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Et aussi : De nouveaux arbres Ă  La Seyne ; Les Ă©coliers craurois face aux risques.‌.‌.‌
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l'Essentiel | Toulon


⏱ Temps de lecture : 5 minutes soit 1 912 mots

☕ Bonjour,

 

🌤 MĂ©tĂ©o :  Le ciel est nuageux le matin mais laisse apparaĂźtre des Ă©claircies dans l’aprĂšs-midi (Max. : 23° ; Min. : 15°).


🚗 Trafic : Les travaux se poursuivent dans le tunnel de Toulon et sur l’A57. De 21h Ă  6h, le tunnel sera fermĂ© ainsi qu’une partie de l’A57. En direction de Nice, les conducteurs devront obligatoirement emprunter la sortie Toulon Le Port (n°16). Vers Marseille, il faut quitter l'autoroute au niveau de l’échangeur Toulon centre (n°17).

 

1 - L'info du jour : Début des travaux sur le cours Louis-Blanc à La Seyne  

l'Essentiel | Info du jour

Onze platanes du cours Louis-Blanc, atteints par la maladie du chancre colorĂ©, doivent ĂȘtre arrachĂ©s. D'autres arbres seront replantĂ©s (Photo : Mairie de La Seyne-sur-Mer). 

Aujourd'hui commencent les travaux sur le cours Louis-Blanc afin d’abattre 11 platanes malades puis d’en replanter autant. Attention, pendant le chantier, la circulation sera interdite.


LE CONSTAT 🍄

  • Atteints par le chancre colorĂ©, une maladie incurable, 11 platanes du cours Louis-Blanc sont condamnĂ©s. 

  • Pour Ă©viter la propagation du champignon responsable de ce mal qui entraĂźne le dĂ©pĂ©rissement des platanes, les arbres doivent ĂȘtre abattus. Il faut agir vite car ce champignon peut se transmettre d’arbre en arbre par contact racinaire. 

  • Un chantier commence donc aujourd’hui et doit durer jusqu’au vendredi 13 dĂ©cembre afin d’abattre les arbres puis d’en replanter.

CONCRÈTEMENT 🪚

  • Le chantier va se dĂ©rouler en trois phases : abattage et dessouchage des platanes atteints par le chancre colorĂ© du 14 au 18 octobre ; plantation des nouveaux arbres du 21 au 31 octobre ; reprise des protections en bois autour des arbres, du 4 novembre au 13 dĂ©cembre. 

  • Pendant toute la durĂ©e des travaux, de ce lundi 14 octobre au vendredi 13 dĂ©cembre 2024, la circulation et le stationnement sont interdits, du lundi au vendredi de 7h30 Ă  17h.

  • Le marchĂ© alimentaire, lui, est maintenu du mardi au dimanche matin, sur les zones prĂ©servĂ©es du cours Louis-Blanc. 

2 - Les enfants craurois font la chasse aux risques 🧯 

l'Essentiel

Les ateliers proposés aux enfants sont ludiques et sous forme de cas pratiques (Photo : Ville de La Crau). 

La municipalitĂ© de La Crau organise la semaine Tous rĂ©silients face aux risques. Elle cible en prioritĂ© les Ă©coliers qui bĂ©nĂ©ficient d’ateliers pour mieux apprĂ©hender les risques incendie et inondation mais aussi les dangers du quotidien. 



  • La municipalitĂ© de La Crau est particuliĂšrement investie dans la journĂ©e nationale Tous rĂ©silients face aux risques, fixĂ©e le 13 octobre, qu’elle dĂ©cline durant toute une semaine du lundi 14 au vendredi 18 octobre. 

  • Cette annĂ©e, le programme mis en place est entiĂšrement consacrĂ© aux CE2 et CM1. « Nous leur proposons trois ateliers ludiques avec des exemples concrets et des mises en situation », explique Franck Le Doyen, manager des risques internes et externes de la Ville de La Crau. 

  • ConcrĂštement, les enfants participent Ă  une chasse aux risques dans laquelle ils doivent identifier des comportements dangereux pour eux ou la planĂšte, puis Ă  des mises en situation sur les incendies avec notamment l’enfumage d’une salle avec de la fumĂ©e blanche de spectacle et, enfin, Ă  un atelier sur les inondations durant lequel ils doivent composer un kit d’urgence. 

