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2 - Lyon et sa rĂ©gion au cĆur de l'innovation en sĂ©curitĂ© 👷ââïž |
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Santé au travail, surveillance, informatique et incendie : le territoire excelle dans de nombreux domaines (Photo : Adobe Stock).
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Le salon Expoprotection ouvre ses portes ce mardi à Paris, réunissant les acteurs majeurs de la prévention et de la gestion des risques.
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Les bases 📌 |
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Ce rendez-vous est une rĂ©fĂ©rence pour les professionnels. Câest lĂ -bas que ce dessine lâavenir de la filiĂšre « dans un environnement instable ».
Cette année, 650 exposants, dont 48 entreprises de la région Auvergne-RhÎne-Alpes (et 13 dans la métropole lyonnaise), y présentent leurs innovations.
L'Ă©vĂ©nement, qui se dĂ©roule jusquâĂ jeudi, attend environ 15 000 visiteurs.
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Ătat des lieux 📈 |
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Notre territoire se distingue par une filiĂšre sĂ©curitĂ© particuliĂšrement dynamique, avec un rĂ©seau dâentreprises structurĂ© autour de la sĂ»retĂ©, de la protection incendie et des solutions pour la sĂ©curitĂ© informatique, industrielle et professionnelle.
On estime Ă plus de 150 000 le nombre de salariĂ©s travaillant dans ce domaine en Auvergne-RhĂŽne-Alpes, faisant de cette derniĂšre lâune des 1Êłá”Ëą force europĂ©enne du domaine.Â
Le secteur bĂ©nĂ©ficie dâun Ă©cosystĂšme dâinnovation soutenu par des pĂŽles, comme Minalogic, et des dispositifs rĂ©gionaux pour encourager la recherche et le dĂ©veloppement.
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Zoom sur 📹 |
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Matvisio, basĂ©e dans le 1á”Êł arrondissement, incarne cette dynamique d'innovation. Lâentreprise est en lice pour les TrophĂ©es Expoprotection 2024.
Fondée il y a une dizaine d'années, elle développe des solutions pour prévenir les troubles musculo-squelettiques (TMS) au travail.
Sa technologie utilise une caméra de profondeur connectée à un ordinateur et une intelligence artificielle pour analyser en temps réel les postures à risque.
Cette approche permet aux employés de tous secteurs de visualiser et de corriger leur position, contribuant ainsi à réduire les TMS en milieu professionnel.
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3 - Les HCL en action contre les douleurs articulaires 👨ââïž |
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L'objectif de la conférence : démocratiser les nouvelles méthodes thérapeutiques (Photo : Adobe Stock).
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Le CHU de Lyon organisent ce soir une conférence grand public sur les derniÚres avancées dans le traitement des maladies rhumatologiques, mettant en lumiÚre l'expertise lyonnaise.
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Ce qui compte 🎯 |
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La rhumatologie est une spécialité médicale qui traite les pathologies de l'appareil locomoteur, notamment les troubles affectant les os, les muscles, les articulations et la colonne vertébrale.
Ă Lyon, plusieurs Ă©tablissements se distinguent en la matiĂšre, dont les HCL, le MĂ©dipĂŽle et la Clinique du Parc.
« Je pense quâen termes dâinnovations et de publications scientifiques, concernant la rhumatologie, on peut dire que Lyon est un pĂŽle dâexcellence », confirme Ă lâEssentiel Lyon le Pr. Roland Chapurlat, chef de service aux HCL.
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En pratique 💊 |
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Dans les cas de pathologies sévÚres, des traitements innovants tels que la biothérapie sont employés pour soulager et soigner les patients.
« Ăa a Ă©tĂ© une rĂ©volution lors de son apparition dans les annĂ©es 1980 », explique le professeur. Câest pour dĂ©mocratiser ces approches cliniques et Ă©conomiques que le mĂ©decin organise une confĂ©rence grand public.
« Le public nâest pas nĂ©cessairement au courant des progrĂšs thĂ©rapeutiques. Certains patients sont mĂȘme fatalistes alors quâen rĂ©alitĂ©, il existe des solutions. Câest important dâĂ©claircir tout cela », poursuit le Pr. Chapurlat.
Y aller : 13h Ă 14h Ă la Maison des professionnels de lâhĂŽpital Ădouard-Herriot. EntrĂ©e libre, plus dâinformations ici.
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4 - Un pont entre lâart et lâingĂ©nierie Ă lâINSA âïž |
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Le festival dĂ©bute Ă 19h par une reprĂ©sentation circassienne (Photo CleÌmence Estingoy / INSA).
