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☕️ Bonjour,

⛅ Météo : Le soleil est de retour, quelques nuages en vue (Max : 16° ; Min : 11°).

🚗 Trafic : Dans le cadre des travaux sur la RN 249, entre Vallet et La Chapelle-Heulin en direction de Nantes, fermeture de la bretelle de Vallet jusqu'au 18 octobre.

1 - L'info du jour : Nantes, place forte de la révolution agroalimentaire 🍽️

La recherche sur les protéines du futur fait partie des grandes tendances de la filière (Photo : Adobe Stock).

Organisée par Icilundi, la 3^e édition du festival Foodtech dédié aux innovations agroalimentaires est de retour ce jour au Palace (4 rue Voltaire). Manon Paugam, chargée de communication de cet événement en décrypte les enjeux.

POURQUOI C'EST IMPORTANT 🎯

« Ce rendez-vous a pour ambition de connecter les grands groupes avec des jeunes pousses qui proposent des solutions innovantes pour appréhender les transformations agroalimentaires et répondre aux problématiques des industriels. »
« La mise en relation, les synergies font partie de l’ADN de ce festival qui permet de mieux comprendre les mutations d'un secteur confronté aux enjeux de transition écologique et d’alimentation durable.»
Cette journée permet par le biais de rencontres et de conférences d’évoquer les grandes tendances et évolutions d'une filière qui doit également s'adapter aux attentes des consommateurs.
« Ces derniers réclament plus de transparence dans les process et davantage d'alternatives végétales, à la fois dans un souci de bien-être animal et de préservation de l'environnement. »
Les protéines du futur, la réduction du gaspillage alimentaire, la prédiction des stocks par le biais de l’IA ou encore les questions de solidarité, autant de sujets qui vont être abordés aujourd'hui par des experts.

ZOOM SUR 🥣

Comme chaque année, 4 start-up viennent présenter devant un jury leurs projets et initiatives. Parmi elles, 2 pépites ligériennes défendent leurs stratégies d'innovation.
La biscuiterie engagée Handi-Gaspi valorise des invendus de pains bio et fait travailler des personnes en situation de handicap.
Supe de son côté œuvre en faveur de la planète en proposant des soupes ne contenant pas d'eau et composées de légumes certifiés biologiques à diluer chez soi, ce qui permet de diviser l’empreinte carbone par 3.

ENTRE LES LIGNES 📈

Le Grand Ouest concentre à lui seul le 1/4 des emplois de l'industrie agroalimentaire en France.
Sur la métropole nantaise, la filière représente 420 entreprises (Tipiak, Sodebo…), et 4 000 emplois. Elle dispose de l’un des tout 1^ers pôles nationaux de recherche sur l’alimentation et la nutrition, Agropolia.
Le choix de réunir depuis 3 éditions, 150 professionnels dans la cité des Ducs n'est donc pas anodin : « Nous voulons que Nantes soit reconnue comme un écosystème agroalimentaire, en favorisant des coopérations bénéfiques pour le territoire entre des acteurs locaux et nationaux. »

Y aller : 9h à 17h au 4 rue Voltaire. Billetterie ici.

2 - Prendre soin de sa vue 👀

La vue, un sens à passer à la loupe ( Photo : Adobe Stock).

Dans le cadre de la Journée mondiale de la vue, des actions de sensibilisation, en partenariat avec le Lions Club, sont organisées de 9h à 17h au centre commercial Auchan à Saint-Sébastien-sur-Loire.

À propos 👓

Initiée par l’OMS depuis 1998 le 2^e jeudi d’octobre, cette journée met en lumière les problèmes relatifs à la cécité et aux déficiences visuelles par le biais de dépistages gratuits, de conseils et de tests.
En effet, l'optique est le 2^e soin après le dentaire auquel les Français renoncent pour des raisons financières, selon la DREES.
Cette campagne permet de diagnostiquer de manière plus précoce certaines maladies oculaires et d’inciter tous les publics (jeunes, actifs, retraités, seniors) à se faire soigner rapidement.
Après 50 ans, des bilans réguliers sont recommandés.

