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2 - Un héritage des JO à Tournefeuille 🥇 |
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Les collégiens et les nombreuses associations qui profitent du gymnase vont fouler un des plus beaux revêtements qu'il soit ! (Crédit : Mairie de Tournefeuille).
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La commune de Tournefeuille rouvre cette semaine son gymnase Léonard de Vinci après quatre semaines de travaux. Un chantier pas comme les autres puisqu'il s'agit de l'installation d'un nouveau sol, acquis après les Jeux olympiques de Paris.
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Le contexte 🤾♀️ |
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C'était l'une des volontés des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 : offrir une deuxième vie aux équipements sportifs, parmi lesquels 40 sols en vinyle fabriqués par la société lyonnaise Gerflor. Un peu plus de 1 000m² ont été attribués à la commune de Tournefeuille.
Ces sols, venus de Paris et de Lille, ont été foulés par les meilleures équipes nationales de handball et de volley-ball. Les collégiens de Tournefeuille et le club de basket-ball qui profitent du gymnase vont donc pouvoir marcher dans les pas des grands noms de ces disciplines. Comme les Français Earvin Ngapeth ou Nikola Karabatic.
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En coulisses 👀 |
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La mairie de Tournefeuille s'est rapprochée de la société Gerflor dès le printemps dernier. Une suite logique, après un label Terres de Jeux Paris 2024, l'accueil du tournoi de qualification d'escalade, la préparation de l'équipe de France féminine de basket fauteuil. « Il était donc important pour nous d'avoir un héritage pour continuer de faire vivre cette dynamique », confie à l'Essentiel le maire, Dominique Fouchier.
L'installation de ce nouveau sol a débuté durant les vacances de la Toussaint. Une pose très technique, qui a nécessité de refaire le plancher. Coût de cette acquisition : 100 000€. « C'est 20% moins cher que si on avait dû le refaire en dehors de cette opportunité », assure l'élu.
Une opportunité qui est arrivée à point nommé. Le gymnase Léonard de Vinci n'avait jamais changé de sol depuis son ouverture en 1996.
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Et après ? 🏀 |
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Sur le plan sportif, la société Gerflor promet un sol de très bonne qualité durant 25 ans, avec absorption des chocs et maintien d'une haute performance.
« Nous sommes fiers de pouvoir bénéficier de cet héritage. Nous aurons à cœur de le valoriser auprès de nos 42 associations sportives et leurs 10 000 licenciés », se félicite Dominique Fouchier. Une inauguration est prévue dans le courant du mois.
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3 - La French Tech Toulouse a 10 ans 🎂 |
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Lors du dernier Summer Tech à la Cité à Toulouse. En 10 ans, le label French Tech s’est ancré dans le paysage (Crédit : French Tech Toulouse).
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Il y a 10 ans, le 12 novembre 2014, le label French Tech apparaissait dans la métropole toulousaine. Depuis son organisation a changé, ses membres se sont multipliés, de même que les levées de fonds. Tour d’horizon avec le directeur de la French Tech Toulouse.
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Pour bien comprendre 🔦 |
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Le 27 novembre 2013, Fleur Pellerin, ministre de l'Economie numérique lance l’initiative "French Tech", un grand projet collectif au service de la croissance et du rayonnement des start-up et entreprises du numérique.
En 2014, plusieurs grandes villes sont désignées pour être des relais de la Mission French Tech sur le territoire national afin de contribuer au développement des start-up locales et leur apporter du soutien et de la visibilité en France et à l’international.
Ces antennes avaient pour but de fédérer les acteurs de cet écosytème (investisseurs, créateurs, incubateurs ) et déployer localement les programmes nationaux.
En 2019, avec l'avènement de French Tech 2.0, il a été décidé que le dispositif en région serait porté par des collectifs d'entrepreneurs. « Ça a été la création de la French Tech Toulouse, qui porte le label. » rappelle Maxence Buscato, le directeur délégué de la French Tech Toulouse».
Depuis lors, la gouvernance est assurée par douze entrepreneurs. À Toulouse, la présidente a changé en juillet dernier, c’est désormais Salomé Géraud, co-fondatrice du Drive tout nu.
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Comment ça marche 🛠️ |
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« Nous avons des programmes nationaux déployés en région », rappelle le directeur. Comme French Tech central, dont « l'objectif est de permettre aux entreprises innovantes de trouver réponse à leurs questions auprès des acteurs publics et parapublics ».
Je choisis la French Tech est un programme de facilitation d’accès à la commande publique et celle de grands groupes. Il existe aussi le programme Tremplin, qui est une mise en valeur d’entrepreneurs issus de la diversité.
