☕️ Bonjour,

Recenser les hérissons permet aux scientifiques de mieux connaître la biodiversité locale (Photo : Adobe Stock).

La ville de Lille a décidé d’augmenter la place de la nature dans l’espace public. Pour y parvenir, elle travaille avec 3 associations qui proposent des animations autour de la biodiversité aux habitants. Une conférence sur ce dispositif de sciences participatives a lieu ce soir.

Le contexte 🐦

• Depuis 2023, la Ville mène un grand programme de sensibilisation à la biodiversité dans 12 quartiers et communes, en association avec la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), le Nord Nature Chico Mendes et le GON (Groupe ornithologique et naturaliste). 

• « Le projet se décline sous la forme d'un programme d'animations, sorties, conférences et vise à faire découvrir les enjeux de connaissance et de préservation des écosystèmes locaux et urbains aux habitants », précise Alban Broquet du GON. Cette année, les animations ont lieu d’août à novembre.

• « Nous souhaitons créer une mobilisation citoyenne », indique la Ville. L’idée est d’apprendre aux Lillois à fabriquer des nichoirs, hôtels à insectes ou encore des abris pour les hérissons pour protéger la faune locale.

Pourquoi c'est important 🌱

• Ces animations permettent de sensibiliser les citadins à la faune et flore qui se trouvent près de chez eux et donc à la sauvegarde de la biodiversité. L'objectif est aussi de créer du lien entre les habitants qui peuvent ensuite s’échanger des bonnes pratiques.

• Grâce à ces actions, les habitants mais aussi les agents de la Ville vont apprendre à recueillir des données scientifiques (recenser le nombre de hérissons, d’insectes, mais aussi les fleurs observées) et ensuite les fournir à des naturalistes. 

• Ils vont donc participer à des expériences scientifiques, d’où le nom de sciences participatives !

Zoom sur 🗣️

• Ce soir, le GON du Nord Pas-de-Calais propose une conférence à la mairie de quartier Lille-Centre, à partir de 19h, sur les sciences participatives.

• « Le but est de montrer l’intérêt mais aussi les limites des sciences participatives. Les chercheurs doivent répondre à un cahier des charges très précis pour obtenir des données fiables et travailler main dans la main avec les habitants », souligne Alban Broquet. 

• Si vous ne pouvez pas y assister, d’autres activités sont proposées jusqu'en novembre. Au programme : conférence sur la nature, sur les oiseaux en captivité, activité autour des arbres, découverte de la faune nocturne…

La colonne de la "Déesse" fait partie du paysage lillois depuis presque 200 ans (Photo : Adobe Stock). 

Surplombant la place du Général de Gaulle depuis 1845, la statue incarne le courage et la résilience de la ville. Voici quelques éléments fascinants sur cet emblème de Lille.

Une statue symbolique ⏳

• La Déesse au Boutefeu, plus communément appelée la colonne de la "Déesse", est une représentation allégorique de Lille. Coiffée d'une couronne crénelée, elle commémore la résistance héroïque des Lillois face au siège autrichien de 1792.

• Ce dernier débuta le 29 septembre 1792, lorsque 13 000 soldats autrichiens encerclèrent la ville sous le commandement d'Albert de Saxe-Teschen. Pendant 7 jours, Lille subit un déluge de feu : 6 000 bombes et 39 000 boulets s'abattent sur ses habitants. Malgré cette épreuve, ils refusèrent de capituler.

• La statue tient dans sa main gauche une inscription rappelant le serment des Lillois : « Serment d'être fidèles à la nation ou de mourir à notre poste ». Dans sa main droite, elle brandit un boutefeu - bâton servant à allumer les mèches à canon - symbole de la défense armée de la ville.

  
  

Une œuvre imposante 🗽

• Créée par le sculpteur douaisien Théophile Bra (1797-1863), cette statue en bronze de 3,5 m de haut trône au sommet d'une colonne de 12 m, conçue par l'architecte Charles Benvignat. Fait intéressant, cette œuvre était initialement destinée à orner l'Arc de Triomphe à Paris.

• Théophile Bra expliqua son choix de représenter Lille par une figure féminine en ces termes : « Lille ! C'est une femme dont le front doit porter l'empreinte du courage calme et obstiné des Flamands ».

• Inaugurée le 8 octobre 1845, 3 ans après la pose de la 1^re pierre, la statue fut rapidement surnommée "la Déesse" par les Lillois. Depuis lors, elle veille sur la ville, incarnant son histoire et sa fierté.

