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2 - Toulouse accueille la Semaine de la francophonie scientifique 🔭 |
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Durant 5 jours, la communauté universitaire francophone s'interrogera sur son futur. (Crédit : AUF).
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La 4e édition de la Semaine mondiale de la francophonie scientifique s’ouvre aujourd’hui à Toulouse. Jusqu’à vendredi, des temps forts vont se succéder et des ateliers sont ouverts au public.
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Pour bien comprendre 🙇 |
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Toulouse accueille la 4e édition de la Semaine mondiale de la Francophonie scientifique : elle se tiendra du 14 au 18 octobre.
Y sont conviés 250 enseignants-chercheurs et experts francophones ainsi qu’une centaine d’étudiants du monde entier, mais également des ministres et des décideurs.
L’événement est organisé par l'Agence universitaire de la francophonie, qui œuvre pour le développement et la valorisation des sciences en langue française et facilite la mobilité. Créée en 1961, l'AUF est le premier réseau universitaire mondial, regroupant 1000 universités et centres de recherche dans 120 pays.
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Au programme 🕐 |
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Cette semaine s'articulera autour de quatre axes : jeunesse, scientifique, politique, coopération.
Plusieurs choses se dérouleront : le 3e congrès de la jeunesse estudiantine francophone, les 4e assises de la francophonie scientifique, un programme de coopération et une conférence des ministres de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
Par ailleurs, des ateliers thématiques seront ouverts au public sur inscription. Ils auront trait au rôle croissant de la science, de la recherche et de l'innovation dans les relations internationales et chez les politiques.
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Entre les lignes 👀 |
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Il est toujours question de diplomatie et d’avenir. Ainsi, cette semaine est placée sous le haut patronage du président de la République lui-même.
Une conférence réunira des ministres chargés de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche afin de développer une “diplomatie scientifique francophone”.
Le programme scientifique comprendra des ateliers allant de la transformation numérique à la transformation politique. Et les étudiants sont invités à réfléchir au "rôle de la jeunesse dans la transformation des systèmes éducatifs francophones".
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3 - La Maison du fight : une école de MMA pas comme les autres 👊 |
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La Maison du fight accueille tous les publics, compétiteurs ou loisirs. Les coachs prêtent une attention particulière aux femmes et aux ados en difficulté (Photo DR).
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Mathieu Chaumont et Calixte Lagourdette ont ouvert le premier club de MMA de Colomiers, juste à côté de la gare. Un cours d'essai gratuit est encore possible cette semaine.
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De quoi parle-t-on ? 🙆 |
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La Maison du fight est née d'une passion commune pour les sports de combat. Celle de Mathieu Chaumont, combattant de MMA professionnel et Calixte Lagourdette, compétiteur de MMA et de boxe anglaise. La structure vient d’ouvrir ses portes à Colomiers.
« On propose principalement des cours de MMA, une discipline qui mélange plusieurs arts martiaux », détaille Calixte Lagourdette. Pour acquérir et développer des techniques de combat, il y a également de la boxe thaï et du grappling. « C'est de la lutte mais avec l'autorisation de prises de soumission au sol. » Ces cours sont assurés par des professeurs spécialistes.
Concernant l'image encore controversée de cette pratique, « c'est un sport qui véhicule des valeurs comme le respect et le dépassement de soi. C'est dur physiquement, donc ça rapproche vite les gens », assure Calixte Lagourdette. « On a aussi voulu faire un club à notre image, ajoute Mathieu Chaumont. Le terme “maison” c'est pour que les pratiquants se sentent comme eux. »
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Des cours pour tous et toutes 🤼♀️ |
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Autre valeur importante pour les deux fondateurs : l'inclusion. Depuis la semaine dernière, le club accueille gratuitement l'association toulousaine Nos ados oubliés, qui vient en aide aux mineurs forcés de se prostituer». « Le but n'est pas qu'ils sachent se battre, mais qu'ils trouvent un exutoire et retrouvent confiance en eux. »
L'association consacre également les mercredis et samedis après-midi aux enfants, dès 7 ans, et aux ados. Objectif : « devenir le club référence pour les jeunes ».
À son ouverture, la Maison du fight a proposé des créneaux réservés aux femmes pour faciliter leur intégration. « Une salle de combat avec 40 hommes sur le tatami, ça peut vite être dissuasif », note Mathieu. Grâce à cette approche, l'association compte 15 à 20% de pratiquantes sur une centaine d'inscrits.
Pour tester un cours, pas besoin de réserver. Il suffit de regarder le planning et de se rendre à la Maison du fight.
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4 - Le tour de France des retraites fait étape à Toulouse 👵 |
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Des solutions d'épargne existent pour compléter sa retraite de base (Légende : wir_sind_klein/Pixabay).