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Dans la lignĂ©e de son principe fondateur « former des ingĂ©nieurs humanistes », lâĂ©cole de Villeurbanne propose son 1á”Êł festival artistique ouvert au grand public.
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La genĂšse 🎓 |
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Le Fassil, Festival Arts, Sciences et SociĂ©tĂ©s de lâINSA Lyon, dĂ©bute aujourd'hui Ă la Doua.
LâĂ©vĂ©nement, pilotĂ© par le service culturel de lâĂ©cole, veut « questionner lâintime dans les travaux scientifiques », mais aussi parler de santĂ© mentale, explique Ă lâEssentiel Lyon Quentin Duforeau, responsable du service.
PensĂ© comme un « espace de mutualisation », l'Ă©vĂ©nement a pour but de faire dialoguer le campus avec le reste de la ville, en invitant les habitants Ă passer « de lâautre cĂŽtĂ© de la ligne de tram ».
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Le programme 📜 |
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Jusquâau 18 dĂ©cembre, il est possible dâadmirer des expositions, dâassister Ă des confĂ©rences et Ă des projections de films ou encore dâapplaudir des performances.
La programmation, et les liens de rĂ©servation, sont disponibles ici. Quentin Duforeau recommande particuliĂšrement aux lecteurs de lâEssentiel Lyon de prendre leurs places (gratuites) pour Des femmes respectables, le 20
novembre Ă La Rotonde.
Lâinauguration du Fassil a lieu Ă 19h aujourdâhui au BĂątiment des HumanitĂ©s avec Solitude·s, un spectacle portĂ© par des artistes circassiens. Gratuit mais la rĂ©servation est conseillĂ©e.
Le vernissage de lâexposition phares, intimeS, aura lieu dans la foulĂ©e. Quelques Ă©vĂ©nements se tiendront hors du campus, Ă travers Villeurbanne et Ă la Maison de la Danse du 8á” arrondissement. Le programme complet ici.
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Ce quâil faut savoir 🔎 |
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Si lâINSA est une Ă©cole dâingĂ©nieurs, elle donne une place centrale Ă la culture. « Câest dans son ADN », explique Quentin Duforeau, « il y a toujours eu cette volontĂ© de pousser les Ă©lĂšves Ă prendre de la hauteur par lâart ».
LâĂ©cole pense dĂ©jĂ Ă sa prochaine Ă©dition, avec le projet de faire intervenir des artistes professionnels comme amateurs dans un nouveau dialogue autour de la crĂ©ation.
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5 - La question : D'oĂč vient le nom des Brotteaux ? 🕰ïž |
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S'il accueille aujourd'hui les plus beaux bùtiments de Lyon, le quartier n'était que marécages il y a 300 ans (Photo : Archives municipales).
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Avant les restaurants, les beaux immeubles et la gare historique, ce quartier lyonnais avaient une image bien loin du glamour actuel. Retour sur son Ă©tonnante histoire.
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On rembobine 🌳 |
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Ă lâorigine, ce coin de lâactuel 6á” arrondissement nâĂ©tait quâune Ă©tendue de marĂ©cages façonnĂ©e par les crues du RhĂŽne.
à chaque inondation, le fleuve déposait sable et galets, créant des ßlots éphémÚres. En francoprovençal, on appelait ces formations alluviales des « broteu ».
Au fil du temps, les Lyonnais ont ajouté le son « o » et amené un « t » pour donner le nom actuel.
MĂȘme si le quartier est aujourdâhui bien sec, certains riverains retrouvent parfois des galets dans leurs jardins ou lors de travaux.
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LâĂ©volution 🏢 |
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Le tournant sâest jouĂ© au XVIIIe siĂšcle, quand lâarchitecte Jean-Antoine Morand (le mĂȘme que celui du pont) voit dans ces terres inondĂ©es un potentiel incroyable pour Ă©tendre la ville.
AprĂšs la construction de la digue de la TĂȘte dâOr, il dessine un plan en damier, inĂ©dit en France pour lâĂ©poque, et fait dĂ©buter les travaux. Il fera cependant la connaissance de la guillotine avant de voir son Ćuvre achevĂ©e. Mais ça, câest une autre histoireâŠ
Aujourdâhui, le quartier des Brotteaux est lâun des plus prisĂ©s de Lyon, et son charme Belle Ăpoque se savoure autant dans les bĂątiments historiques que dans ses brasseries et ses restaurants Ă©toilĂ©s.
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