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Et aussi : Retour de la CyberNight ; Toile rare aux enchères ; Agenda du week-end à Bordeaux…
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l'Essentiel | Bordeaux


⏱️ Temps de lecture : 5 minutes soit 1 839 mots

☕️ Bonjour,

 

🌤️ Météo : Retour d’un temps sec (Max : 10° ; Min : 3°).


🎈 Jeu concours : Aujourd’hui, l’Essentiel Bordeaux clôture sa semaine anniversaire des 2 ans avec 2 cadeaux à gagner. Le 1er ? Un pass annuel pour 2 personnes offert par notre partenaire historique la Cité du Vin. Remportez-le en nous écrivant à concours@bordeaux.lessentiel.fr. Le 2d lot se cache en fin de lettre !

 

1 - L’info du jour : Une salle de shoot va-t-elle ouvrir aux Bassins à flot ? 🤔

l'Essentiel | Info du jour

Depuis juin 2018, une soucoupe volante trône dans le bassin n°1 (Photo : Vincent Bengold).

Ce soir à 18h30, une réunion publique va se tenir à la salle Pierre Tachou. Le thème ? L’installation d’un futur lieu d’accueil pour les consommateurs de drogue à Bacalan. 


LE VRAI DU FAUX ❌ 

  • Depuis le début du mois de novembre, la rumeur court dans le quartier. Pourquoi ? Un riverain curieux a appris par un ouvrier qu’une salle de shoot allait ouvrir.

  • Néanmoins, il s’agit en réalité d’une antenne du Caarud (Centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues).

  • Ainsi, l’usage de drogue n’y sera pas autorisé et aucun traitement de substitution aux opiacés n'y sera prescrit.

  • Ce projet est porté depuis 2019 par l’association bordelaise La Case et a été officiellement déposé à l’ARS en 2023, pour une ouverture fixée en avril 2025

  • L’adresse ? Le 1 rue Blanqui, soit à moins de 500 m des Halles de Bacalan. 

QUID DES RIVERAINS 👫🏻

  • Inquiets, les habitants du 2e quartier le plus touristique de Bordeaux ont lancé une pétition, qui a déjà réuni 1 950 signatures, pour s'opposer au projet.

  • Un précédent l’explique : le Caarud de la rue Saint-James fait l’objet d’une fronde des riverains, contrairement à celui de la Bastide qui ne rencontre a priori pas de difficultés.

  • Les habitants redoutent, entre autres, que le lieu attire des populations présentant une addiction aux drogues qui pourraient errer et impacter la sécurité du quartier.

  • En cause notamment : la distribution de kits stériles pour les usagers des drogues. La crainte ? Une utilisation en plein air proche du local puisqu'il sera installé en face d’un parc de jeux pour enfants.

  • Et également, dans un quartier actif avec des restaurants, hôtels, boîtes de nuit ainsi que de grandes entreprises comme Betclic ou Backmarket.

EN BREF 👇🏼

  • Face à la polémique, une réunion publique a lieu ce soir avec les différents acteurs : l’association La Case, l’ARS et le maire du quartier Vincent Maurin.

  • Si pour l’association, le but est « d’offrir un accès à la santé, un accompagnement social et une réduction des risques », l’élu Thomas Cazenave soutient les locaux en indiquant : « Il aurait été normal qu’il y ait une consultation publique et un travail approfondi d’informations ».

2 - Enchères : une œuvre rare à saisir 👨🏼‍🎨

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De juin à septembre 1925, l'artiste part pour la Norvège. C’est là qu’il réalise le Port de Grimstad, Norvège, 1925 (Photo : Biscardieu).

Visible jusqu’aujourd’hui à la maison de ventes Biscardieu, un tableau de l’artiste Albert Marquet sera mis en vente demain entre 10h et midi.



  • Grand maître du paysage, Albert Marquet est né le 27 mars 1875 au domicile de ses parents, situé dans l’actuel quartier Nansouty.

  • Souffrant d’un pied bot (déformation) et d’une myopie, son enfance n’a pas été simple et l’a amené à fuir les cours d’école.

