur la route de Vezin-le-Coquet, près du centre horticole municipal. “C’est un soulagement, mais aussi un peu de pression car c’est un gros défi et je n’ai aucune expérience pour lancer une entreprise. J’ai la chance d’être bien accompagnée par la Ville de Rennes, la Chambre d’agriculture et mes proches”, explique Aude.
Outre la supervision des travaux pour préparer ses champs et construire un séchoir, ses journées sont donc rythmées par des formations en gestion, comptabilité et commercial. “Je ne veux pas avoir les yeux plus gros que le ventre. Je vais augmenter ma surface de production petit à petit et la limiter à 5 000 m2 pour ne pas me laisser dépasser.”
Son objectif est de planter ses premières fleurs (vivaces et bulbes) à l'automne 2025. Les premières ventes devraient avoir lieu au printemps 2026.
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En quoi ça consiste ? 🌷 |
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“Je veux montrer que l’on peut être rentable en produisant des fleurs locales et tordre le cou à celles issues de la mondialisation pleines de pesticides et produites dans des conditions peu respectueuses des travailleurs”, plaide la jeune femme.
Pour prouver le bien fondé de sa démarche, elle prévoit d’ouvrir sa ferme florale de façon ponctuelle au grand public : “Quand on fait bien les choses, on n’a rien à cacher. Je veux montrer que ma production sera vertueuse et dépourvue de produits chimiques.”
Si elle avait d’abord envisagé de vendre sa production aux fleuristes locaux, une étude de marché l’a conduite à revoir ses plans. “En termes de prix, je ne peux pas concurrencer les fleurs étrangères. Je vais devoir faire de la vente directe aux particuliers.” D’ici 18 mois, vous devriez donc la voir sur les marchés de la métropole rennaise.
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