|
2 - Une unité inédite au Vinatier 🧩 |
|
|
À l'intérieur comme à l'extérieur, les matériaux et la disposition des espaces favorisent le bien-être sensoriel (Photos : Lionel Thabaret/CENT7 et Étienne Cassier/Studiooo).
|
Le centre hospitalier de Bron inaugure, aujourd'hui, un espace pensé pour répondre aux besoins spécifiques des personnes autistes.
|
Ce qu’il faut savoir 🧠 |
|
L’hôpital du Vinatier se dote d’une unité dédiée aux adultes atteints de troubles du neurodéveloppement (TND), en particulier ceux du spectre autistique.
Ces troubles, les TSA, touchent environ 1 à 2 % de la population. Selon les estimations de Santé publique France, 1 personne sur 6 serait concernée par un TND.
Avec un investissement de 6,2 M€, ce lieu place Lyon à l’avant-garde de la prise en charge française.
|
Ça donne quoi ? 🏠 |
|
Le bâtiment de 1 107 m² est le fruit d’un travail collectif entre professionnels, patients et pairs-aidants. Il s’appuie sur les principes de la « neuro-architecture » pour offrir un environnement adapté aux besoins sensoriels des patients.
Les espaces sont ainsi modulables, les couleurs sont apaisantes et les matériaux sont choisis pour minimiser les bruits et la lumière vive.
Avec 10 lits pour des hospitalisations de 6 semaines en moyenne et un accueil en hôpital de jour, cette unité offre une prise en charge sur mesure pour des patients souvent confrontés à des limites dans les structures traditionnelles.
|
Pour aller plus loin 🔎 |
|
Ce projet s’inscrit dans le plan national 2023-2027 sur les TND, visant à combler le manque d’offre de soins pour les adultes.
Il ambitionne également de mieux accompagner les personnes concernées tout au long de leur vie, en multipliant les diagnostics précoces et les solutions sociales adaptées.
À Lyon, le Vinatier se positionne comme une référence avec cette unité et d’autres projets, comme le centre IMIND.
|
|
|
|
|
|
3 - Pour ses 5 ans, Réguly voit plus grand 🚚 |
|
|
Le système a géré 160 000 camions et évité l'émission de 107 tonnes de CO2 (Photo : SPL Lyon Part-Dieu).
|
Nombreux sont les Lyonnais qui croisent quotidiennement ces petits panneaux ornés d’un camion rouge. Mais combien savent réellement ce qu’ils signifient ?
|
Les bases 📌 |
|
Lancé le 19 novembre 2019, Réguly est un système unique en France qui vise à réguler les flux de camions autour des chantiers dans la métropole de Lyon.
Grâce à une plateforme numérique et à des zones de régulation, les livraisons de matériaux sont organisées et optimisées pour éviter les embouteillages et limiter les nuisances.
Les prestataires doivent réserver des créneaux de circulation en ligne et emprunter des axes balisés, garantissant ainsi une meilleure fluidité.
Imaginé par le groupe Colas pour le quartier de la Part-Dieu, le dispositif a facilité la cohabitation entre travailleurs et habitants en réduisant les impacts sur la circulation et l’environnement.
|
Décryptage 📊 |
|
Depuis son lancement, le système a géré plus de 160 000 camions sur 25 chantiers enregistrés dans sa base de données.
Chaque mois, ce dispositif permet d’éviter plus de 200 h de circulation inutile de poids lourds, réduisant ainsi de 107 tonnes les émissions potentielles de CO₂ en 5 ans.
Face à ce succès, Colas lance Réguly 2, une version améliorée qui s’étend désormais à Villeurbanne, notamment dans le cadre de la requalification du quartier des Gratte-Ciel et du développement du réseau de tram.
|
Ce qui change 🆕 |
|
Ce nouveau projet prévoit d’optimiser encore davantage les flux de camions grâce à des outils modernisés : suivi des véhicules via des QR codes et des lecteurs de plaques, collecte de données en temps réel et création de nouvelles zones d’attente pour les poids lourds.
Avec la prise en charge des 8 ha de la ZAC des Gratte-Ciel, Réguly démontre son potentiel d’adaptabilité et d’expansion. L’objectif est clair : étendre ce modèle à d’autres zones de la métropole, et même à d’autres villes françaises.