  • Il trouva son refuge dans le dessin et fut soutenu par sa mère qui, contre la volonté du père, s’installa à Paris avec son fils pour ses cours d’art.

  • En octobre 1892, il y rencontra notamment Henri Matisse qui le prendra sous son aile et avec qui il partagera 10 années d’apprentissage… et de pauvreté. 

  • C’est en 1906 qu’un contrat renouvelé avec la galerie Druet le met à l’abri du besoin et qu’il devient alors un insatiable voyageur.


  • Cette œuvre, mesurant 50 x 61 cm, a été vendue en 1953 par la galerie Charpentier. Le tableau n’était donc plus sur le marché depuis environ 70 ans. 

  • Sa particularité ? « C’est une composition à la Cézanne, avec peu de ciel, une approche photographique du paysage, relevée par les couleurs des maisons et de la mer », souligne la maison Biscardieu à Sud Ouest.

  • La toile y est exposée jusqu’aujourd’hui et sera cédée demain à l'occasion d'une vente de tableaux, mobilier et objets d’art du XVIIe au XIXe siècle.

  • Le tableau est estimé entre 60 000 et 80 000 €. Pour s’inscrire à la vente, suivez ce lien.

3 - Une nuit dédiée à la cybersécurité 🌙

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Le 28 septembre 2023, l’Efrei a inauguré son campus aux Bassins à flot (Photo : Efrei).

De 16h à 6h du matin, une Cybernight va réunir plusieurs centaines d’étudiants de l’Efrei pour un concours simultané à Bordeaux et à Villejuif, près de Paris.



  • Organisé par l’école d’informatique, l’événement combine un concours de hack avec des conférences et ateliers dédiés aux techniques d'intrusion.

  • Il est ouvert à tous les niveaux des élèves-ingénieurs, qui seront répartis en 2 ligues : « For Fun » et « Challenger ».

  • Concrètement, les participants vont se confronter à plus de 40 épreuves sur différentes thématiques (programmation, cryptographie, etc).

  • Le but ? Récupérer des drapeaux et monter dans le classement, ce qui permet notamment d'identifier les futurs jeunes talents du secteur.

  • À Bordeaux, plus de 100 étudiants se sont inscrits pour la compétition de cette nuit et ils comptent bien remporter un prix.


  • En 2023, 71 % des professionnels de la sécurité ont déclaré que leurs entreprises étaient affectées par une pénurie de talents.

  • La même année, 25 % de postes ont été non pourvus dans le secteur de la cybersécurité en France, soit environ 15 000 emplois.

  • En réponse à ces problématiques, l’école Efrei forme plus de 1 000 étudiants en cybersécurité dans ses différents programmes (BTS, Bachelor, Master…).

  • La Nouvelle-Aquitaine est également une région attractive pour ce secteur car elle compte, entre autres, l’entreprise Tehtris qui est un fleuron de la cybersécurité ainsi qu’un Campus Cyber à Pessac, inauguré officiellement en juillet 2023.

UN MESSAGE D'ENGIE


Décarbonation de l’Europe : ENGIE sonne l’alarme 

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Selon ENGIE, l’effort de décarbonation en Europe doit doubler dans les prochaines années pour tenir ses objectifs (Photo : ENGIE).

 

🏭 Accélérer ou subir… Le 12 novembre, ENGIE présentait la 2e édition de son scénario de décarbonation de l’Europe à horizon 2050. Premier enseignement, le continent  qui a amorcé cette transition avec une réduction de 2 % de ses émissions annuelles entre 2010 et 2020 doit accélérer et réduire ces émissions de 4 % par an, soit le double du rythme actuel. Deuxième enseignement : une électrification massive associée à l’ensemble des leviers de décarbonation, y compris le développement des gaz verts, seront nécessaires pour réussir la transition énergétique au meilleur coût. Certaines solutions ont déjà atteint un degré de maturité avancé, alors que d’autres doivent dès maintenant accélérer leur développement et leur passage à l’échelle pour que l’Europe puisse atteindre son objectif Net Zéro. Alors que l’objectif européen pour 2030, le « Fit for 55 »  est à notre portée car il repose en grande partie sur des technologies matures (solaire, éolien, véhicules électrique…), l’objectif d’être 100 % décarboné en 2050 est nettement plus à risque.