« Et l’on fédère l'écosystème avec des événements comme le Summer Tech Day, qui rassemble 800 et 1000 personnes », ajoute Maxence Buscato. Conférences, tables rondes, showroom d’innovation et présentations de porteurs de projets innovants sont au rendez-vous.
Tous les mois, la French Tech organise son rendez-vous “le monthly” pour présenter ses services aux nouveaux venus. Le prochain aura lieu le 28 novembre à la pépinière de la Métropole à Basso Cambo. Les inscriptions sont déjà possibles.
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En chiffres 🔢 |
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La French Tech Toulouse compte 380 start-up adhérentes (dont 20 entreprises de taille intermédiaires et grand comptes) et 20 structures de formation et d’accompagnement.
Toulouse Tech indique qu’en 2023, 220 millions d'euros ont été levés par des entreprises innovantes toulousaines. Contre 57M€ en 2019.
Dans une conjoncture économique encore relativement morose depuis le début de l’année, les start-up du collectif French Tech Toulouse sont malgré tout parvenues, sur le premier semestre 2024, à lever pas moins de 118 millions d’euros sur 14 opérations, signe de la vitalité des entreprises implantées autour de la Ville Rose affirme la Bpi.
« Nous avons autant d’entreprises de deep tech, de logistique, du secteur médical, financier, aérospatial… L'écosystème est riche, c’est une de nos forces », dépeint Maxence Buscato.
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UN MESSAGE D'ENGIE
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ENGIE et l’association Rebond mettent toute leur énergie contre les violences faites aux jeunes et aux femmes |
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ENGIE, engagé dans la lutte contre toutes les formes de violences, soutient l’association Rebond, fondée par Angélique Cauchy (Crédit : Shutterstock).
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📖 Le 9 octobre était publié le livre Si un jour quelqu'un te fait du mal d’Angélique Cauchy, présidente-fondatrice de l’association de lutte contre les violences sexuelles sur mineurs dans le sport, Rebond. Victime d'abus sexuels par son entraîneur de tennis à l'âge de 12 ans, Angélique Cauchy y brise le silence et témoigne des deux années terribles qu’elle a vécues. Son ouvrage est un puissant appel à la prise de conscience et un soutien indispensable aux victimes de violences.
🤝 Depuis un an, ENGIE, partenaire de l’association Rebond, accompagne cette courageuse initiative qui rejoint l’engagement du Groupe de lutter contre toutes les formes de violence afin de construire un monde plus respectueux et plus solidaire. Ainsi ENGIE, qui soutient près de 13 tournois de tennis au féminin en France, a souhaité que l’association Rebond réalise de manière systématique sur ces
tournois des actions de sensibilisation, auprès des jeunes et de leur entourage, à la lutte contre les violences sexuelles et psychologiques sur mineurs dans le sport. Ce partenariat prolonge l’engagement d’ENGIE contre les violences, notamment celles faites aux femmes. En effet, depuis 3 ans, ENGIE soutient les actions du ministère chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes et la Lutte contre les discriminations en faisant apparaître sur toutes ses factures aux clients particuliers le 3919 ainsi que les numéros d’urgence pour les femmes victimes de violences.
🌍 Ces partenariats illustrent pleinement le programme de sponsoring et mécénat d'ENGIE, Impact Together, qui vise à accélérer la transition vers une économie neutre en carbone et s’articule autour de 3 piliers : sociétal, environnemental et « technology for care ». Plus spécifiquement ils reflètent le pilier sociétal de ce programme, dont l’objectif est de favoriser l’impact positif de chacun sur la société en accompagnant tous ceux qui imaginent et contribuent à une transition énergétique désirable dont chacun pourra bénéficier.
Pour plus d’informations sur les activités de l’association Rebond, cliquez ici.
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4 - Lever les idées reçues sur le handicap avec DuoDay 👍 |
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Il reste une dizaine de jours pour s’inscrire et former un duo (Crédit : Adobe Stock)
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Pour la 7e fois, l'opération DuoDay revient à Toulouse et dans toute la France. Cet événement permet à une personne en situation de handicap d'être immergée dans une entreprise et de suivre un professionnel durant une journée. Cette expérience permet aux sociétés de découvrir leur potentiel et aux handicapés de percevoir
les attentes et les possibilités d'accueil des employeurs.
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Ce qu’il faut savoir 👇 |
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L’opération DuoDay aura lieu jeudi 21 novembre. Il s'agit de stages découverte en entreprise non rémunérés. Pour pouvoir y participer, il faut s'inscrire à l'avance. Pour déposer une candidature, il faut avoir plus de 14 ans et remplir ce formulaire.
