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2 - Des chercheuses girondines récompensées 🏆 |
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En France, les femmes ne représentent que 28 % des universitaires dans les sciences fondamentales (Photo : Richard Pak / Clémence Losfeld / Fondation L’Oréal).
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Aujourd’hui à Paris, la Fondation L'Oréal va récompenser 35 chercheuses françaises prometteuses, dont 2 girondines.
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Ce qu’il faut savoir 👩🏻⚕️ |
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Chaque année depuis 2007, le Prix Jeunes Talents France L'Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science est décerné à des femmes scientifiques.
En 2024, 35 jeunes chercheuses ont été sélectionnées parmi plus de 800 candidates issues de toutes les régions françaises.
Ces doctorantes et post-doctorantes bénéficient respectivement de dotations de 15 000 € ou 20 000 €.
L’objectif ? Permettre d’accélérer les carrières des femmes scientifiques, de lutter contre les obstacles qu’elles rencontrent et d’inspirer les jeunes générations.
Parmi les lauréates de cette année, on retrouve Mélissa Maccali, résidante de Mérignac et post-doctorante à l’Université de Bordeaux.
Mais aussi Marion Zannese, originaire de Cestas et doctorante à l’Institut d’astrophysique spatiale de Université Paris-Saclay.
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Des talents locaux 📍 |
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La 1re a exercé en tant qu’infirmière pendant 10 ans, puis pour l’ONG Médecins sans frontières, et notamment pour l’Inserm Bordeaux Population Health.
Ses recherches visent à comprendre et détecter les conduites suicidaires chez les jeunes adultes.
« L’une des applications de mes recherches porte sur la création d’un dispositif de détection précoce. Il pourrait être proposé à l’entrée à l’université, facilitant ainsi le recours aux soins pour ceux qui en ont besoin », explique Mélissa Maccali.
La 2de est une astrophysicienne animée par la volonté de comprendre l’Univers. Elle se consacre à l’étude des étoiles et des planètes, qui la fascinent depuis son plus jeune âge.
Son moteur ? « Rendre l’astrophysique plus accessible aux femmes, aux minorités, et qu’elle soit également plus soucieuse de l’environnement », confie Marion Zannese.
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3 - Et si on recyclait les coquilles en métropole ? 🦪 |
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En Gironde, chaque année, des milliers de tonnes de coquilles sont incinérées ou enfouies (Photo : Adobe Stock).
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Coquilles d’huîtres, Saint-Jacques… L’association bordelaise Coquilles franchit un nouveau cap et lance une campagne de financement participatif jusqu’au 14 octobre.
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L’objectif ♻️ |
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Fondée en 2020, l’organisation valorise les coquilles de mollusques en les recyclant depuis le quai de Brazza, sur la rive droite bordelaise.
Aujourd’hui, elle souhaite ouvrir son unité de recyclage des coquilles en métropole. Pour cela, elle appelle les citoyens à soutenir son projet. Le montant recherché ? 18 000 €.
« Concrètement, le financement participatif va nous permettre de compléter notre ligne de production », explique Bénédicte Salzes, cofondatrice de Coquilles, à l’Essentiel Bordeaux.
Déjà un convoyeur-chargeur a pu être financé. Maintenant, l’association espère pouvoir s'équiper « d’une table de tri, d’un transpalette élévateur ainsi que d’équipements de protection ».
Pour chaque euro citoyen, la Ville de Bordeaux ajoute également 1 €, dans la limite maximale de 6 000 €.
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Une urgence 🚨 |
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Actuellement, l’association bordelaise est installée dans un hangar appartenant à Aquitanis « qui a vocation à être détruit et reconstruit pour laisser place à des logements ».
« Ainsi, nous devons trouver un terrain et un local avant juin 2025 pour établir notre unité de production en métropole », souligne notre interlocutrice.
Leur souhait ? S’installer avec leurs voisins actuels Les Détritivores, une association bordelaise qui collecte des biodéchets et qui propose des offres d'emploi aux personnes qui en sont éloignées.
En attendant, l'association se prépare à sa collecte d’hiver à travers les 37 bornes présentes sur le sol métropolitain pour récupérer les coquillages. Entre le 23 décembre 2023 et le 7 janvier 2024, l'association a collecté
5,8 tonnes de coquilles qui ont pu être revalorisées « en amendement agricole et en mobilier en béton coquillier ». Pour participer à la campagne, c’est ici.