  • « Nous nous appuyons sur des exemples concrets et de la vie courante. Le but est de les sensibiliser aux risques environnementaux et technologiques mais Ă©galement Ă  ceux de la vie courante. »


  • Toutes les Ă©coles crauroises sont concernĂ©es : Jean-Aicard lundi, Marcel-Pagnol mardi, Jules-Ferry Ă  La Moutonne jeudi et Jean-Giono vendredi. 

  • En tout, ce sont 450 Ă©lĂšves de CE2 et CM1 qui participent toute la semaine Ă  ces animations ludiques et pĂ©dagogiques. 

  • Elles sont orchestrĂ©es par le manager des risques internes et externes de la Ville de La Crau, une assistante de prĂ©vention ainsi que des bĂ©nĂ©voles de la rĂ©serve communale de sĂ©curitĂ© civile qui, l’étĂ©, animent le ComitĂ© communal feux de forĂȘts. 


  • C’est la deuxiĂšme annĂ©e que la municipalitĂ© de La Crau organise cette semaine Tous rĂ©silients face aux risques. 

  • La premiĂšre Ă©dition, en 2023, avait Ă©tĂ© marquĂ©e par une belle reconnaissance. En effet, la Ville avait Ă©tĂ© distinguĂ©e parmi plus de 600 projets en recevant le Prix territorial de la JournĂ©e nationale de la rĂ©silience, rĂ©compensant ses actions.

  • Par ailleurs, il est bien de rappeler que le document d’information communal sur les risques majeurs prĂ©sente tous les dangers auxquels est exposĂ©e la commune. Il est consultable en ligne. 

3 - C’est arrivĂ© un 14 octobre : Barberousse dĂ©barque Ă  Toulon 🛶

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Une représentation de l'arrivée en rade de Toulon du corsaire et de son équipage (Photo : Wikimedia commons). 

Le 14 octobre 1543, 200 galĂšres ottomanes transportant 30 000 hommes pĂ©nĂštrent dans la rade de Toulon
 Ils sont amenĂ©s par leur chef, le corsaire Barberousse. 



  • Ce jour-lĂ , le 14 octobre 1543, Barberousse entre en rade de Toulon accompagnĂ© de 30 000 hommes naviguant Ă  bord de 200 galĂšres. 

  • Ce n’est pas pour piller la ville qu’ils y font escale mais plutĂŽt pour s’y reposer, Ă  l’invitation du roi François Ier. 

  • Ce dernier a en effet proposĂ© Ă  Barberousse le corsaire d’hiverner Ă  Toulon pour service rendu aprĂšs une dure bataille face Ă  Charles Quint, pour le siĂšge de Nice.


  • Barberousse et ses troupes ottomanes envahissent la ville durant plusieurs mois. Toulon est alors surnommĂ©e « la petite Constantinople ».

  • « Presque tous les habitants de Toulon durent quitter la ville, abandonner leurs maisons, leurs mĂ©tiers... pour faire place Ă  des alliĂ©s pires que des ennemis », relate Charles Farine, dans un ouvrage publiĂ© aux Ă©ditions Paul Ducrocq en 1869, intitulĂ© Deux Pirates au XVIe siĂšcle - Histoire des Barberousse.

  • « Barberousse, en vĂ©ritable maĂźtre, ne permettait pas qu'on sonnĂąt les cloches dans les Ă©glises ». La cathĂ©drale Sainte-Marie-Majeure aurait mĂȘme Ă©tĂ© transformĂ©e en mosquĂ©e.

  • MalgrĂ© cette hospitalitĂ©, Barberousse en demanda plus. Au printemps suivant, il se fait payer, en Ă©change de son son dĂ©part la somme de 800 000 Ă©cus d’or et de quoi nourrir son Ă©quipage.

  • Le roi François Ier, pour remercier les Toulonnais, les exempta d’impĂŽts pendant 10 ans. 


  • Khizir Khayr al-DĂźn ou Hayreddin Barbaros plus connu sous le nom de Barberousse, est nĂ© aux alentours de 1476 sur l’üle de Lesbos en GrĂšce. 

  • On imagine son surnom dĂ» Ă  une barbe de couleur rousse mais aucune source ne le confirme. 