🛢️Pour réussir la transition, ENGIE propose un scénario réaliste qui minimise le coût de cette transformation et la rend accessible. Entre 2025 et 2030, la transition va coûter 1,8 % du PIB. Entre 2030 et 2040, ça descendra à 1,5 %. Et à partir de 2040 on parle de 1 %. C’est beaucoup à première vu, mais c’est peu si l’on choisit l’inaction qui nous ferait subir le changement climatique de plein fouet avec un coût magistral estimé à 10 % du PIB par degré de réchauffement.


♻️ Pour accélérer cette transformation, ENGIE propose un plan d’action en 10 points. Ce plan inclut des mesures phares comme la mise en place d’un prix carbone incitatif, l’optimisation des réseaux énergétiques, le développement des énergies renouvelables et l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments. L’hydrogène figure également parmi les priorités pour réduire les émissions dans l’industrie et les transports. Le rapport souligne l’importance d’attirer des investissements privés pour financer ces projets et de simplifier les procédures administratives, afin de garantir une mise en œuvre rapide et efficace. Catherine MacGregor, Directrice Générale d’ENGIE, appelle à une mobilisation générale : « C’est une transformation en profondeur de l’ensemble de notre système énergétique que nous devons poursuivre. ».


Pour en savoir plus sur les propositions d’ENGIE en matière de décarbonation industrielle, cliquez sur ce lien.

4 - Le salon Éponyme fête son 1er anniversaire 💇🏽‍♀️

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Depuis 2008, Eponyme est aussi présent à Caudéran avec une adresse ouverte par Vania Laporte (Photo : Eponyme).

Installé au 51 cours d’Alsace-et-Lorraine, le salon de coiffure bordelais souffle sa 1re bougie ce soir à 19h autour d’un événement festif et ouvert à tous.



  • Sous l’impulsion de Paul-Alexis et Constance Laporte, associés à Baptiste Béguier, Éponyme a ouvert en 2023 un 2d salon avec comme seul mot d’ordre : le naturel.

  • « Notre objectif est de prouver qu’une coloration naturelle tient mieux qu’une coloration chimique, les risques d’allergies et autres démangeaisons en moins ! » confie Baptiste, 32 ans et à la tête d’une équipe de 3 coiffeurs.

  • Derrière sa façade verte, le salon de 83 m2 propose des soins à l’argile (dès 15 €), des colorations végétales (48 €) et des balayages minéraux (dès 55 €).

  • Le soin signature ? Le rituel Vishnu Priya (27 €), « un cocktail de 9 plantes ayurvédiques qui hydrate, gaine et régénère la chevelure ».


  • Au-delà du naturel, le fer de lance de l’enseigne reste le 100 % français.

  • « Nous utilisons uniquement des marques artisanales, écoresponsables et issues du circuit court, telles que la Parisienne Ciment, la Niçoise L'Envolée des Couleurs ou la Bretonne Rodolphe & Co. »

  • Le salon fait aussi office de boutique, proposant des produits pour la peau et les cheveux, des huiles en vrac et des compléments alimentaires.


  • Ce soir, c'est le tandem de DJ’s bordelais La Funkerie qui sera aux platines : « ils nous suivent depuis 10 ans ! ». Sur place, les visiteurs pourront siroter des cocktails accompagnés de planches de fromages et de légumes

  • « L’idée est de remercier nos clients pour leur fidélité tout en passant un moment convivial », conclut notre interlocuteur. Alors, on y va ? 

5 - Les rendez-vous du week-end 🗓️

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Le Salon Emmaüs pose ses valises ce samedi à Darwin (Photo : Teddy Verneuil / Bordeaux Tourisme).

Comme chaque fin de semaine, la rédaction de l’Essentiel Bordeaux vous livre son agenda des sorties à ne pas manquer.



  • Ce soir, le magasin Cultura de Mérignac organise son 1er marché créatif de Noël (18h-22h). L’entrée est libre et une offre food est prévue sur place.