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4 - Le Bome Hôtel s’installe quai des Chartrons 🛎️ |
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Sur place, une équipe de 10 personnes sera à votre service (Photo : Sarah Arnould).
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Vous l’avez peut-être remarqué en longeant les quais ? Un nouvel hôtel a fait son apparition au 2 quai de Bacalan, dans le prolongement du Bistro Maurice.
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Ouverture partielle 🍸 |
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D’une surface de 500 m2, le nouvel écrin sur 3 étages dévoile d’abord sa partie bar et finalise les derniers travaux dans les 9 chambres dont il dispose.
Derrière ce projet ? Le Hobo Club, fondé par 4 amis à Bordeaux en 2020. À savoir : Cleo Levy, Fabien Sauce, Ahmed Laredj et Lola Pegoraro.
Cette dernière nous confie : « Nous ne sommes pas du milieu de la restauration ou de l’hôtellerie, mais nous partageons le même mantra : créer des lieux pour rendre les gens heureux ! »
Leur 1re adresse a vu le jour en 2020 avec Maison Fernand, suivi par Bistro Maurice en 2023, et la Maison Hubert en mars 2024.
Leur nouvelle adresse, le Bome Hôtel, se dote d’une particularité. « Un patio avec bassin d’eau et une partie bar accessible aux clients qui ne dorment pas à l’hôtel. »
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Une oasis urbaine 🍃 |
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« Au total, 4 ans se sont écoulés entre l'acquisition et aujourd’hui. L’hôtel a nécessité près de 2 ans et demi de travaux avec une volonté de conserver les pierres bordelaises anciennes. »
L’idée ? Créer un lieu de dépaysement au cœur de la ville qui s’inspire des voyages des membres du Hobo Club, en Indonésie, au Maroc ou encore au Mexique.
Pour le moment, la partie bar est ouverte du jeudi au samedi, de 18h à minuit, et proposera bientôt des soirées thématiques (dégustation d’huîtres, cocktails, champagnes…).
Pour consulter la carte, c’est ici. Si vous passez y faire un tour, ne manquez pas de jeter un œil à la suspension en terre cuite réalisée avec le Studio Primitif, ou encore les banquettes arrondies réalisées par le tapissier bordelais Sacripan.
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5 - La question : Du neuf dans un café centenaire bordelais ? 🕰️ |
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Le Café Français est ouvert tous les jours de 8h à 1h du matin (Photo : Le Café Français).
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L’un des plus anciens cafés de la ville a changé de mains ! Installé depuis 1899 au 5 place Pey Berland, le Café Français vit un nouveau chapitre de son histoire.
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Une institution bordelaise 📍 |
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Depuis 125 ans, le restaurant possède une vue imprenable sur le portail de la cathédrale Saint-André, en plein cœur de Bordeaux.
Au total, sa terrasse peut accueillir 250 personnes pour 140 convives à l’intérieur.
Repris il y a 10 ans par Thierry Constantin, déjà propriétaire du Café Rohan et du Palazzo, l’établissement a été acheté par Marc-Antoine et Jean-Marie Geilh depuis le mois d’août.
Ce dernier est d’ailleurs propriétaire du Café du Port, situé dans le quartier de la Bastide en bordure de Garonne.
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Ce qui change ? 🧂 |
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Si les banquettes rouges, les chaises de bistrot ont été conservées… Les fourneaux ont été renouvelés avec 5 nouveaux cuisiniers et 1 pâtissier.
L’ambition ? « Revenir aux fondamentaux de la cuisine de brasserie avec du tout fait-maison et ainsi redevenir la maison des Bordelais », confie Jean-Marie Geilh à nos confrères de Sud Ouest.
À l’ardoise, un menu du jour à 21 € (entrée/plat/dessert) avec des plats traditionnels qui changeront en fonction de la saison et des arrivages.
Bœuf bourguignon, blanquette de veau, sole meunière, noix de Saint-Jacques, foie de veau… De quoi redonner ses lettres de noblesse à cette adresse qui sert 300 couverts par jour à travers une équipe de 20 serveurs. Alors, on passe à table ?
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