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2 - Les enfants craurois font la chasse aux risques 🧯 |
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Les ateliers proposés aux enfants sont ludiques et sous forme de cas pratiques (Photo : Ville de La Crau).
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La municipalité de La Crau organise la semaine Tous résilients face aux risques. Elle cible en priorité les écoliers qui bénéficient d’ateliers pour mieux appréhender les risques incendie et inondation mais aussi les dangers du quotidien.
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De quoi parle-t-on ? 🌊
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La municipalité de La Crau est particulièrement investie dans la journée nationale Tous résilients face aux risques, fixée le 13 octobre, qu’elle décline durant toute une semaine du lundi 14 au vendredi 18 octobre.
Cette année, le programme mis en place est entièrement consacré aux CE2 et CM1. « Nous leur proposons trois ateliers ludiques avec des exemples concrets et des mises en situation », explique Franck Le Doyen, manager des risques internes et externes de la Ville de La Crau.
Concrètement, les enfants participent à une chasse aux risques dans laquelle ils doivent identifier des comportements dangereux pour eux ou la planète, puis à des mises en situation sur les incendies avec notamment l’enfumage d’une salle avec de la fumée blanche de spectacle et, enfin, à un atelier sur les inondations durant lequel ils doivent composer un kit d’urgence.
« Nous nous appuyons sur des exemples concrets et de la vie courante. Le but est de les sensibiliser aux risques environnementaux et technologiques mais également à ceux de la vie courante. »
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Voici comment 🎒
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Toutes les écoles crauroises sont concernées : Jean-Aicard lundi, Marcel-Pagnol mardi, Jules-Ferry à La Moutonne jeudi et Jean-Giono vendredi.
En tout, ce sont 450 élèves de CE2 et CM1 qui participent toute la semaine à ces animations ludiques et pédagogiques.
Elles sont orchestrées par le manager des risques internes et externes de la Ville de La Crau, une assistante de prévention ainsi que des bénévoles de la réserve communale de sécurité civile qui, l’été, animent le Comité communal feux de forêts.
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En prime 🏅 |
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C’est la deuxième année que la municipalité de La Crau organise cette semaine Tous résilients face aux risques.
La première édition, en 2023, avait été marquée par une belle reconnaissance. En effet, la Ville avait été distinguée parmi plus de 600 projets en recevant le Prix territorial de la Journée nationale de la résilience, récompensant ses actions.
Par ailleurs, il est bien de rappeler que le document d’information communal sur les risques majeurs présente tous les dangers auxquels est exposée la commune. Il est consultable en ligne.
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3 - C’est arrivé un 14 octobre : Barberousse débarque à Toulon 🛶 |
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Une représentation de l'arrivée en rade de Toulon du corsaire et de son équipage (Photo : Wikimedia commons).
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Le 14 octobre 1543, 200 galères ottomanes transportant 30 000 hommes pénètrent dans la rade de Toulon… Ils sont amenés par leur chef, le corsaire Barberousse.
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Le contexte ⚔️
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Ce jour-là, le 14 octobre 1543, Barberousse entre en rade de Toulon accompagné de 30 000 hommes naviguant à bord de 200 galères.
Ce n’est pas pour piller la ville qu’ils y font escale mais plutôt pour s’y reposer, à l’invitation du roi François Ier.
Ce dernier a en effet proposé à Barberousse le corsaire d’hiverner à Toulon pour service rendu après une dure bataille face à Charles Quint, pour le siège de Nice.
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Et après ? ⛪
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Barberousse et ses troupes ottomanes envahissent la ville durant plusieurs mois. Toulon est alors surnommée « la petite Constantinople ».
« Presque tous les habitants de Toulon durent quitter la ville, abandonner leurs maisons, leurs métiers... pour faire place à des alliés pires que des ennemis », relate Charles Farine, dans un ouvrage publié aux éditions Paul Ducrocq en 1869, intitulé Deux
Pirates au XVIe siècle - Histoire des Barberousse.
« Barberousse, en véritable maître, ne permettait pas qu'on sonnât les cloches dans les églises ». La cathédrale Sainte-Marie-Majeure aurait même été transformée en mosquée.
Malgré cette hospitalité, Barberousse en demanda plus. Au printemps suivant, il se fait payer, en échange de son son départ la somme de 800 000 écus d’or et de quoi nourrir son équipage.
Le roi François Ier, pour remercier les Toulonnais, les exempta d’impôts pendant 10 ans.
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Bonus 🧔🏼
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Khizir Khayr al-Dîn ou Hayreddin Barbaros plus connu sous le nom de Barberousse, est né aux alentours de 1476 sur l’île de Lesbos en Grèce.
On imagine son surnom dû à une barbe de couleur rousse mais aucune source ne le confirme.
Redoutable corsaire de l’empire ottoman, il semait la terreur partout où il passait avec ses hommes.
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4 - Face aux troubles cognitifs, les seniors sont pris en main 🐘 |
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L'association Coridys propose des ateliers gratuits pour les seniors qui font face à des troubles tels que la perte de mémoire (Photo : Adobe Stock).
