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2 - Don d'organes : la loi fait de chacun un donneur présumé 💙 |
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Sensibiliser au don d’organes et en parler avec tous est un enjeu essentiel pour sauver des vies (Photo : Adobe Stock).
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Aujourd’hui a lieu la journée mondiale du don d'organes et de la greffe. L’occasion de rappeler que chacun d’entre nous est un donneur présumé aux yeux de la loi. Les équipes de Rangueuil se mobilisent pour informer et sensibiliser.
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À Toulouse 🔻 |
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En cette journée mondiale du don d'organes et de la greffe, des stands d’informations et de sensibilisation se tiendront de 10h à 16h au hall d’accueil de l’Hôpital Rangueil, où se trouve une unité de transplantation d’organes.
Des experts seront sur place pour aborder ce thème difficile : “Les associations de patients, nos équipes engagées dans la coordination des prélèvements d’organes et de tissus, ainsi que la transplantation d’organes, se mobilisent pour informer et sensibiliser le grand public”, explique l’hôpital.
À 12h30, un moment de recueillement a été pensé en l’honneur des donneurs, au jardin du souvenir.
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En chiffres 🔢 |
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Chaque année, deux tiers des personnes inscrites sur liste d’attente ne peuvent bénéficier d'opérations faute de greffons disponibles. Au 1er janvier 2023, il y avait 10 810 patients en liste d’attente en France.
5 634 greffes ont pu être réalisées en 2023, soit une hausse de + 2,5% par rapport à 2022.
L'organe le plus souvent greffé est le rein (3525 greffes en 2023), puis le foie (1343), le cœur (384), les poumons (298) et le pancréas (74).
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La loi ⚖️ |
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Le don d'organes et de tissus est régi par les lois de bioéthique. Les trois grands principes sont le consentement présumé, la gratuité du don (toute rémunération en contrepartie est interdite) et l’anonymat entre le donneur et le receveur.
Ce qui signifie que la loi fait désormais de chacun un donneur d’organes présumé. Sauf à avoir exprimé son refus, en informant ses proches de son vivant ou en s’inscrivant sur le registre national des refus. Le pourcentage de refus de prélèvement est de 33% en France.
“La famille du donneur peut cependant être informée des organes et tissus prélevés, ainsi que du résultat des greffes, si elle le demande”, explique l’agence de la biomedecine.
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3 - Trois questions au collectif Cosme 🎇 |
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Le documentaire Co.mutation sera projeté à 19h, suivi d’une table ronde pour s’interroger sur les nouvelles formes de travail collaboratif (Photo : collectif Cosme).
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Ce soir, le documentaire Co.mutations, produit par le collectif Cosme, est projeté aux Halles de la Cartoucherie à Toulouse. Il porte sur transformations du monde du travail et l’importance de la coopération entre freelances avec un exemple inspirant. Explications avec Aliénor Collen, co-réalisatrice.
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Pouvez-vous présenter Cosme ❓ |
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« C'est un collectif de freelances créé en 2018 à Bordeaux par Pauline Trequesser, en voyant qu'il y avait de plus en plus de freelances, mais aussi d'abus, notamment de la part des agences qui margent sur les tarifs. De plus, il y a un gros frein dans l'indépendance : la solitude. »
« Elle a voulu monter quelque chose de très structuré : l'idée c'est la complémentarité des expertises pour répondre à un projet, principalement sur des sujets de communication. Nous sommes actuellement douze, avec des compétences différentes, ce qui évite la concurrence : stratégie de communication, motion design, direction artistique, contenu vidéos… »
« Nous nous sommes spécialisés sur les entreprises à impact, le milieu associatif, des organisations qui servent l'intérêt général, l’ESS. »
« Nous fonctionnons de façon horizontale, chaque décision est prise collectivement. »
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Et comment en arrivez-vous au documentaire ? 🎦 |
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« Il y a eu pas mal d'évolutions en 6 ans ! Le collectif est passé en SCIC, société coopérative d'intérêt collectif. C’est un statut qui nous permet de faire collectif à tous les niveaux. On a exploré plein de choses, vu ce qui marchait ou non. C'est de là qu'est né le documentaire, on a eu envie de documenter cette transition. »
« On a fait intervenir des experts du travail du futur. Cela a suscité tellement de discussions que l’on a lancé notre tournée de projections à travers la France avec sept dates. À chaque fois, on invite des entrepreneurs et des indépendants, des personnes qui ont envie de faire collectif à leur échelle, dans leur travail, avec leurs proches, dans des collectifs d'artistes... »
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Comment voyez-vous le monde free-lance aujourd’hui ? 🌏 |
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« Je dirais que la coopération aujourd'hui est vue comme une utopie. Or, pour moi, c’est une réponse pour s'épanouir individuellement. On se nourrit auprès d'autres personnes qui ont d'autres compétences, d'autres points de vue. »
« Il y a un frein à passer. Mais quand on rencontre des gens, on se rend compte du pouvoir de la communauté, c'est aussi un des projets que l'on est en train d'incuber, Cosmunity, qui proposerait aux free-lances de monter en puissance par le collectif. C'est vraiment toute une communauté qui est en train d'être créée ! »
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4 - Vêtements vintage à 30 €/kg 👖 |
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Plus de 5 000 pièces ont été sélectionnées, allant des années 1970 à 2000 (Photo: Vintage O Kilo).