Ce dispositif consiste, pour une personne en situation de handicap, à former le temps d’une journée, un duo avec un professionnel. L'occasion de découvrir son poste, ses missions et son environnement de travail.
« Cette opération est du gagnant-gagnant. Les personnes en situation de handicap peuvent intégrer une entreprise bienveillante, ce qui permet de concrétiser leurs projets », déclare Régine Martinet, directrice adjointe Occitanie à la direction générale de l'offre de soins et de l’autonomie et de l’Agence régionale de la santé sur les politiques d’autonomie.
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Elle l’a dit 🎤 |
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« Cela permet de convaincre les employeurs de cette démarche intégrée tout en dépassant les préjugés. Les idées préconçues comme penser qu’une personne en situation de handicap aura des performances moindres, des difficultés à respecter les horaires, etc. sont très vite évacuées grâce à ce premier contact », assure Régine Martinet.
« Les entreprises se rendent compte que c'est tout l’inverse, car les personnes en situation de handicap sont des sérieux candidats, qui sont formés et ont envie de s’intégrer dans le monde du travail ».
« Nous avons de très bons retours sur cette journée, puisqu’il est arrivé plusieurs fois que des CDI soient signés grâce à ces duos. »
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Les chiffres 🔢 |
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En Occitanie, l'édition 2024 a permis la formation de 2600 duos, grâce à plus de 300 employeurs proposant 1 200 lieux de stages.
« Cette année, alors que les inscriptions ne sont pas encore terminées, ce sont déjà 3 600 personnes qui sont en recherche de stage pour 4 000 stages proposés sur le site de DuoDay ».
« À chaque édition, on se rend compte du succès de cet événement puisqu’on double chaque année le nombre de duo », se réjouit Régine Martinet.
Et d'ajouter : « Cette année, nous avons par exemple Airbus, mais aussi le CHU de Toulouse et même des médias comme France 3 ».
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5 - Le portrait : Laurent Moussinac raconte Toulouse comme personne 🎦 |
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Laurent Moussinac a à cœur de partager son Toulouse. Ses vidéos sont tellement suivies, que des institutions viennent désormais vers lui (Crédit : Alicia Fuenmayor Cardozo).
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Laurent Moussinac a ouvert son compte Instagram Oh là là Toulouse en février dernier car il aime partager l’histoire de Toulouse, des pans de son architecture, des anecdotes… Il compte 40 000 abonnés sur les réseaux sociaux .
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De quoi parle-t-on ? 🎤 |
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Vous êtes environ 40 000 à suivre son compte Instagram Oh là là Toulouse. En vidéo, Laurent Moussinac, raconte des anecdotes toulousaines, livre des pans d’histoire de la ville, ressort une archive, vous fait pénétrer dans les cours d’hôtels particuliers.
Et souvent, il tend le micro aux Toulousains. Dernièrement, il a recueilli la parole de la directrice des Augustins qui évoque les travaux et transformations en cours au musée.
«Je ne fais rien d’inédit, si ce n’est dans la forme, estime-t-il. Mais je fais le pari de toucher beaucoup de monde, de les contaminer à ma passion du patrimoine. Je suis un passeur d’informations ».
Pour la forme, il est à bonne école puisqu'il travaille dans l'audiovisuel. « J'avais la maîtrise du média audio pour raconter ces histoires », confirme l’intéressé.
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La genèse 🌐 |
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« J’ai grandi à Toulouse, retrace Laurent Moussinac. Enfant, j’étais émerveillé par la ville. Mon océan à moi, c’était le centre-ville. » Des visites scolaires lui révèlent l’histoire à portée de main. Il n’oubliera pas cette sortie où un guide a proposé aux enfants de s’allonger sur une muraille à Compans pour en mesurer la largeur.
« Ça m’est resté, et en grandissant, je me suis pris de passion pour ce terrain de jeu qu’est la ville, l’architecture, le patrimoine, les petites et grandes histoires. Et à force d’observer, à force d’être curieux, j’ai découvert des détails pas toujours visibles au premier coup d’œil. » Coup de chance, il entend bien les partager !
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Et après ▶️ |
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Ses sujets à venir ? « J’ai une liste interminable, j'en ai pour des années!, assure Laurent Moussinac. J’aimerais revenir sur les murailles, les inondations, les incendies, les constructions au Moyen Age… Et aussi pouvoir montrer davantage le patrimoine caché et tendre le micro aux gens qui font la ville ».
Il ajoute : « Et dans l'absolu, je voudrais finir de monter tous les sujets filmés, j’ai des mois de retard ! » .
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