  
  

La pratique du sport a fait ses preuves dans le traitement de patients malades (Photo : Adobe Stock). 

Ce sport souvent perçu comme élitiste s'ouvre à de nouveaux horizons. La Ligue de golf de la MEL à Marcq-en-Barœul innove en proposant des initiations adaptées aux personnes malades ou en situation de handicap.

À savoir ⛳

• Depuis 3 ans dans le cadre du programme "Découverte Golf Santé" , la Ligue organise une vingtaine d'initiations annuelles, spécialement conçues pour introduire le golf dans le monde de la santé.

• Ces séances, ouvertes à toutes les personnes touchées par la maladie (adultes comme enfants), offrent un accompagnement adapté aux besoins spécifiques des participants.

• « Nous avons un partenariat avec le centre Oscar Lambret à qui l’on prête du matériel pour que les malades puissent y pratiquer le golf grâce à un membre du personnel qui été spécialement formé », indique la Ligue de golf.

Comment ça marche 🔎

• Aujourd'hui l'initiation rassemble 38 personnes, dont 90 % sont atteintes d'un cancer. L'animation gratuite comprend un accueil avec café et une initiation au golf suivi d'un temps d’échange. 

• Les participants découvrent les différentes parties du terrain : le putting green, la zone la plus proche du trou, le practice, zone d'entraînement pour les longs coups et la zone d'approches pour travailler les coups courts.  

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  Une expérience sur le parcours éducatif est également proposée sous forme de relais, permettant une approche ludique du sport.

• Les inscriptions en ligne sont toujours ouvertes mais aussi sur place. 

Les bienfaits 🩺

• Le golf offre de nombreux avantages pour la santé physique et mentale. C’est un exercice cardiovasculaire doux et adapté qui permet l’amélioration du tonus musculaire et de l'endurance.

• Il réduit le stress et améliore l'humeur, le tout en faisant le plein de vitamine D grâce à la pratique en extérieur.

Camille Deligne a créé des gobelets biodégradables au moment de l'interdiction du plastique (Photo : Camille Deligne).

Camille Deligne vient de remporter le concours Amazing Ladies, organisé par la French Tech Lille, avec sa start-up Mongobeletenlin, qui offre un produit 100 % local et écoresponsable. 

La genèse 🐣

• Début 2019, Camille Deligne et son père découvrent la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte. Celle-ci interdit, à partir de 2020, la distribution de gobelets, couverts et assiettes en plastique.

• Déjà à la tête d’un bureau d’ingénierie dédié aux textiles et matériaux, ils sentent qu’ils ont un coup à jouer. « J’ai fait des études dans le textile à Roubaix, puis j’ai travaillé dans le teillage de lin. Il a toujours été ma fibre de prédilection », s’amuse Camille Deligne.

• « Contrairement au coton, le lin est produit dans la région et ne nécessite pas beaucoup d’eau, l’eau de pluie suffit », s’enthousiasme la cheffe d’entreprise. 

• « Notre produit est entièrement biodégradable et local. Notre société est basée à Wormhout (59), notre lin est cultivé dans les Hauts-de-France et les gobelets sont fabriqués en Picardie et dans le Nord. »

Le produit ♻️

• « Nous avons sorti, fin 2019, nos 1^ers gobelets en lin. Ils étaient fabriqués à partir de lin et de résine d’amidon, pour pouvoir être oubliés sur une pelouse après un événement sans polluer le lieu », explique Camille Deligne.

• Très vite, père et fille changent leur fusil d’épaule. Leur clientèle n’est pas liée à l’événementiel comme ils l’avaient imaginé. Ce sont plutôt des entreprises et collectivités, cherchant à acheter des gobelets pour leurs salariés, qui font appel à eux. 

• « Ils ne voulaient pas un récipient pour mettre les boissons froides, mais pour les cafés, thés… Notre 1^er gobelet ne le permettait pas. »

La suite 🚀

• Camille Deligne planche alors sur une 2^e version à partir de résine de canne à sucre. Ce "Goblin", comme elle l’a appelé, est plus petit, résiste au chaud et peut même être mis au lave-vaisselle.

• Leurs clients sont basés dans le Nord mais aussi dans l’ensemble de la France et même à l’étranger. 

• En plus des gobelets en lin, la société propose des gourdes, des porte-monnaies, sacs, bougies… Certains produits peuvent même être personnalisés.