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2 - Octobre rose, c’est parti ! ⏰ |
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Octobre rose existe depuis 30 ans! (Photo : Adobe Stock). (Adobe Stock).
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C’est parti pour octobre rose. Depuis 1994 en France, ce mois est synonyme de lutte et de dépistage du cancer du sein. Voici le programme à Toulouse.
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Des actions 🙋🏻♀️ |
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À Toulouse, l’édition 2024 commence par une journée de sensibilisation au dépistage des cancers du sein, du côlon et du col de l’utérus, demain, de 11h à 18h rue d’Alsace-Lorraine, devant le métro Capitole.
La communauté professionnelle territoriale de santé de Toulouse montera 7 stands pour informer les visiteurs sur le dépistage, la vaccination et les moyens de lutter.
Puis dimanche, tout le monde pourra participer à la 10e édition de Je me ligue contre le cancer. Le départ de cette course et de cette marche solidaire se prendra au niveau tennis des Argoulets. Les boucles sont de 5 ou 10 km, voire 1km pour la formule enfant. Tous les bénéfices seront reversés à la Ligue contre le Cancer 31.
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Dans le viseur 💡 |
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L’opération Octobre Rose, symbolisée par un ruban de la même couleur, vise à rappeler la gravité de cette maladie, à sensibiliser les femmes à l’importance du dépistage et ainsi de diminuer le nombre de décès.
En 2023, 61 214 nouveaux cas de cancer du sein ont été recensés sur le sol français pour plus de 900 000 personnes atteintes. Les hommes représentent 1% des cas, soit environ 600 par an.
Détectée tôt, cette maladie peut néanmoins être guérie dans 9 cas sur 10. Cependant, en 2022 et 2023, seule la moitié des femmes concernées (46,5 %) ont participé à un dépistage du cancer du sein.
Pour savoir quand se faire dépister cliquez ici. A différents âges clef, la Sécurité sociale de Haute-Garonne vous envoie directement un dépistage gratuit, ce n’est donc pas la peine d’avancer les frais, il faut bien insister auprès des praticiens pour qu’ils prennent le bon de prise en charge !
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En toile de fond 🔬 |
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À Toulouse, la recherche contre le cancer du sein vient de se doter de nouveaux moyens avec la création de la chaire scientifique Oncobreast sur le pôle de cancérologie.
La Fondation Toulouse Cancer Santé, TotalEnergies, l’Inserm et l’Oncopole ont annoncé la semaine dernière qu'ils allaient investir ensemble 2 M€ pour décrypter les mécanismes génétiques, biologiques et environnementaux à l'origine du cancer du sein triple négatif particulièrement agressif et complexe à maîtriser.
Ce programme de recherche durera 5 ans.
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3 - Trois questions à Arnaud Mounier, à la tête de la Cité de l’Espace 🚀 |
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Ancien avocat, Arnaud Mounier succède à Jean Baptiste Desbois au poste de directeur général de la Semeccel, la société qui exploite la Cité de l'Espace et l'Envol des Pionniers (Crédit : Pierre Carton).
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Arnaud Mounier, 39 ans, prend ses fonctions en tant que directeur de la Semeccel, la société d’économie mixte qui exploite la Cité de l’espace et L’Envol des Pionniers. Ce n’est pas un inconnu puisqu’il était déjà directeur délégué depuis 2 ans et a été le directeur de cabinet du maire de Toulouse pendant 8 ans.
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Quel est votre parcours ❓ |
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« Je suis Toulousain depuis bientôt une vingtaine d'années et je suis passionné par ce territoire que je sers depuis 14 ans, d'abord en collectivité territoriale car j'étais au cabinet du maire de 2014 à 2022, et ensuite au sein de la Semeccel, en tant que directeur général délégué depuis 2 ans. »
« Je pilotais en particulier L'Envol des Pionniers et le projet écologique RSE de transformation de la Cité de l'espace, en m'inspirant des technologies spatiales qui ont beaucoup de choses à nous dire en matière d'écologie. »
« Avant, j’étais à Clermont-Ferrand, c'est là que j'ai développé, enfant, une fascination pour le spatial. Avec la découverte d'un baromètre qui m'avait été offert, j'ai eu une curiosité pour les phénomènes météorologiques ! »
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Que voulez-vous insuffler à la SEMECCEL et pouvez-vous rappeler ce qu’elle revêt ? 💁 |
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« Elle a été créée à l'origine pour l'exploitation de la Cité de l'espace et, depuis 6 ans, elle exploite également L’Envol des Pionniers. »
« L’actionnariat est formé par des collectivités territoriales, le CNES, l'agence spatiale française, des industriels avec Airbus, Thales, ainsi que Météo France, la Caisse d'Epargne et la Caisse des dépôts et consignations. »
« Cela permet que se rencontrent l'intérêt général pur et une expertise forte. Notre ADN c’est de transmettre et de rendre accessible la culture scientifique au plus grand nombre. Je souhaite que l'on garde cette ADN, avec la présence forte de la médiation humaine. J'ai des idées pour proposer de nouvelles expériences immersives. »
« Concernant ce petit bijou qu’est L'Envol des Pionniers, je souhaite le faire connaître davantage, en particulier auprès des Toulousains, avec quelques évolutions dans la façon de raconter et la mise en avant du territoire, parce que c'est là où tout a commencé ! Il y a une volonté de mettre davantage en avant l'aventure et l'exploitation du site par Air France pendant 70 ans. »
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L'opposition parle de favoritisme après votre nomination, une réaction ? 👀 |
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4 - Vous prendrez bien un petit café ? 🍵 |
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Cette semaine, Les cafés Di Costanzo proposent chaque jour un nouveau café à la dégustation ! (Crédit : Les cafés Di Costanzo).