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À Ollioules, l'association Coridys propose des ateliers pour les seniors qui souhaitent pallier leurs troubles cognitifs. Une session commence aujourd’hui. D’autres sont programmées prochainement.
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Comment ça marche 📋
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L’association Coordination des intervenants auprès des personnes souffrant de dysfonctionnements neuropsychologiques (Coridys) œuvre pour l’accompagnement des personnes présentant des troubles cognitifs.
Régulièrement, elle organise des ateliers permettant aux seniors de mieux appréhender ces troubles liés à l’âge ou à la maladie comme la perte de mémoire, le changement d’humeur, les problèmes de langage, etc.
Intitulées « Vivre heureux avec mes troubles cognitifs » et « Vivre heureux avec les troubles cognitifs de mon conjoint », deux sessions débutent aujourd’hui, à Ollioules. Une prochaine est programmée au mois de janvier 2025. Il est déjà possible de s’inscrire.
Le programme, propre à chaque session, comprend deux séances communes afin de faire se rencontrer et avancer ensemble les aidés et les aidants.
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Muscler son cerveau 🧠
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Avec l’appui du Département du Var, l’association Coridys a aussi mis en place un projet intitulé « Boost'ton cerveau ».
L’objectif est de prévenir la perte d’autonomie des participants à travers un programme d’activités complet.
Le sommeil, l’alimentation ou les émotions comptent parmi les thématiques des ateliers durant lesquels des jeux, des sorties ou encore de la pâtisserie sont proposés.
Ouvert à tous et gratuit, le prochain programme débutera le 8 janvier 2025. Il est possible de réserver sa place dès maintenant.
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En savoir plus 🎧
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La Haute autorité de santé définit le trouble cognitif comme un trouble ou déclin cognitif correspondant à une altération d’une ou plusieurs fonctions cognitives, quel que soit le mécanisme en cause, son origine ou sa réversibilité. Un trouble cognitif peut avoir une origine neurologique, psychiatrique, médicamenteuse, etc.
Pour les prévenir, l’hygiène de vie est primordiale. Il est recommandé de pratiquer une activité physique régulière et suffisante, d’avoir une alimentation saine et variée mais aussi de préserver le lien et les interactions sociales.
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5 - Le portrait : Yohan Le Berre, champion à plus d’un titre 🏆
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Sur le tandem, la performance du guide est primordiale pour le résultat du duo (Photo : KMSP-FFTRI).
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Duathlète et triathlète confirmé, le Varois Yohan Le Berre s’illustre depuis plusieurs années en tant que guide d’Antoine Perel, paratriathlète. Après une médaille de bronze aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, il l’accompagne sur les championnats du monde, ce vendredi à Malaga en Espagne.
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En solo 🏊♂️
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Varois d’adoption depuis une dizaine d’années, Yohan Le Berre, 37 ans, a grandi dans le Limousin avant de faire des études « un peu partout en France » puis devenir professeur de menuiserie. « J’ai été muté à Hyères-les-Palmiers, c’est comme ça que je suis arrivé dans le Var », explique l’athlète toujours licencié à Metz, « un club qui court en première division ». Sportif professionnel depuis de nombreuses années, Yohan Le Berre s’est
démarqué en duathlon remportant 2 titres de champion de France, 1 de champion d’Europe et 1 médaille d’argent aux Mondiaux 2018. « J’ai aussi été sélectionné une douzaine de fois en équipe de France. » Il s’est ensuite spécialisé en triathlon et a notamment remporté l’Ironman 70.3 de Vichy en 2019.
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En duo 🚴♂️
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Il rencontre son partenaire, le paratriathlète Antoine Perel, après les Jeux de Tokyo. « Antoine cherchait un nouveau guide et j’ai été contacté », raconte-t-il. « Nous nous sommes très rapidement entendus et j’ai eu envie de m’investir dans son projet, celui de participer aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ». Yohan Le Berre met alors toutes ses capacités physiques mais aussi ses qualités personnelles au service du
duo qu’il forme avec Antoine Perel, atteint d’une maladie génétique qui l’empêche de voir. « En compétition, je suis à la fois guide sportif et extra-sportif. Ma performance est primordiale, surtout sur le vélo, mais c’est aussi une histoire de confiance et d'entente. Je suis à 100 % avec lui. » Une alchimie qui leur a permis de décrocher la médaille de bronze dans une ambiance « au-delà de l’imaginable. C’était super. Une expérience unique. »
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Et après ? 🏃♂️
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Yohan Le Berre prend la direction de l’Espagne ce mercredi pour disputer, toujours avec Antoine Perel, les championnats du monde de paratriathlon dès vendredi. « Nous avons à cœur de confirmer nos performances », sourit-il. Une façon de terminer l’année sur une bonne note avant de se concentrer sur de futurs objectifs avec en ligne de mire Los Angeles en 2028. En attendant, celui qui vit à La Valette-du-Var aimerait disputer quelques triathlons en son nom propre et continue de s’investir au sein de la Tri-Academy à Carqueiranne. « À sa création, Christophe Jouffret, le président, m’avait proposé de devenir ambassadeur du club. J’ai accepté avec plaisir. Je donne un coup de main et je porte leurs couleurs quand je le peux ».
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