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Vous vous posez des questions sur votre retraite ? Ce soir, le groupe mutualiste Garance propose une session d’information ouverte à tous : ceux qui ont encore beaucoup d’années de travail devant eux et ceux en passe de prendre leur retraite.
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Que se passe-t-il ❓ |
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Le groupe mutualiste Garance propose ce soir un éclairage sur le système de retraite français mais aussi des éléments de culture financière.
L’événement est ouvert à tous (sur inscription), entre 18h et 20h, au Multiburo Toulouse, 59 allées Jean Jaurès.
Au programme : une rencontre avec Xavier Couratier, le directeur technique risques et finance, des échanges avec des experts et une présentation de solutions. Avant de répondre aux questions des participants.
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Pourquoi c’est important 🫰 |
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C’est la première fois que Garance organise ce genre de tournée en France. “Nos agents commerciaux sur le terrain constatent qu’il y a un vrai besoin de pédagogie et un manque de compréhension, ne serait-ce que sur le système de cotisation”, explique Charles Besnard, directeur marketing et communication.
L'entreprise s’est donc fixée comme “objectif de susciter une prise de conscience des Français” au sujet du “pourcentage de perte de revenus à la retraite ou de la durée de vie moyenne à la retraite”.
“Le but est aussi de donner de la visibilité sur l’impact du recul progressif de l’âge du départ à la retraite” et d’anticiper au mieux.
“Les parcours professionnels sont bien moins linéaires que par le passé. Il n’est pas toujours facile de recomposer ses droits ”, ajoute Charles Besnard.
“Ce rendez-vous s’adresse aussi bien aux personnes en passe d’être à la retraite qu’à ceux à qui il reste de nombreuses années d'activité, mais qui veulent préparer sereinement leur avenir.”
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5 - Le portrait : Oportune Kpotor, une jeune chercheuse de Paul Sabatier distinguée 👏 |
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Oportune Kpotor, en 3e année de thèse à Paul-Sabatier, a reçu le prix Jeunes Talents. 29% des chercheurs sont des femmes en France, et 32% au niveau mondial » affirme-telle (Crédit : Fondation L'Oréal – Clémence Losfeld).
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Âgée de 27 ans, et originaire du Togo, Oportune Kpotor est doctorante à l’Institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires à l’université Toulouse III - Paul Sabatier. Elle vient de recevoir le prix Jeunes Talents France L’Oréal-UNESCO “Pour les femmes et la science”.
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On rembobine 🎞️ |
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« J’ai commencé mes études au Togo, explique Oportune Kpotor. J’ai passé un bac scientifique, puis une licence en analyses biologiques et médicales. À l'issue, j’ai décroché une bourse pour continuer mes études en France. » Ce fut Toulouse qui accueillit cette brillante élève en 2018.
Après une licence en biologie cellulaire et physiologique, Oportune Kpotor passe un master en innovation pharmacologique. Elle est désormais doctorante à l’Institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires (I2MC), rattaché à l’Inserm, à l’université Toulouse III - Paul Sabatier.
« Je travaille sur une maladie génétique rare qui touche un enfant sur 40 000 ou 50 000 à la naissance, la myopathie myotubulaire liée à l’X », explique-t-elle. Les enfants atteints présentent une faiblesse musculaire dès la naissance, ils ont du mal à se tenir, à respirer, et ont besoin d’assistance. « Il n’y a pas de traitement, et comme il s’agit d’une maladie rare, elle n’est pas très étudiée. »
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« Moi, j’ai toujours eu une préférence pour les sciences »🔬 |
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Oportune Kpotor vient de recevoir le prix Jeunes Talents France 2024 L’Oréal-UNESCO "Pour les femmes et la science". « C’est une immense fierté, dit-elle. C’est une reconnaissance de mon parcours, de tous les obstacles que j’ai pu surmonter. »
Elle est maintenant celle qui montre l’exemple à d’autres jeunes filles voulant s’orienter vers les sciences. « On m’a demandé d’intervenir en lycée, ça me tient à cœur. Cela m’a toujours manqué, en tant que femme et femme noire, je n’avais pas de repère. »
« Moi, j’ai toujours eu une préférence pour les sciences ! Depuis toute petite, je nourrissais une curiosité et un questionnement, qui m’ont poussée. » Elle ajoute : « Je fais partie des rares personnes de ma famille à avoir fait des études. Mon père me disait toujours: si tu fais quelque chose, fais-le bien ! »
Son rêve ? « Soutenir ma thèse, et ensuite aller en post-doctorat au Canada ou aux Etats-Unis pour continuer la recherche et explorer d'autres maladies rares ».
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