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Un collectif de professionnels a imaginé Les Journées du café pour promouvoir leur produit. À Toulouse, les cafés Di Costanzo proposent des dégustations toute la semaine, ainsi qu’une démonstration de torréfaction.
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Le contexte 🌎 |
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Le collectif Café, qui regroupe des importateurs, torréfacteurs, baristas et coffee shops dans toute la France, donne rendez-vous aux amateurs pour les Journées du café du 1er au 5 octobre.
“Ces rencontres ont pour vocation de faire connaître les valeurs et saveurs des cafés de qualité, d’informer un large public sur ce qu’est un café tracé, éthique et durable, de mettre en lumière les acteurs de la filière mais aussi d’éclairer l’acte d’achat pour consommer mieux”, écrivent-ils.
C’est d’autant plus important que les Français en consommeraient près de 700 tasses en moyenne par an !
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À Toulouse 👇 |
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À Toulouse, le café Di Costanzo, sis 22 rue Croix Baragnon, participeea à l’événement jusqu'au 6 octobre. Car la boutique - comme deux autres à Tarbes et Pau - est approvisionnée par la maison mère à L’Isle-Jourdain dans le Gers. Où, depuis 18 ans, le café encore vert est torréfié.
La torréfactrice Amélie sera d’ailleurs samedi à la boutique toulousaine pour une démonstration sur un petit torréfacteur (sur inscription : boutiquetoulouse@cafesdicostanzo.com ou au 05 32 74 09 36, tarif : 10€).
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Elle l’a dit 🗣️ |
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« Notre objectif est que les Toulousains aillent chez le torréfacteur comme chez leur boulanger, pour le goût. Pour avoir du café fraîchement moulu et en acheter en grains afin de découvrir d'autres origines », dit Emilie Gavanier, à la tête des Cafés Di Costanzo.
Aussi chaque jour cette semaine, l’enseigne Di Costanzo propose de déguster un cru différent et vous pencher sur une nouvelle façon de le préparer.
La Chemex ouvre le bal aujourd’hui : « C’est une marque de cafetières filtres, c’est revenu à la mode. C’est très aromatique, on peut mieux apprécier les arômes qu’en expresso », explique Emilie Gavanier.
Mercredi, ce sera La Libertad en méthode piston, jeudi place à la Colombie avec La Pradera en méthode d’extraction V60 - une autre cafetière filtre, japonaise cette fois -, et vendredi ce sera un expresso avec “Le Volcan Gayo” de Sumatra.
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5 - La question : Connaissez-vous l’histoire de la chaussée du Bazacle ? 💦 |
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Que fait cette grue au beau milieu de la Garonne ? Elle est là pour consolider ce barrage dont l' accès est aujourd'hui formellement interdit. (Crédit : EDF - Maxime Arnaudet).
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De tout temps, le gué du Bazacle a été utilisé par les hommes. Au XIIe siècle, un premier barrage y fut construit. Actuellement, EDF consolide le pied de l’ouvrage, endommagé par la force de l’eau.
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On rembobine 🎞️ |
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Son nom vient du latin vadaculum, qui signifie “petit gué de terre”. Dès l’Antiquité, le site à faible hauteur d’eau aurait permis de traverser la Garonne.
En 1190, le comte Raymond V de Toulouse y autorise la construction d’un barrage avec des pieux en bois. Il prend le nom de “chaussée du Bazacle”. L’ouvrage fut maintes fois emporté par les eaux du fleuve.
En 1374, la Société des Moulins du Bazacle voit le jour à cet endroit . Avec la construction de nombreux moulins, une forte activité de minoterie se développe sur ces rives à tel point que le Bazacle devient la première zone industrielle de Toulouse.
La renommée des moulins est telle qu'ils sont cités dans l'"Encyclopédie" de Diderot et d'Alembert.
À la fin du XIXe siècle, une usine hydroélectrique prendra le relais. Elle est chargée d'alimenter l'éclairage public et le premier tramway de la ville.
Elle n’a jamais plus cessé son activité. Aujourd'hui gérée par EDF Hydro Sud-Ouest, la centrale du Bazacle possède 7 groupes turbo-alternateurs et fournit l'équivalent de la consommation électrique de 12 000 personnes. Ce patrimoine industriel se visite (qui n’a jamais vu la passe à poissons?).
Le barrage sert également à alimenter toute la zone en amont où les bateaux canotent, ainsi que le Canal de Brienne.
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Pour bien comprendre 🚧 |
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La partie au pied du barrage, là où l’eau tombe et bouillonne, en contrebas de la zone bétonnée dite le "saut à ski", est celle qui s’érode le plus.
Il s’agit donc de « consolider les rideaux de palplanches anciens et mettre une couvertine en béton au-dessus pour qu’elles ne puissent plus se décrocher », explique Jean-François Megret, directeur de la centrale du Bazacle.
"Les plongeurs vont vérifier que tout est bien étanche ", ajoute Vincent Combes, maître équerre pour le bureau Hydrostadium, ingénierie intégrée d'EDF.
Le barrage a déjà été repris en 1932, et quatre étés durant dans les années 90.
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A propos 🛟 |
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Techniquement, la chose n’est pas compliquée, toute la difficulté vient de « l’aspect contraint du chantier, il n’y a pas d’aire à proximité pour stocker le matériel ». Il est donc, comme la grue de levage, amené sur un ponton flottant.
Durant les travaux, l’eau est déviée du côté de l’usine. Débuté le 19 juillet, au moment où le débit est moindre, le chantier devait se finir mi-octobre. « Mais nous avons joué de malchance, rappelle le directeur. Nous travaillons au sec par zone, quand l’eau monte, on remet la grue sur la barge et on évacue ». Ce qui est arrivé trois fois cet été !
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