  • Au programme ? Couture, broderie, céramique, crochet, aquarelle… De quoi créer des cadeaux soi-même avec l’aide d’artisans locaux. Plus d’infos ici

  • Aujourd’hui et demain également, une vente de Noël est organisée au Showroom By Oyat Home, situé au 27 rue Georges Mandel à Saint-Seurin

  • Au total, 20 créatrices locales vous attendent pour une sélection mode, mais aussi composée de fleurs, bijoux et décorations (entrée libre / Programme).

  • Ce week-end, les Boxers de Bordeaux (3e au classement) joueront 2 matchs de Ligue Magnus. Le 1er est ce soir à la patinoire de Chamonix (8e) à 20h15.

  • Le 2d se déroulera à Bordeaux ce dimanche à 18h à la patinoire de Mériadeck face au 1er du classement, les Brûleurs de Loups de Grenoble.

  • Les Lionnes du Stade Bordelais affronteront dimanche également le FCG Amazones au Stade Sainte-Germaine du Bouscat à 14h30 (10 € / Billetterie).

  • Et si vous préférez le volley-ball, venez soutenir les Burdis BMV demain à 19h au Palais des Sports (14 € / Billetterie).


  • Foie gras, vins, chocolats, jouets… L’association Lions Club Bordeaux Tourny organise, aujourd'hui et demain, sa vente annuelle de Noël au profit des enfants défavorisés.

  • Les fonds collectés sont destinés intégralement à 2 associations et chaque euro récolté est un euro redistribué. Infos pratiques ici

  • Enfin, sur la rive droite bordelaise, le Salon Emmaüs est de retour à Darwin ce samedi pour une 13e édition (10h-18h). De quoi chiner en faisant une bonne action !

Revue de presse 🗞️


C’est l’heure de la lettre au Père Noël ! Ce mercredi, le secrétariat a rouvert ses portes à Libourne. Accompagné de 60 lutins, il est prêt à recevoir des milliers de lettres de la part des petits et grands enfants. C’est à lire sur Wit FM.



Depuis le début du mois, la SNCF réalise des travaux chaque fin de semaine sur plusieurs axes majeurs. Ce week-end est le dernier ! Les trains ne circuleront pas entre Bordeaux-Langon et Bordeaux-Agen dès demain midi et jusqu’à dimanche midi, informe Sud Ouest.

Les idées sorties de l'Essentiel 🚲

7 ans des Halles de Bacalan 🎈

Ce samedi, l’anniversaire des halles est de retour. Parmi les animations : un village dégustation, une scène musicale bordelaise et un espace pour les kids. On nous murmure qu’une raclette géante sera aussi de la partie. Miam !


🕙 10h-00h.

📍 15, quai du Maroc, Bordeaux.

💶 Entrée gratuite.

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Et si on jouait ? 📀

20 ans après le tube Le Chemin, le groupe Kyo est en tournée anniversaire pour célébrer son album du même nom. Ce soir, il fait escale à l’Arkea Arena et, pour l’occasion, la rédaction vous fait gagner 2 places pour y assister. Pour participer, écrivez-nous à concours@bordeaux.lessentiel.fr avec noms/prénoms des participants. 


🕗 20h.

📍 48-50 av. Jean Alfonséa, Floirac. 💶 Dès 40,50 €. Billetterie.

Direction de la rédaction : Jean-Marc Paillous avec Emmanuelle Magne, Dany Laforge.
Rédactions en chef : Perrine Honoré à Bordeaux ; Julien Chaillou à Rennes ; Frédéric Dubessy à Marseille ; Chloé Chamouton à Nantes ; Charline Poullain à Toulouse ; David Pagès à Montpellier ; Léo Mourgeon à Lyon ; Sailesh Gya à Strasbourg ; Fabien Pigalle à Nice ; Jessica Chaine à Toulon ; Marc-Alexis Roquejoffre à Clermont-Ferrand ; Olivia Cohen à Lille.

      A collaboré à cette édition : Manon Garrigues.

👋

À lundi !

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