Les données 🔍

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), plus de 161 M de personnes sont malvoyantes. Parmi elles, 124 M présentent une très faible vision et 37 M sont aveugles.
À ces chiffres s’ajoutent 153 M ayant des troubles de la vision tels que la myopie, la presbitie ou encore l’astigmatisme.
Dans ce contexte, le dépistage est primordial : 80 % des cas de cécité pourraient être guéris ou évités.
De nombreuses pathologies peuvent en effet être freinées, si l’on s’y prend à temps : cataracte, glaucome, DMLA…

Ce qui est prévu 👇

Aujourd'hui, les étudiants de l’Institut d’optique supérieur de Nantes se relaient au centre commercial Auchan pour effectuer des dépistages sans rendez-vous et gratuits. Vision de près, de loin, reliefs, couleurs, DMLA… Vos yeux sont examinés avec attention.
Cette journée est l’occasion de mettre en place 2 autres actions : la présentation d'alternatives aux personnes ayant besoin d'accompagnement, par la bibliothèque sonore de Nantes.
Mais également l'organisation d'une collecte solidaire de lunettes, sélectionnées, nettoyées et mises en sachet à destination des médecins missionnaires. Pensez à apporter vos anciennes paires.

3 - Un nouvel espace pour accompagner les habitants 👪

Situé à proximité d'une grande artère, le nouvel espace des solidarités gagne en visibilité (Photo : Paul Pascal, Département de Loire-Atlantique).

À Nantes, au rond-point des combattants d’Indochine, l’Espace départemental des Solidarités (EDS) Beaujoire Port Boyer ouvre ses portes aujourd’hui.

Le contexte 🏢

C’est un grand déménagement qui se prépare. Ce nouveau pôle vient s'ajouter aux 56 autres répartis sur le territoire ligérien.
Il vise à renforcer la proximité avec les habitants de plusieurs secteurs : Port Boyer, Eraudière, le Ranzay, la Halvêque, Beaujoire et Saint-Joseph de Porterie, soit une population de 32 000 Nantais.
Jusqu’à présent, les équipes étaient réparties sur 2 sites, l’un au 40 boulevard de la Beaujoire et l’autre au 77 bis rue du Port Boyer.
Plus spacieux et confortable, ce nouvel équipement mutualisé s'étend sur 1 123 m². Il favorise la cohésion des professionnels et les actions concrètes en faveur de la petite enfance, des familles et de toutes les personnes confrontées à des difficultés sociales.
Le Département a investi 5,5 M€ dans l’acquisition de ces locaux et dans son aménagement intérieur pour améliorer à la fois l’accueil du public et les conditions de travail des employés.

Concrètement 🥼

Sur place, 25 professionnels œuvrent au service de publics variés : médecins, puéricultrices et sage-femme de la protection maternelle et infantile (PMI), secrétaires médico-sociales et travailleurs sociaux.
Ils poursuivent leurs missions diverses d'accompagnement : accès aux droits, budget, logement, insertion, lutte contre les violences faites aux femmes, éducation et santé de l’enfant, accompagnement des parents…

Infos pratiques : 1 rond-point des Combattants d'Indochine. Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h15 et de 14h à 17h15. Tél : 02 40 49 26.84.

4 - À la rencontre des dames de la mer 🌊

L'océanographe veut susciter des vocations chez les jeunes filles (Photo : Marion Durand).

Orchestrée par Carole Saout-Grit, l’exposition photographique Femmes Océanographes dévoile ce jour 12 portraits de scientifiques sur les grilles du muséum d’histoire naturelle.

De qui parle-t-on ? 👩‍🔬

Scientifique depuis 25 ans, installée à Nantes depuis 15 ans, l'océanologue a créé 2 structures, un bureau d’études indépendant Glazeo en océanographie physicienne et Océans Connectés. Ce média en ligne spécialisé vulgarise les actualités, enjeux et données de la mer de façon pluridisciplinaire.
« En 2023, nous avons initié une série sur des portraits de femmes avec pour ambition de valoriser leurs parcours professionnels, leurs actions, leurs rôles. »
12 ambassadrices des océans ont donc été sélectionnées, de Brest à Marseille en passant par Paris et même Nouméa. Physiciennes, chimistes, géologues ou biologistes, elles contribuent toutes à améliorer la connaissance du milieu marin.

Les enjeux 🙋

Au delà de l'aspect journalistique, qui raconte les histoires de chacune d’entre elles, l’exposition se veut pédagogique.
« Il s’agit de montrer que les femmes ont des compétences dans les sciences de la mer, qu’elles ont toutes les qualités pour y trouver leur place et qu’il existe un éventail de métiers (techniciens, ingénieurs, informaticiens.) et pas uniquement des chercheurs. »
« Les jeunes filles doivent prendre conscience qu’elles peuvent faire carrière dans ces domaines, qui ne sont pas exclusivement réservés aux hommes. »

En pratique 📷

Cette exposition s’intègre dans le cadre des 80 ans du journal Presse Océan, qui a choisi de renouer avec la thématique maritime pour son anniversaire.
Pendant un mois, 13 panneaux dont 1 d’introduction sont accrochés aux grilles du musée (4 rue Voltaire). Chacun d’entre eux va livrer une vision synthétique du cheminement des femmes. Un QR code permet de renvoyer vers l’article qui leur est consacré sur le site.