Initialement conçu pour répondre à un besoin local, le dispositif pourrait ainsi devenir une référence nationale en matière de gestion logistique urbaine.
|
|
|
|
|
|
4 - Tabata et Ludovic Mey lancent leur brasserie 🍽️ |
|
|
Après avoir mis fin aux Apothicaires, le duo poursuit sa route cours Franklin-Roosevelt (Photo : Maxime Cordier).
|
Le couple star de la gastronomie lyonnaise moderne est de retour dans le 6ᵉ arrondissement avec la Brasserie Roseaux, petite sœur du gastronomique Ombellule. Ouverture ce midi !
|
La genèse 🕰️ |
|
Après avoir décroché une étoile Michelin avec Les Apothicaires, leur 1re table ouverte en 2016, et imaginé le food court Food Traboule en 2020, Tabata et Ludovic Mey se lancent dans une nouvelle aventure.
Le couple revient avec une double proposition au 34 et 36 cours Franklin-Roosevelt : le restaurant gastronomique Ombellule, inauguré en octobre et, à partir d’aujourd’hui, la Brasserie Roseaux, dédiée à une cuisine française de tradition.
|
Les grandes lignes 🛋️ |
|
La brasserie offre une ambiance chaleureuse et accessible. Elle marie un style Art déco avec des touches contemporaines, créant un cadre élégant sans être intimidant. « L’idée, c’est de proposer une cuisine réconfortante, à la fois gourmande et raffinée », expliquent les Mey.
Avec ses 50 places à l’intérieur et une terrasse pouvant accueillir 80 convives, l’établissement se veut un lieu de partage et de convivialité. Il y a « une envie de rendre hommage à l’art de vivre français », poursuivent-ils.
|
Au menu 🍛 |
|
Dans l’assiette, on retrouve des plats comme le tournedos Rossini, le chou farci aux champignons et une généreuse côte de bœuf. Les gourmands se laisseront tenter par la sélection de hors-d'œuvre dont les escargots en persillade sont les stars.
En semaine le midi, la truite meunière et la cuisse de canette s’imposent en plats principaux, après un céleri rémoulade en entrée et avant une coupe Mariette en dessert.
Comptez entre 28 et 39 € pour un plat à la carte et 32 € pour un menu complet au déjeuner. La carte complète est disponible ici.
|
|
|
|
|
|
5 - La question : D'où vient le nom de la place Bellecour ? 💡 |
|
|
Il fut un temps où la place était verdoyante (Illustration : Entre 1660 et 1789/Archives municipales).
|
Elle est au cœur de l'actualité depuis l'annonce du projet de son rafraîchissement. Comme depuis des siècles, la plus grande place de Lyon évolue en même temps que la ville.
|
L'origine 🌳 |
|
Avant d’être la vaste étendue minérale que l’on connaît aujourd’hui, Bellecour n’était qu’un terrain marécageux de la Presqu’île.
Au XIIᵉ siècle, les terres appartiennent à l’archevêché de Lyon. Il les appelle « Bella Curtis », soit « beau jardin » en latin, ce qui donnera le nom Bellecour avec le temps.
En 1658, Louis XIV y séjourne et change son destin. Le Roi-Soleil l’achète et décide d’en faire une place royale, symbole de pouvoir et d’élégance. C’est désormais autour de ce qui était un pré que se développe la ville, en remplacement du Vieux-Lyon.
|
L'évolution ➡️ |
|
La place Bellecour a connu de nombreuses identités, au fil des époques et des régimes politiques. Elle est d’abord baptisée "place Louis-le-Grand" sous l’Ancien Régime, puis devient "place de la Fédération" après la Révolution.
Les Lyonnais la voient tour à tour nommée "place de l’Égalité, place Napoléon", ou même "place du Maréchal-Pétain" pendant l’Occupation.
C’est en 1850 qu’elle prend définitivement le nom que l’on connaît aujourd’hui (en dehors de la parenthèse de Vichy), témoignant de son attachement à son histoire ancestrale.
|
De nos jours 📆 |
|
Au XXᵉ siècle, Bellecour évolue encore. Son souterrain est transformé en parking et accueille 2 lignes de métro.
Mais en surface, son vaste espace nu en fait un four en été, ce qui a poussé les Lyonnais à réclamer plus de végétation lors de la 1ʳᵉ édition du budget participatif.
En raison des contraintes imposées par ses fondations et son inscription au patrimoine de l’UNESCO, cela se fera d’abord par un ombrage superficiel et éphémère dès l’été prochain. Cette 1ʳᵉ mesure devrait faire baisser la température de 4 °C en période de canicule.
|
|
|
|
|
|