☕️ Bonjour,

La ville donne un coup de pouce financier aux étudiants (Photo : Adobe Stock).

Bonne nouvelle pour les jeunes de 18-25 ans qui jusque là n'étaient pas éligibles aux aides facultatives financières du CCAS. La municipalité annonce ce jour qu'ils vont désormais pouvoir en bénéficier. 

La toile de fond 🤝

• La Ville s’engage pour lutter contre la précarité et l’isolement social. 

• En 2022, la collectivité a mené les Assises des nouvelles solidarités durant 4 mois, mobilisant 4 300 personnes. 

• Ce dialogue citoyen, destiné à améliorer les conditions de vie des plus fragiles sur le territoire, s’est concrétisé en juin 2023 par l’adoption d’une feuille de route stratégique. 

• D’ici 2026, celle-ci comprend la mise en œuvre de 7 engagements et d'une centaine d'actions, dont 15 phares. Pour y parvenir, la mairie y consacre un budget supplémentaire de 2,35 M€.

• Parmi les 1^res initiatives réalisées figurent l’ouverture d’un guichet Centre communal d’action sociale au Pôle Daniel Asseray pour faciliter l'accès à l'information sur les aides ainsi que le lancement d’un appel à coopération en faveur d'une alimentation durable et de qualité.

Les enjeux 👨‍🎓

• La maire de Nantes, Johanna Rolland l'a martelé lors de la concertation citoyenne, « elle ne veut laisser personne sur le chemin ».

• Dans un contexte d’inflation, la municipalité acte un nouvel engagement : elle rend accessibles les aides facultatives du CCAS aux 18-25 ans, jusque là renvoyés vers le CROUS. 

• Ceux-ci viennent rejoindre les familles monoparentales, les personnes seules et les seniors, qui ont souvent du mal à s'en sortir financièrement et se trouvent dans l'obligation de faire des sacrifices sur l'alimentation et la santé. 

• Sur 48 000 Nantais âgés de 18 à 25 ans, 10 % n'ont ni emploi ni formation et, en 2018, 17 % des habitants vivaient sous le seuil de pauvreté.

Concrètement 🔍

• Ce coup de pouce financier destiné à des fins ponctuelles concerne aussi bien les besoins alimentaires que le paiement des factures liées à l'énergie ou au logement, aux frais de santé, de mutuelle, d'achat de mobilier, de formation ou de transport.

• Pour en bénéficier, plusieurs conditions sont nécessaires : il faut être locataire, propriétaire ou hébergé sur la commune de Nantes et justifier de 3 mois de présence sur la ville de façon ininterrompue.

Margaux, une des salariés, propose également des bubble tea à la clientèle (Photo : Farah Sadallah).

Vous ne trouverez ni sushi, ni ramen. Ce nouveau restaurant, situé à Commerce et dont le nom signifie plat à base de farine en japonais, propose des spécialités culinaires typiques du pays au Soleil levant.

On rembobine 🦑

• Originaire du Vietnam, Dayan est un passionné du Japon. Travaillant autrefois dans la gestion de parkings privés, le Nantais de 34 ans décide de changer de secteur en 2019 pour se lancer dans la restauration. « J’aime bien relever de nouveaux défis », affirme-t-il. 

• C’est lors d’un voyage qu’il découvre les takoyakis (boulettes de pâte à crêpes avec du poulpe) et les okonomiyakis (crêpes salées avec du porc et du chou blanc). 

• « Le poulpe, ce n’est vraiment pas un plat connu du grand public », atteste Dayan qui n’a identifié aucun restaurant de ce type à Nantes.

• Alors en 2024, c’est le grand saut. Il trouve un local en plein centre-ville. Une aubaine.

Dans l'assiette 🍽️

• À déguster sur le pouce ou en marchant, les takoyakis (par 6, 8, 10 ou 12) sont disponibles en 6 versions : tofu, poulet, sésame, oignons verts…. 

• Ce plat a été créé pour la 1^re fois à Osaka dans les années 1930 par Tomekichi Endo, un vendeur ambulant qui cherchait à créer une nouvelle recette de rue populaire.

• Les okonomiyakis quant à eux se savourent à table. Ce mélange entre la crêpe et l’omelette se décline en version originale ou épicée. Dayan et ses employés proposent également une offre végétarienne sur demande. 

• Le restaurant se compose de 14 places en intérieur et de 40 places en extérieur. Très épurée, la décoration d'inspiration zen offre un cadre apaisant pour vivre une expérience culinaire dépaysante.

• Dans 1 an, le jeune chef veut aller plus loin et ambitionne d’ouvrir un autre Konamono.

Découvrir : 2 allée Flesselles. Ouvert du lundi au dimanche de 11h30 à 21h.

Des visages insolites vous scrutent depuis les balcons de la cité des Ducs (Photo : Adobe Stock).

Elles sont terrifiantes, ces figures de pierre qui ornent les frontons des hôtels et immeubles particuliers le long de l’île Feydeau et du quai de la Fosse. 

De quoi parle-t-on ? 🗿

• D’après l'Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, le mascaron vient de « l’italien mascarpone, à savoir bouffonnerie. Il s’agit d’une tête ridicule et faite à fantaisie comme une grimace qu’on met aux portes des grottes ou des fontaines ».

• Ces visages incrustés sur les façades des habitations présentent des rictus inquiétants et semblent vous fixer lorsque vous levez la tête. On se croirait dans un théâtre à ciel ouvert, en pleine scène de commedia dell’arte.

• Ces étranges mascarons nantais intriguent et fascinent à la fois, par la variété des motifs et éléments décoratifs qu'ils déclinent, mêlant créatures mythologiques, divinités, hommes et femmes ou encore animaux fabuleux. 

Aux origines 💰

• Si ces sculptures témoignent d’une esthétique particulièrement soignée, elles reflètent cependant un passé peu glorieux sur lequel la ville a construit sa richesse, celui du commerce triangulaire ou du bois d’ébène, qui se déploie dans la seconde moitié du XVII^e siècle. 

• La ville a été le principal port négrier français et le 4^e européen. 

• Elle détient à ce titre un triste palmarès, 1 800  expéditions négrières entre 1700 et 1830, soit 400 000 personnes réduites en esclavage dans les colonies américaines et échangées contre des produits coloniaux (café, coton, cacao).

• Pour montrer aux yeux de tous leur réussite, les armateurs exhibent leur fortune sur les hôtels dont ils sont propriétaires le long du quai de la Fosse.  

• Ils font alors sculpter des symboles marins, têtes de nègres et autres représentations de Bacchus et d'Éole, reflet d’un engouement fulgurant pour ces chimères antiques, qui font désormais partie du paysage patrimonial nantais.