5 - L'entretien : Matéo Bohéas, médaillé de bronze aux Jeux paralympiques 🏓

Le jeune athlète prouve que le handicap n'est pas un frein à la victoire (Photo : Théo Barriler-Krine .)

Né avec une malformation du pied et souffrant d'une atrophie du mollet gauche, le pongiste nantais de 28 ans est monté sur le podium en para tennis de table. Pour l’Essentiel Nantes, il revient sur son épopée.

Quels souvenirs gardez-vous des Jeux ? 🥉

« Je suis très heureux de mon résultat. L’euphorie retombe tout doucement et la vie reprend son cours, même si je continue de célébrer cette médaille avec ma famille et mes amis. »

« Les sollicitations restent nombreuses et je savoure cette chance de vivre tant de beaux moments. »

« Avec Charles Noakes, un autre Nantais, médaillé d’or en para badminton, nous avons par exemple donné le coup d’envoi du match de foot entre le FC Nantes et Saint-Étienne, au stade de la Beaujoire, il y a 1 semaine. »

« Je conserve à l'esprit également la ferveur populaire. Le public a répondu plus que présent et c’est du jamais vu dans l’histoire des Jeux paralympiques. Tous les athlètes s’accordent à dire que l’ambiance était incroyable sur les sites de la compétition. C’était magnifique de pouvoir jouer devant mes proches et des spectateurs en feu, réunis dans une salle archi-pleine. »

Cette médaille, c'est le fruit d'un travail acharné ? 🏋

« C’est vrai que je me suis beaucoup entraîné. En tant qu’athlètes, nous devons souvent partir loin de nos familles et je n’ai pas pu m’occuper énormément de mon bébé, né en début d’année. »

« Cette vie de sportif de haut niveau nécessite de gros sacrifices. Côté compétition, j’étais au plus mal il y a encore un an et demi car les mauvais résultats s’enchaînaient. »

« Il a alors fallu repartir de zéro. La médaille remportée à Paris est la preuve que cette remise en question était nécessaire. »

Les Jeux 2028 sont-ils un objectif ? 🚀

« Oui, je vais tenter de me qualifier pour être à Los Angeles dans 4 ans, avec l’ambition de remporter une nouvelle médaille. »

« D’ici-là, il y aura les championnats d’Europe et les Mondiaux à disputer. »

« Mais pour l’instant, l’heure est au repos et je me remettrai au travail à partir du mois de janvier ! »

Revue de presse 🗞

Un atlas social de la métropole nantaise 📙

Des chercheurs viennent de publier un ouvrage qui décrypte de manière collective les enjeux démographiques, sociaux et électoraux de la ville. Ce livre documentaire repose sur les données de diverses enquêtes, observations de terrain, qui datent des 5 dernières années. À visionner sur TéléNantes.

Loup, y es-tu ? 🐺

Ouest-France fait référence à l'émission de téléréalité Les Loups Garous, diffusée à partir de demain sur Canal+. Cette dernière est issue du célèbre jeu Les Loups-Garous de Thiercelieux dont le créateur vient de s’installer à Thouaré-sur-Loire à proximité de Nantes.

Les idées sorties de l'Essentiel 💡

Conte philosophique 🎭

Le théâtre de Poche Graslin accueille le spectacle l’Alchimiste mis en scène par la Compagnie les Vagabonds. Suite à un rêve lui révélant un trésor caché, Santiago décide d’entreprendre un voyage initiatique.

🕒 21h.

📪 5 rue Lekain, Nantes.

💶 26,40 €. Réservations ici.

Hommage musical 🎙️

Sylvain GirO poursuit son aventure artistique avec La Mort ne veut pas d'L, un chant polyphonique et poétique sur la vie de Louise Michel, révolutionnaire de la Commune de Paris.

🕒 20h30.

📪 Salle Paul Fort, la Bouche d’Air, 9 rue Basse Porte.

💶 23,90 €. Réserver ici.

Direction de la rédaction :Jean-Marc Paillous avec Emmanuelle Magne, Dany Laforge.
Rédactions en chef : Chloé Chamouton à Nantes ; Lucile Gélébart à Paris ; Julien Chaillou à Rennes ; Perrine Honoré à Bordeaux ; Charline Poullain à Toulouse ; Frédéric Dubessy à Marseille ; Sailesh Gya à Strasbourg ; David Pagès à Montpellier ; Léo Mourgeon à Lyon ; Fabien Pigalle à Nice; Jessica Chaine à Toulon.
A collaboré à cette édition : Anthony Boutin

👋

À demain !

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