  • Redoutable corsaire de l’empire ottoman, il semait la terreur partout oĂč il passait avec ses hommes.

4 - Face aux troubles cognitifs, les seniors sont pris en main 🐘

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L'association Coridys propose des ateliers gratuits pour les seniors qui font face à des troubles tels que la perte de mémoire (Photo : Adobe Stock). 

À Ollioules, l'association Coridys propose des ateliers pour les seniors qui souhaitent pallier leurs troubles cognitifs. Une session commence aujourd’hui. D’autres sont programmĂ©es prochainement.



  • L’association Coordination des intervenants auprĂšs des personnes souffrant de dysfonctionnements neuropsychologiques (Coridys) Ɠuvre pour l’accompagnement des personnes prĂ©sentant des troubles cognitifs. 

  • RĂ©guliĂšrement, elle organise des ateliers permettant aux seniors de mieux apprĂ©hender ces troubles liĂ©s Ă  l’ñge ou Ă  la maladie comme la perte de mĂ©moire, le changement d’humeur, les problĂšmes de langage, etc. 

  • IntitulĂ©es « Vivre heureux avec mes troubles cognitifs » et « Vivre heureux avec les troubles cognitifs de mon conjoint », deux sessions dĂ©butent aujourd’hui, Ă  Ollioules. Une prochaine est programmĂ©e au mois de janvier 2025. Il est dĂ©jĂ  possible de s’inscrire. 

  • Le programme, propre Ă  chaque session, comprend deux sĂ©ances communes afin de faire se rencontrer et avancer ensemble les aidĂ©s et les aidants. 


  • Avec l’appui du DĂ©partement du Var, l’association Coridys a aussi mis en place un projet intitulĂ© « Boost'ton cerveau ». 

  • L’objectif est de prĂ©venir la perte d’autonomie des participants Ă  travers un programme d’activitĂ©s complet. 

  • Le sommeil, l’alimentation ou les Ă©motions comptent parmi les thĂ©matiques des ateliers durant lesquels des jeux, des sorties ou encore de la pĂątisserie sont proposĂ©s.

  • Ouvert Ă  tous et gratuit, le prochain programme dĂ©butera le 8 janvier 2025. Il est possible de rĂ©server sa place dĂšs maintenant. 


  • La Haute autoritĂ© de santĂ© dĂ©finit le trouble cognitif comme un trouble ou dĂ©clin cognitif correspondant Ă  une altĂ©ration d’une ou plusieurs fonctions cognitives, quel que soit le mĂ©canisme en cause, son origine ou sa rĂ©versibilitĂ©. Un trouble cognitif peut avoir une origine neurologique, psychiatrique, mĂ©dicamenteuse, etc.

  • Pour les prĂ©venir, l’hygiĂšne de vie est primordiale. Il est recommandĂ© de pratiquer une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre et suffisante, d’avoir une alimentation saine et variĂ©e mais aussi de prĂ©server le lien et les interactions sociales.

5 - Le portrait : Yohan Le Berre, champion Ă  plus d’un titre 🏆

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Sur le tandem, la performance du guide est primordiale pour le résultat du duo (Photo : KMSP-FFTRI).

DuathlĂšte et triathlĂšte confirmĂ©, le Varois Yohan Le Berre s’illustre depuis plusieurs annĂ©es en tant que guide d’Antoine Perel, paratriathlĂšte. AprĂšs une mĂ©daille de bronze aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, il l’accompagne sur les championnats du monde, ce vendredi Ă  Malaga en Espagne. 



Varois d’adoption depuis une dizaine d’annĂ©es, Yohan Le Berre, 37 ans, a grandi dans le Limousin avant de faire des Ă©tudes « un peu partout en France » puis devenir professeur de menuiserie. « J’ai Ă©tĂ© mutĂ© Ă  HyĂšres-les-Palmiers, c’est comme ça que je suis arrivĂ© dans le Var », explique l’athlĂšte toujours licenciĂ© Ă  Metz, « un club qui court en premiĂšre division ». Sportif professionnel depuis de nombreuses annĂ©es, Yohan Le Berre s’est dĂ©marquĂ© en duathlon remportant 2 titres de champion de France, 1 de champion d’Europe et 1 mĂ©daille d’argent aux Mondiaux 2018. « J’ai aussi Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ© une douzaine de fois en Ă©quipe de France. » Il s’est ensuite spĂ©cialisĂ© en triathlon et a notamment remportĂ© l’Ironman 70.3 de Vichy en 2019. 



