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2 - Favoriser l'accès aux toilettes 🚽 |
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L'application numérique ICI toilettes vous permet de trouver facilement les lieux adaptés (Photo : ICI Toilettes).
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Célébrée depuis 2013 par l'ONU, la journée mondiale des toilettes a lieu ce mardi. État des lieux sur les services publics à Nantes.
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Pourquoi c'est important 🎯 |
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Cette journée a pour but d'attirer l’attention sur l’inégalité d’accès aux sanitaires, véritable enjeu de santé publique, qui entraîne des conséquences sur l'environnement et peut provoquer des maladies.
3,5 Mds de personnes dans le monde vivent sans infrastructures adaptées et convenables d'après l'OMS/UNICEF 2023.
0,5 % de la population française n'a pas accès à des toilettes dans son logement, selon un rapport de la direction générale de la Commission européenne chargée de l’information statistique (Eurostat).
8 enfants sur 10, entre 6 et 11 ans, se retiennent de faire leurs besoins à l'école, d'après un sondage Harris Interactive. Bien souvent en raison de la saleté, mais aussi d'un manque de savon, de papier ou de poubelle. Ce qui peut conduire à déclencher des phobies scolaires et des parurésies.
Les sans-abri font également partie d'une population précaire et vulnérable, ne pouvant disposer que des sanitaires publics, parfois dans un état de propreté déplorable.
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Les données 🔢 |
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Le site toilettes publiques vient de publier un classement des villes à l'occasion de cette journée mondiale.
Avec 131 équipements publics pour 320 000 habitants, Nantes est plutôt bien pourvue. Elle arrive en 3e position après Paris et Lyon.
La ville comptabilise également 8 uritrottoirs sous forme de bacs à plantes, reconnaissables à leur couleur rouge, conçus par 2 Nantais, Victor Massip et Laurent Lebot, de l’agence de design industriel Faltazi.
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Zoom sur 📲 |
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Partant du constat que nous avons tous été confrontés à une envie pressante, la jeune pousse nantaise ICIToilettes, cofondée par Thomas Herquin, a lancé en 2021 une appli gratuite à télécharger sur votre téléphone.
Celle-ci répertorie les sanitaires les plus proches de votre position dans les villes ainsi que les services associés (tables à langer, accès PMR).
Elle propose également à des commerces d’ouvrir leurs toilettes gratuitement et sans obligation de consommation.
La start-up dédommage le magasin à hauteur de 100 € hors taxe par mois et par commerçant.
À Nantes, ils sont une quinzaine à proposer cette prestation, plébiscitée par un public féminin avec ou sans enfants.
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3 - À la découverte du petit patrimoine de Nantes 🏛️ |
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2 niches votives avec des statuettes se dévoilent rue du Maréchal Joffre (Photo : Nantes Patrimonia).
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L'historien amateur Yves-Marie Rozé, adhérent de l'association Nantes Renaissance, vous invite aujourd'hui à ouvrir l'œil en quête de nouveaux détails architecturaux.
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De quoi parle-t-on ? 🕵️♂️ |
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Avis aux curieux. La cité des Ducs n’a pas encore livré tous ses secrets ! C'est l'objet de la conférence du jour, qui à travers une riche iconographie fait la part belle à 4 singularités nantaises.
Les épis de faîtage dominant les toitures, les arrêts des volets battants plaqués le long des façades, les numéros et plaques de rues en céramique et fonte ainsi que les niches votives font partie des trésors des XIXe et XXe siècles, qui ne se remarquent pas de prime abord.
« C’est un petit patrimoine discret des siècles passés, qui embellit les façades ou carrefours du cœur de la ville. Il mérite d’être entretenu », insiste Yves-Marie Rozé.
Si la dimension esthétique est importante, la fonction symbolique transparaît également, notamment pour les épis de faîtage et les niches votives. C'est donc un pan de l'histoire nantaise qui se dévoile.
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À savoir ⛪ |
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Nantes compte environ 160 niches intégrées sur les façades des habitations, maisons, immeubles, presbytères, avec une plus forte densité au centre-ville.
Elles abritent une statuette de la Vierge Marie, avec ou sans l’Enfant Jésus, ou de saints.
« Elles témoignent de l’importance de la foi catholique et de la dévotion chrétienne des propriétaires depuis le Moyen Âge jusqu’au début du XXe siècle. »
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Mais aussi 👀 |
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900 épis de faitage ont été répertoriés sur 520 édifices. Ces éléments d'étanchéité offrent au regard des formes variées, parfois sophistiquées, reflet d'un statut social élevé.
« On les trouve sur de belles demeures comme un élément d’ornement paré de divers motifs décoratifs avec une hauteur de l’ordre de 10 % de celle du bâtiment. »
L’épi présente une signification religieuse également : « Il évoque la verticalité, le lien entre le ciel et la terre. »
S'y rendre : 18h à 19h30, Muséum d’histoire naturelle, 12 rue Voltaire. Gratuit, sans inscription.
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4 - Parade de masques 🎭 |
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Les masques représentent des entités bienveillantes et protectrices (Photo : Fanny Massebiau).