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À compter d’aujourd’hui et jusqu’à samedi, une boutique éphémère de vêtements vintage au kilo ouvre au centre commercial de Labège. De quoi se rhabiller à petits prix, en contribuant à une mode plus durable.
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De quoi parle-t-on ? 👗 |
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Une nouvelle boutique éphémère ouvre ses portes aujourd’hui dans la galerie du centre commercial Labège 2 : cette fois, il s'agit d'une vente de vêtements vintage au kilo.
“Au tarif unique de 30€ le kilo, peu importe les pièces”, souligne Tom Guittart, à la communication de l’enseigne Vintage O Kilo.
Les clients pourront choisir entre 5 000 articles : “Un peu de maroquinerie, des chaussures, mais le principal, ce sont des vêtements”.
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En coulisses 👀 |
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Il s’agit à l’origine d’un grossiste ariégeois, “nous rachetons à des centres de tri pour revendre”. Il y a quelques mois, ils sont allés plus loin en imaginant des boutiques éphémères via la société Vintage O kilo. Labège est leur première date.
“Le tri est fait de façon méticuleuse, on met à la vente les plus belles pièces, c’est-à-dire propres et souvent de marque. Ce sont des choses recherchées dans le vintage: d'anciens sweats US, des pantalons de velours…”.
Et d’ajouter : “Nous faisons la mise en place depuis lundi, il y a beaucoup de gens qui s’arrêtent pour regarder ! "
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Pratique 🕙 |
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La vente se tient du jeudi 17 au samedi 19 octobre, de 10h à 20h, au centre commercial Labège 2 (700 la Pyrénéenne). Plus exactement à l’endroit où sont toujours les boutiques éphémères : en face du restaurant Flunch, porte 4
À noter que les étudiants ont droit à une remise de 10% sur leurs achats, applicable sur présentation d’une carte étudiante.
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5 - La bonne idée : Emprunter des objets au lieu de les acheter 🎿 |
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Voici un objet qui va bientôt être extrêmement demandé dans la métropole toulousaine : le broyeur de végétaux ! (Photo : Ma Bibliothèque d'objets).
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Ma bibliothèque d’objets propose des locations d’objets à petits prix, au lieu d’avoir à les acheter. Samedi, l’association a un double programme, entre sa journée portes ouvertes et sa participation à la journée de la réparation.
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Le concept 📯 |
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“Nous avons créé ce service pour proposer une solution alternative à la surconsommation”, explique Fabien Estivals, co-fondateur de Ma bibliothèque d’objets.
Le principe est simple : il s'agit d'un "emprunt à la semaine d’un objet, que l’on récupère au local ou dans un réseau de points relais dans toute la ville”.
L’association existe depuis 2 ans et demi. Elle s'est installée depuis un an dans ses locaux du quartier de la Cartoucherie.
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En chiffres 🔢 |
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La participation dépend de ce qui est loué, comptez 11€ pour un appareil photo, 31€ pour une décolleuse à papier, 17€ pour une scie circulaire… S’y ajoute une adhésion de 5€ à l’année.
Le catalogue compte 410 références, “et nous avons eu 1100 utilisateurs depuis le début, qui viennent en moyenne une fois et demi dans l’année”, décompte Fabien Estivals.
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Zoom sur 🎯 |
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Samedi, l'association ouvre grand les portes de son local du 1 bis rue Marie-Rose Gineste : de 14h à 18h, tout le monde peut venir découvrir le catalogue, dont les derniers objets, les plus insolites, au premier rang desquels “un monocycle, des fondues océane ou asiatique…”
Un goûter participatif est prévu, c’est-à-dire que chacun fabriquera sa crêpe ou sa gaufre sur des appareils empruntés.
À deux pas de là, à la salle forum des Halles de la Cartoucherie se tiendra la journée nationale de la réparation. Tout le programme est à retrouver ici.
Ma Bibliothèque d’objets participera notamment à un café bricol’, comme elle en organise fréquemment. Chacun pourra amener ses propres objets à réparer. Trois espaces sont prévus : textile-vêtements, vélo et petits appareils ménagers.
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