Il rencontre son partenaire, le paratriathlĂšte Antoine Perel, aprĂšs les Jeux de Tokyo. « Antoine cherchait un nouveau guide et j’ai Ă©tĂ© contactĂ© », raconte-t-il. « Nous nous sommes trĂšs rapidement entendus et j’ai eu envie de m’investir dans son projet, celui de participer aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ». Yohan Le Berre met alors toutes ses capacitĂ©s physiques mais aussi ses qualitĂ©s personnelles au service du duo qu’il forme avec Antoine Perel, atteint d’une maladie gĂ©nĂ©tique qui l’empĂȘche de voir. « En compĂ©tition, je suis Ă  la fois guide sportif et extra-sportif. Ma performance est primordiale, surtout sur le vĂ©lo, mais c’est aussi une histoire de confiance et d'entente. Je suis Ă  100 % avec lui. » Une alchimie qui leur a permis de dĂ©crocher la mĂ©daille de bronze dans une ambiance « au-delĂ  de l’imaginable. C’était super. Une expĂ©rience unique. » 



Yohan Le Berre prend la direction de l’Espagne ce mercredi pour disputer, toujours avec Antoine Perel, les championnats du monde de paratriathlon dĂšs vendredi. « Nous avons Ă  cƓur de confirmer nos performances », sourit-il. Une façon de terminer l’annĂ©e sur une bonne note avant de se concentrer sur de futurs objectifs avec en ligne de mire Los Angeles en 2028. En attendant, celui qui vit Ă  La Valette-du-Var aimerait disputer quelques triathlons en son nom propre et continue de s’investir au sein de la Tri-Academy Ă  Carqueiranne. « À sa crĂ©ation, Christophe Jouffret, le prĂ©sident, m’avait proposĂ© de devenir ambassadeur du club. J’ai acceptĂ© avec plaisir. Je donne un coup de main et je porte leurs couleurs quand je le peux ». 

Revue de presse 🗞


Face à la surconsommation et au trÚs court temps d'utilisation de certains objets, des solutions existent. Le journal Var matin présente fait le point sur les solutions locales existantes afin d'emprunter plutÎt que d'acheter.



La clinique Sainte-Marguerite Ă  HyĂšres-les-Palmiers, touchĂ©e par un incendie en mai dernier, ne peut plus, provisoirement, exercer de soins. Nos confrĂšres de La Marseillaise expliquent pourquoi l’Agence rĂ©gionale de santĂ© (ARS) a pris la dĂ©cision de suspendre les autorisations. 

Les idĂ©es sorties de l'Essentiel 💡

Visiter La Garde 🕶

Ce lundi, il est possible de participer Ă  une visite guidĂ©e de La Garde. AccompagnĂ© d'un guide touristique vous dĂ©couvrirez son histoire, son patrimoine et bien sĂ»r le panorama depuis le rocher. Pour participer, il faut rĂ©server auprĂšs de l’office de tourisme. 


⏱ À 9h. 

📍2, pl. de la RĂ©publique, La Garde. 

💶 Gratuit. 

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Expo en plein air 💫

Les Ɠuvres de la photographe Coco CapitĂĄn, prĂ©sidente du jury photographie du 39e Festival international de mode, photographie et accessoires sont exposĂ©es en plein air rue SĂ©mard Ă  Toulon. 


⏱ Toute la journĂ©e. 


📍 Rue Pierre-SĂ©mard, Toulon. 

💶 AccĂšs libre et gratuit. 

Direction de la rédaction : Jean-Marc Paillous avec Emmanuelle Magne, Dany Laforge.
Rédactions en chef : Jessica Chaine à Toulon ; Charline Poullain à Toulouse ; Julien Chaillou à Rennes ; Lucile Gélébart à Paris ; Sailesh Gya à Strasbourg ; Perrine Honoré à Bordeaux ; Frédéric Dubessy à Marseille ; Léo Mourgeon à Lyon ; David PagÚs à Montpellier ; Fabien Pigalle à Nice ; Chloé Chamouton à Nantes.

👋

À demain !

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