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L’artiste et ingénieure papier Fanny Massebiau dévoile, à partir d’aujourd’hui et jusqu'au 11 décembre, sa nouvelle exposition à la médiathèque de Saint-Sébastien sur Loire autour de la thématique des parures et de l’ornement.
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De qui s’agit-il ? 👩🎨 |
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Après des études de couture puis un cursus à l’école supérieure d’arts de Lorient, la jeune femme se forme comme peintre en décor pour les spectacles puis se spécialise dans l’administration de compagnies de théâtre.
Parallèlement, de manière autodidacte, elle développe une passion pour les arts du papier.
Elle s’empare des techniques de l’image animée et des artisanats ancestraux de l’origami (pliage) et du kirigami (découpage) pour proposer ses créations personnelles.
« Ce support est un des matériaux les plus simples et accessibles, il est pourtant possible d'en faire des œuvres uniques et complexes. », explique Fanny Massebiau.
En 2021, elle crée alors son entreprise Plipli Papier pour faire connaître ce savoir-faire qui nécessite agilité et connaissance précise de la matière, utilisée en fonction du grammage et de la texture.
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À quoi s’attendre ? 📜 |
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L’exposition Parades fait la part belle au masque sous toutes ses facettes, à travers un univers graphique coloré.
« C’est un symbole fort, aux multiples sens. Il cache, imite, montre, incarne, protège. Il dissimule et sublime. Ici, il se suffit à lui-même et s’expose. Il n’est pas porté et devient sa propre entité », précise l'artiste.
« Il est aussi pour moi la métaphore de la difficulté à être qui nous sommes. » Les masques invitent à nous interroger sur notre propre identité.
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L'info en plus 🃏 |
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Ce samedi de 10h à 12h, Fanny Massebiau va animer un atelier d’initiation aux bases du pop-up. Les sessions durent environ 30 min.
Vous pourrez repartir avec votre carte souvenir du 30e anniversaire de la médiathèque.
Y aller : Médiathèque de Saint-Sébastien sur Loire, 10 rue Jean Macé, 10h-12h30 et 16h-19h. Accès libre et gratuit.
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5 - La bonne idée : Eomaia facilite l'allaitement des prématurés 👶 |
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L'expresseur mammaire va être disponible dans les services hospitaliers (Phoo : Adobe Stock).
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Récemment récompensée lors de la 4e édition de Startups & Innovation Day à Nantes, Danièle Pro a développé un outil permettant de faciliter le recueil de colostrum pour tous les nourrissons, dont les prématurés.
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Les enjeux 🤱 |
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Après s’être rendu compte que son tire-lait ne fonctionnait pas correctement, alors qu’elle allaitait son bébé pendant le 1er confinement, cette trentenaire s’est intéressée au mécanisme d’aspiration.
« Le tire-lait ne suivait pas la biomécanique de la succion de l’enfant », constate-t-elle. Docteur ingénieure en chimie et biotechnologie, elle décide de créer un nouveau système.
Danièle Pro s’oriente vers une spécificité : l’expression manuelle du colostrum pour les nourrissons. « Ce concentré immunitaire ne se recueille qu’à la main, les tire-lait ne fonctionnent pas. »
Elle invente alors un expresseur mammaire pour les nouveau-nés prématurés, souvent incapables de s’alimenter au sein, pour les mères qui ont des difficultés à allaiter et pour soulager les lactariums en pénurie.
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De quoi s'agit-il ? 🍼 |
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L’objectif est de mettre à disposition des mères et des services hospitaliers dédiés, un outil « simple, intuitif avec une rapide prise en main ».
Pour ce faire, Danièle Pro a réalisé les tests sur elle-même pendant qu’elle allaitait son 2e enfant. Soutenue par le CHU de Nantes dès 2021, elle crée un 1er prototype, puis un 2e et fonde sa société Eomaia en juillet 2022.
Un an après, elle dépose un brevet et obtient plusieurs financements, dont une bourse French Tech de la BPI et un soutien financier du Fonds d'Innovation Santé de Nantes Métropole.
L’outil est finalement testé sur une maman en avril 2024 et c’est un succès. La version définitive, fabriquée en France, est validée en juin 2024.
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Comment ça marche 💡 |
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La spécialiste recommande de recueillir le précieux liquide, fort de ses anticorps, 5 à 7 fois par jour, dès la naissance du bébé, pendant 3 à 4 jours après l’accouchement.
« Il faut utiliser l’outil sous 24h, puis le changer ou réaliser une désinfection », précise-t-elle. L’expresseur mammaire devrait être commercialisé au 1er trimestre 2025.
Le prix n’est pas encore fixé, même s’il avoisine une trentaine d’euros. « Il sera disponible dans les services hospitaliers et devrait être compris dans la prise en charge du parcours soin de la mère », explique Danièle Pro.
La cheffe d’entreprise ambitionne également d’ouvrir sa commercialisation au grand public pour les mères « qui veulent prendre leurs précautions, en cas de grossesse à risques ».
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